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etre femme en Turquie ou ailleurs
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 26 Juil 2013 23:33    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sevişti bir bakir ile bakire.Erkeğe ‘milli’ dediler, kadına ‘fahişe’. Cemal Süreya


Laughing Laughing Laughing
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MessagePosté le: 27 Juil 2013 0:36    Sujet du message: Répondre en citant

duygu a écrit:


faites la traduction des bulles que tout le monde sache ce que c'est être femme en Turquie


vos souhaits sont des ordres Duygu Hanim...

Erdogan
- Je demande 3 enfants, ok, mais ta jupe est très courte !

L'Avocat
- Quelle honte, la femme enceinte ne sort pas dans la rue, c'est impoli

L'homme qui menaçait avec son sabre les manifestants
- Grand frère ömer, vx-tu que je lui met un coup de pied sur le dos
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narine
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MessagePosté le: 29 Juil 2013 21:27    Sujet du message: accueil chaleureux à l'Université de Georgetown Répondre en citant

L'épouse de PM turc reçoit accueil chaleureux à l'Université de Georgetown


Turkish PM's wife receives warm welcome at Georgetown University
Underlining the importance of women’s empowerment, she said, "No one can solve women's problem but women themselves."
*Soulignant l'importance de l'autonomie des femmes, a-t-elle dit, "Personne ne peut résoudre le problème de femmes, mais les femmes elles-mêmes."

Avez-vous des données, sur le travail de l’épouse du PM concernant les droit et protections des femmes en Turquie !? Elle donne l’impression qu’elle suit son mari partout où il va ! L’image plutôt d’une suiveuse à quatre pas derrière le mari…! Comment pense-t-elle résoudre la pathologie du mari tombé dans ‘la psychologie de la dictature’ !?
Comme l'épouse du premier ministre turc reçoit un livre qui se nomme “The Psychology of Dictatorship.” , nous allons continuer sur le topic où va Erdogan…
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duygu
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MessagePosté le: 09 Oct 2013 23:55    Sujet du message: Répondre en citant

Le voile est désormais permis dans l'administration en Turquie.

Désormais être femme est encore plus difficile en Turquie, la vision qui consiste à considérer que la femme est à la source du mal gagne du terrain en Turquie...
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 10 Oct 2013 9:34    Sujet du message: Répondre en citant

Paradoxalement, on en voit qui prennent la défense du voile en France.
J'ai voulu porter ici l'article du Temps de Genève pour en débattre.
Ma position est connue, et si Manuel Valls veut interdire le voile islamique à l'Université française, je suis tout à fait d'accord avec lui. Pour moi c'était anachronique et incohérent d'autoriser à l'université l'exhibition et le port ostentatoire des symboles religieux alors que le Conseil d’État l'a interdit dans les écoles.




France jeudi 10 octobre 2013
Ces musulmans poussés à dissimuler leur foi
Par Catherine Dubouloz Paris
Beaucoup de musulmans français sont poussés à dissimuler leur foi, notamment dans le monde du travail De nombreux pratiquants se sentent mal-aimés et vivent mal le rejet qu’ils subissent. Ce sentiment d’exclusion fait le lit de l’islam politique

Les musulmans se sentent mal-aimés en France. Et vivent de plus en plus mal le rejet dont ils font l’objet, alimenté par de multiples sources: les dossiers alarmistes, comme celui de L’Express cette semaine, titré «Islam: le danger communautariste»; les débats récurrents pour renforcer la législation, comme cet été, lorsqu’il a été question d’interdire le voile à l’université; la montée des thèmes de prédilection du Front national; ou les craintes liées aux djihadistes, ainsi qu’aux risques terroristes.

Or, en cette rentrée littéraire, plusieurs ouvrages au ton original tranchent avec le discours ambiant. Parmi eux, ceux de deux journalistes: Derrière le voile de Nahida Nakad1, qui cherche à pacifier le débat sur ce sujet, ainsi que Nos mal-aimés de Claude Askolovitch, un livre intimiste et personnel2. Sans aucune concertation, les auteurs sont allés à la rencontre de musulmans, le plus souvent français, dont certains préfèrent dissimuler leur religion.

Algérienne, réfugiée politique à son arrivée en France, Samira raconte dans le livre de Nahida Nakad son entretien d’embauche dans une radio publique française, qui diffuse en langue arabe. La jeune femme a l’habitude de se voiler, mais sur le chemin de la Maison de la radio, elle enlève son foulard. La reporter décroche le poste et personne, parmi ses collègues, ne sait qu’en dehors de son lieu de travail, elle cache ses cheveux. Elle a pris l’habitude de vivre ainsi, elle tient trop à son emploi; d’ailleurs elle témoigne sous pseudonyme.

Dans l’autre ouvrage, Myra raconte qu’elle porte son voile quand elle suit ses cours à Sciences Po, mais se découvre pour les stages: «J’ai alors l’impression de mentir aux autres et de me mentir; du coup, j’ai du mal à me lier, je ne tisse rien», témoigne-t-elle.

En France, la question du voile et de son interdiction alimente le débat public depuis près de vingt-cinq ans. La loi de 2004 interdisant les signes et les tenues manifestant l’appartenance religieuse à l’école n’a guère fait baisser la pression. Celle sur l’interdiction de la burqa dans l’espace public, adoptée en 2010, non plus. Il est question désormais d’interdire le foulard à l’université, une position défendue par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, mais pas par sa collègue chargée de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso.

Empêcher le port du voile dans les hautes écoles ou les entreprises privées, «cela va trop loin», estime Nahida Nakad, qui comprend pourtant la loi de 2004 comme «un besoin de la société de marquer une ligne rouge» et trouve juste d’interdire la burqa qui efface l’identité et peut poser un problème de sécurité publique. «L’entrée du voile dans la vie quotidienne française est arrivée rapidement et brutalement. Au lieu de réfléchir, de faire la différence entre le port du voile par intégrisme et soumission et le port du voile par choix personnel et culturel, au lieu de s’interroger calmement sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, le débat s’est emballé; des réactions épidermiques ont fait boule de neige; des aspects politiciens et électoralistes s’y sont ajoutés.» Actuellement consultante en relations internationales, la journaliste défend l’idée qu’il n’y a pas «un» mais «des» voiles: «Le voile intégriste existe, mais il est minoritaire en France», affirme-t-elle.

Le foulard n’est pas seul en cause. Le hallal fait régulièrement polémique. D’autres pratiques sont mal acceptées et restent tues. «Je connais une banquière, raconte Claude Askolovitch, qui prie au travail dans un placard à balais.» Katia n’a pas pris le risque de dire à son employeur qu’elle était pratiquante, que «la religion faisait partie de sa famille». Certes, elle n’a pas caché à ses collègues qu’elle était musulmane. A la cantine, elle supporte les moqueries parce qu’elle ne mange pas de viande de porc. Mais elle n’a en revanche jamais parlé de ses prières. En toute discrétion, elle s’est arrangée avec l’employé qui nettoie les bureaux, «qui avait l’air pieux»: il lui laisse utiliser la petite pièce où il range son matériel. Il y prie aussi, comme la banquière. «Dans les années 1980, la beurette était l’avenir de l’immigration. Au XXIe siècle, la musulmane est l’enfermée de la République», en déduit Claude Askolovitch.

«On ne peut rester sourd aux réalités de la société française et ignorer, ou esquiver, les problèmes […] alors que l’islam est devenu la deuxième religion de France et que les musulmans sont plus attachés à leurs pratiques que les chrétiens», écrit Nahida Nakad. Dans les entreprises, les écoles, comme dans la vie de tous les jours, l’enjeu consiste à trouver un équilibre entre l’exigence de laïcité et la réalité multiculturelle d’un pays qui compte environ 5 millions de musulmans.

Or en France, le débat est fortement verrouillé. D’une part, l’histoire de la séparation de l’Eglise et de l’Etat avec, en point d’orgue, la loi de 1905 a peu à peu transformé la laïcité en concept sacré et vecteur d’interdits. «Notre passion laïque a entraîné le pays dans le mur», résume Claude Askolovitch. D’autre part, la force du combat féministe empêche d’entendre que certaines femmes choisissent elles-mêmes de porter le voile et que celui-ci n’est pas toujours un outil de domination. Pourtant, en se concentrant sur la défense de la laïcité et des droits des opprimé(e) s, comme en se focalisant sur le foulard, «on se trompe de combat, car on ne combat pas l’islam politique», le vrai «danger» selon Nahida Nakad. Le risque, estime-t-elle, «c’est de voir l’intégrisme infiltrer nos sociétés», en jouant notamment «sur un double langage» et en «profitant des faiblesses des communautés pour les attirer vers la Oumma, la nation musulmane».

En France tout particulièrement, l’islam politique prospère sur l’échec de la politique d’intégration, souvent ressentie par les musulmans comme une injonction d’assimilation dont ils ne veulent pas. Ainsi, il peut s’appuyer, explique Nahida Nakad, sur «les besoins identitaires d’une communauté en grande partie laissée sur le bord de la route, qui, de ce fait, se replie sur elle-même».

1. «Derrière le voile. Laïcité et foulard islamique: deux valeurs incompatibles?», Nahida Nakad, Ed. Don Quichotte, 2013.
2. «Nos mal-aimés. Ces musulmans dont la France ne veut pas», Claude Askolovitch, Grasset, 2013.


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MessagePosté le: 11 Oct 2013 2:30    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
comme en se focalisant sur le foulard, «on se trompe de combat, car on ne combat pas l’islam politique», le vrai «danger» selon Nahida Nakad. Le risque, estime-t-elle, «c’est de voir l’intégrisme infiltrer nos sociétés», en jouant notamment «sur un double langage» et en «profitant des faiblesses des communautés pour les attirer vers la Oumma, la nation musulmane».


le foulard, le voile est bel et bien un objet ostentatoire représentatif de l'islam politique. C'est le droit octroyé à la femme dans l'islam. Le voile signifie à la femme sa place dans sa société islamique et indique également comment elle doit se conduire et se tenir etc..etc..

Alors il faut pas jouer aux langues des bois !!

200% pour Valls!
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 11 Oct 2013 9:17    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
le foulard, le voile est bel et bien un objet ostentatoire représentatif de l'islam politique. C'est le droit octroyé à la femme dans l'islam. Le voile signifie à la femme sa place dans sa société islamique et indique également comment elle doit se conduire et se tenir etc..etc..

Alors il faut pas jouer aux langues des bois !!

200% pour Valls!


Mais je dirai plutôt: C'est l'obligation dans l'islam politique, et "du droit octroyé" comme le prétendent les islamistes, cela se transforme en contrainte....

Un autre "fait divers" montre jusqu'où peut aller le dénigrement des droits des femmes dans les sociétés gérées par la charia:

http://www.opposingviews.com/i/religion/islam/arifa-bibi-stoned-death-pakistan-possessing-cell-phone

Par Dominic Kelly , Jeu 03 Octobre 2013

Arifa Bibi lapidée à mort au Pakistan pour possession d'un téléphone portable

Une jeune mère de deux enfants a été mis à mort au Pakistan pour la possession d'un téléphone cellulaire .

Arifa Bibi a été condamnée à mort par lapidation par un tribunal tribal pakistanais, et a été exécuté le 11 Juillet aux mains de sa famille. Son oncle, cousins, cousines et autres membres de la famille ont jeté des pierres à la femme jusqu'à sa mort, tout cela parce qu'elle avait un téléphone mobile. Elle a été enterrée dans le désert loin de son village natal, et selon les rapports , sa famille n'a pas été autorisée à participer à ses funérailles.

La lapidation est une phrase courante dans des pays comme le Pakistan depuis longtemps et est utilisé contre les femmes et autres groupes vulnérables. Depuis la lapidation des Arifa Bibi cet été, les groupes de défense des droits des femmes ont lancé une campagne encore plus forte de mettre une interdiction sur la lapidation.

Naureen Shameem, représentant pour le groupe des femmes droits des femmes sous lois musulmanes, dit que la lapidation est utilisée contre les femmes en particulier comme un moyen de les contrôler.

"La lapidation est un châtiment cruel et horrible", a déclaré Shameem. "C'est une forme de torturer quelqu'un à mort. Il est l'une des formes les plus brutales de violence perpétrés contre les femmes afin de contrôler et de sanctionner leur sexualité et des libertés fondamentales ".

La Commission asiatique des droits de l'homme a expliqué l'acte de lapidation contre les femmes dans un récent communiqué de presse .

"La lapidation est un acte barbare d'une société primitive», selon le communiqué de presse. «La société a envoyé le message que la violence est la façon de traiter les femmes et les autres groupes vulnérables. Les droits des femmes sont annulés par l'utilisation de ces formes de punition. La société pakistanaise a dégénéré au point que, pour une femme, en gardant un téléphone cellulaire est devenu crime grave. Elle est traitée comme un crime pire que le viol collectif, assassiner et bombe explosions, à travers laquelle beaucoup de gens sont tués sur une base quotidienne. "

Les groupes sont actuellement pétitionnaires demandent à l'ONU d'adopter une interdiction mondiale sur les lapidations. On ne sait pas quels progrès ont été accomplis sur ce front.
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MessagePosté le: 12 Oct 2013 2:26    Sujet du message: Répondre en citant

Ma petite nièce a peur d'Emine Erdogan, elle trouve qu'elle a une tête de sorcière.. Smile Je vous jure que c'est vrai, elle pleure quand la firstwoman apparaît à la tv.
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MessagePosté le: 12 Oct 2013 2:53    Sujet du message: des "ucube"s à Paris Répondre en citant

Au fait, vous n'avez pas des photos des "ucube"s représentantes du gouvernement turc à Paris !?

J’enquête sur l'islamisation des consulats ou autres turcs !! Laughing

Il faut aussi des barbues pas mal radicalisés et des badembiyikli's (moustache en forme d'amende !) homme d'affaire ou autre du style Melih Gökçek !! Wink (Du style conservateur pieux, croyant sans vouloir trop l'afficher et qui se croise les mains devant son chef, et n'a aucun mal à se courber avec son veston affairiste).
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MessagePosté le: 13 Oct 2013 12:23    Sujet du message: test de virginté, intègrisme au Québec Répondre en citant

Canada, plus particulièrement Québec est touché par le même problème d’intégrisme :
Citation:

Pour Nadia Alexan, le voile véhicule le prosélytisme d’un islam fanatique et totalitaire.
Arrêtons de dorloter l’intégrisme
Pourquoi j’appuie la Charte des valeurs québécoises, que je préfère appeler Charte de la citoyenneté ? Je suis d’origine égyptienne. Tout le temps que j’ai vécu en Égypte, où j’ai grandi et suis allée à l’école et à l’université dans les années soixante, je n’ai jamais vu une seule femme voilée. Qu’est-il arrivé depuis ce temps pour que le voile soit si répandu ? L’islam politique propagé par les pétrodollars de l’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis a envahi non seulement le Moyen-Orient, où il n’arrête pas de réclamer le retour strict de la charia, mais aussi l’Occident, où il mène une campagne très énergique pour conquérir la civilisation des Lumières et ramener la gloire du califat du VIe siècle.

Ce courant salafiste mine les gains faits par des féministes courageuses, comme les Égyptiennes Hoda Sharaawi et Nawal el Saadawi, qui se sont battues pour faire avancer les droits des femmes et les sortir de l’emprise de la religion. Les musulmanes portant le voile qui se prétendent féministes trahissent le combat mené par ces femmes héroïques, qui se sont débarrassées du voile, symbole de la soumission au patriarcat.

Il n’y a rien, ni dans la culture ni dans le Coran, qui oblige la femme musulmane à porter le voile. […] Le voile n’est pas un bout de tissu anodin, comme on le prétend. Bien au contraire, il véhicule le prosélytisme d’un islam fanatique et totalitaire. La plupart des musulmanes de Montréal ne portent pas le voile. Sont-elles moins pieuses pour autant ?

Ce voile symbolise la soumission de la femme aux diktats d’un patriarcat qui n’aime ni la modernisation ni l’émancipation des femmes. Ce voile témoigne de la barbarie de l’excision, imposée aux femmes en Égypte et ailleurs, du mariage forcé des fillettes à l’âge de neuf ans, de la lapidation, de la polygamie, des fatwas, de l’interdiction de la liberté d’expression, et j’en passe. Ce voile cache le mépris des hommes qui traitent les femmes comme des biens à posséder. Je pense que les hommes sont des lâches pour ainsi mettre le fardeau religieux sur la tête des femmes.

[Certains se rangent] du mauvais côté de l’histoire [en affirmant] que l’interdiction du port du voile dans la fonction publique exclurait les femmes. Je pense que c’est le contraire qui se produit. Les femmes voilées s’excluent elles-mêmes ; en portant le voile de l’aliénation, elles montrent qu’elles ne veulent pas s’intégrer. De plus, elles font peur aux dirigeants par leurs demandes d’accommodements religieux, de prière pendant les heures de travail et de congés supplémentaires.

On nous dit dans les médias que tout va bien dans nos écoles et qu’on n’a pas vraiment besoin d’une charte des valeurs, qu’il s’agit là d’une ruse électorale. On a constaté 5000 cas de mariage forcé de fillettes, chaque année, à Toronto. [Est-ce] que la même chose existe au Québec ? J’ai vu de mes propres yeux des petites filles de cinq ans qui portaient des voiles noirs à la maternelle. Souvent, ces filles sont exemptées de cours de gymnastique et de natation.

Les professeures jouissent d’un rôle d’autorité et font figure de modèles à suivre. Alors, que dire de cette femme voilée dans une école élémentaire qui a entrepris, de son propre chef, de séparer les garçons des filles en les mettant à deux tables différentes ? […]

À la question des jeunes à l’école élémentaire « Pourquoi portez-vous ça sur la tête ? » les réponses varient : « par respect pour mon mari », « pour aller au paradis et non en enfer », « pour Allah », « pour ne pas faire de la peine au bon Dieu », « parce que je suis pure ». Un petit est allé dire à sa mère qu’elle n’est pas pure parce qu’elle n’a pas de fichu sur sa tête !

En France, à huis clos, les jeunes étudiantes musulmanes ont supplié les membres de la commission Stasi, qui examinaient la question du port du voile dans les écoles, de les appuyer justement par une loi interdisant le port du voile. On a prédit que le ciel allait leur tomber sur la tête si on interdisait le port du voile. Que les étudiantes musulmanes quitteraient l’école publique en masse. Des douze millions d’élèves qui fréquentent les écoles publiques en France, seulement 144 se sont retirées. J’applaudis au courage de la France pour être venue au secours de ces jeunes filles.

On se rappelle la jeune Aqsa Perves, tuée des mains de son père parce qu’elle ne voulait pas porter le voile, ou les trois filles Chafia, noyées par leurs parents parce qu’elles voulaient vivre comme toutes les jeunes filles de leur âge ; si la Charte pouvait sauver au moins la vie d’une petite fille qui ne veut pas porter ce voile de la honte et de l’aliénation, le Québec aurait accompli une mission noble.

Le gouvernement québécois n’est pas le seul à légiférer sur la laïcité de l’État et à mettre des balises claires pour le bien-vivre ensemble de toutes les races et les religions. Toutes les sociétés occidentales sont confrontées à ces difficultés : la Belgique, la France, les Pays-Bas, la Suisse et l’Allemagne ont déjà légiféré en cette matière. L’Angleterre, où des quartiers entiers sont envahis par les intégristes, est en train de s’interroger sur la façon d’encadrer les dérapages et les exigences grandissantes des islamistes. L’Australie leur a dit : « Si nos valeurs et notre manière de vivre ne vous plaisent pas, la porte est grande ouverte, vous pouvez partir. » Il faut arrêter de dorloter l’intégrisme.


Nadia Alexan - Professeure retraitée d’origine égyptienne et fondatrice de Citizens in Action
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/389246/arretons-de-dorloter-l-integrisme?commentaire_limit=0#commentaire_693436


Citation:
Bekaret testi yasaklandı: "İğrenç, çirkin, onur kırıcı"
Kanada'nın Quebec eyaletinde 'bekaret testi' yasaklandı.

Kanada ’nın Quebec eyaletinde ''bekaret testi''nin yasaklandığı açıklandı. Eyalet genelindeki hastanelerde bundan böyle bekaret testi yapılmayacağı gibi, doktorların da bu yöndeki talepleri yerine getirmeyecekleri bildirildi.

Konuyla ilgili açıklama yapan Quebec Hekimler Koleji Başkanı Charles Bernard, bekaret ya da ''iffet testi''nin tıpla ya da sağlıkla ilgili bir sorun olmadığını söyledi.

MESLEÐE AYKIRI
Bernard, jinekolojik testlerin bekaret sertifikası gibi kullanılmasının, hem hasta haklarına hem de doktorluk mesleğinin kodlarına aykırı olduğunu belirtti. Uygulama için, “iğrenç, çirkin, rezil, onur kırıcı ve kabul edilemez” tanımlamalarında bulunan Quebec Hekimler Koleji Başkanı Charles Bernard, bu doğrultuda ayımladıkları eyalet genelindeki doktorların bekaret testi yapmalarını yasakladıklarını aktardı.

Uygulamanın Avrupa’da birçok ülkede yasaklandığına değinen Bernard, kadınlar için aşağılayıcı bir durum olan testin, doktorlar için de risk oluşturduğunu kaydetti.
http://dunya.milliyet.com.tr/bekaret-testi-yasaklandi-igrenc-/dunya/detay/1776875/default.htm
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MessagePosté le: 14 Oct 2013 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

Arabie Saoudite : les femmes autorisées à faire du vélo

http://www.elle.fr/Societe/News/Arabie-Saoudite-les-femmes-autorisees-a-faire-du-velo-2418976

C’est une petite victoire pour les Saoudiennes. La Commission de promotion de la vertu et de prévention du vice du pays a accordé aux femmes l’autorisation de faire du vélo, rapporte l’agence américaine United Press International. Désormais, monter à bicyclette ne sera plus un délit, ni une activité exclusivement réservée aux hommes. Néanmoins, ce changement ne va pas sans certaines conditions. Les femmes devront être entièrement voilées et accompagnées d’un homme de leur famille. Le vélo doit seulement servir à se divertir ou faire du sport et non être utilisé comme moyen de locomotion. De plus, elles ne pourront circuler dans les zones de forte affluence.

Une décision qui n’est pas sans rappeler le film saoudien « Wadjda », sorti sur les écrans français en février dernier. Ce premier film réalisé par une femme saoudienne, Haifaa Al Mansour, racontait justement l’histoire d’une petite fille de 12 ans dont le rêve n’était autre que… d’acheter un vélo pour aller à l’école !


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MessagePosté le: 21 Oct 2013 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

http://priceofsex.org/


Price of Sex
A documentary film by Mimi Chakarova


The Price of Sex is a feature-length documentary about young Eastern European women who’ve been drawn into a netherworld of sex trafficking and abuse. Intimate, harrowing and revealing, it is a story told by the young women who were supposed to be silenced by shame, fear and violence. Photojournalist Mimi Chakarova, who grew up in Bulgaria, takes us on a personal investigative journey, exposing the shadowy world of sex trafficking from Eastern Europe to the Middle East and Western Europe. Filming undercover and gaining extraordinary access, Chakarova illuminates how even though some women escape to tell their stories, sex trafficking thrives.

http://www.hurriyet.com.tr/planet/24951695.asp

Bulgaristan'da büyüyen gazeteci Mimi Çakarova 'Seksin Bedeli' (The Price of Sex) belgeselini yaparken Türkiye'de fahişe kılığına girip genelevlerde bulunduğunu belirterek, gözlemlerini anlattı.

Kanadalı dergi ve medya kuruluşu Vice, genç gazetecilere örnek olsun diye dünya çapında ödüllü gazetecilerden kişisel tecrübelerini anlatmalarını istedi. Bunlardan biri de Bulgaristan'da büyüyen gazeteci, Çakarova'ydı. Bulgar gazeteci, 2011'de çıkan 'Seksin Bedeli' (The Price of Sex) belgeselini yaparken Türkiye'de fahişe kılığına girip genelevlerde bulunduğunu belirtti.

Son ana kadar gazeteci olduğunu gizleyen Çakarova, bir keresinde gerçek kimliğini açıklamasına rağmen karşısındaki erkeğin durmak istemediğini söyledi. Çakarova, tanımadığı bir erkeğin evine giderken o evde kendisini neyin beklediğini bilmeme durumunun yarattığı müthiş güvensizlik hissini anlattı. Gazetecinin gözlemleri arasında en çarpıcı olanlardan biri de, hiç konuşulmayan ama bir o kadar da önemli olan bir nokta: Bu mesleği yapan kadınların 'iş bittikten' sonra kendilerini nasıl hissettiği... Çakarova bu durumu "Sanki iki taraf arasında bir köprü kurmak istemişsin ama aslında arada bir köprü yokmuş gibi" sözleriyle anlattı.

19 yaşında Dubai'de 'satılan' bir kadının hikayesini aktaran Çakarova, genç kadının hamile kaldığını, hamileyken erkeklerin ona neler yaptığını, hatta bazı erkeklerin hamile bir kadınla birlikte olabilmek için iki katı para ödediğini anlattı. Daha sonra bu kadının kendisine gösterdiği tepkiyi ve aslında ne kadar da haklı olduğunu söyleyen Çakarova, "O yerlerde bulunmuş olmak, onlar gibi giyinmek, onlar gibi konuşmak bir şey. Ama fahişelerin tam olarak ne hissettiğini anlamak için asla yeterli değil" diye devam etti.

Çakarova'nın belgeseli aslında sadece Türkiye'yi kapsayan bir çalışma değil; doğu Avrupa ülkelerindeki kadınların nasıl da seks ticaretine köle edilişinin öyküsü. Bu samimi, üzücü ve insanın yüzünü kızartan film, fahişe olarak çalışan birçok kadının öykülerine dayanıyor. Bazı yerlerde gizli kamera kullanan Çakarova'nın belgeselinde, bu korkunç düzen tüm çıplaklığıyla gözler önüne seriliyor. Çakarova bu filmiyle, İnsan Hakları İzleme Örgütü'nün 2011 film festivalinde cesaretinden ötürü Nestor Almendros Ödülü'ne layık görülmüştü.

http://webtv.hurriyet.com.tr/2/55953/0/1/yabanci-gazetecinin-turkiye-de-fahise-kiligina-girdigi-filmden-goruntuler.aspx

http://www.youtube.com/watch?v=y9eBkIy4Uag
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Родион Романович Раскольников
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MessagePosté le: 16 Fév 2015 1:25    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai retrouvé le sujet que j'ai initié en décembre 2012, resté dans les profondeurs des forums puisque personne n'en a rien ajouté depuis octobre 2013!!!

Pourtant il s'est passé beaucoup de chose jusqu'à que, l'autre jour, Özgecan soit poignardée et brûlée dans une Turquie, désormais musulmane conservatrice...

Et hélas elle ne sera pas la dernière.

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MessagePosté le: 04 Mar 2015 3:12    Sujet du message: Répondre en citant

Gifle la, fort...



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MessagePosté le: 15 Mar 2015 3:14    Sujet du message: Répondre en citant

Pierre Perret, avait chanté courageusement cette chanson il y a déjà plusieurs année...

Je vous propose un deuxième lien, sur fond c'est toujours la chanson de Perret mais les photos des femmes pakistanaises défilent. Je n'ai pas pu visionner jusqu'au bout, âme sensible s'abstenir...




et
http://bit.ly/1xo57sd
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