307 visiteur(s) et 0 membre(s) en ligne.
  Créer un compte Utilisateur

  Utilisateurs

Bonjour, Anonyme
Pseudo :
Mot de Passe:
PerduInscription

Membre(s):
Aujourd'hui : 0
Hier : 0
Total : 2270

Actuellement :
Visiteur(s) : 307
Membre(s) : 0
Total :307

Administration


  Derniers Visiteurs

administrateu. : 15h37:18
murat_erpuyan : 15h39:42
SelimIII : 1 jour, 05h04:14
Salih_Bozok : 3 jours
cengiz-han : 3 jours


  Nétiquette du forum

Les commentaires sont sous la responsabilité de ceux qui les ont postés dans le forum. Tout propos diffamatoires et injurieux ne sera toléré dans ces forums.


Forums d'A TA TURQUIE :: Voir le sujet - Eurovision 2012
Forums d'A TA TURQUIE Index du Forum Forums d'A TA TURQUIE
Pour un échange interculturel
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs    

Eurovision 2012

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forums d'A TA TURQUIE Index du Forum » Forum Musique
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Raskolnikoff
V.I.P
V.I.P


Inscrit le: 09 Oct 2007
Messages: 3474
Localisation: Somewhere in the world

MessagePosté le: 25 Mai 2012 1:11    Sujet du message: Eurovision 2012 Répondre en citant

C'est quand même drôle..
Personne n'a ouvert de topic sur le thème cette année.
Je livre donc mes impressions.
Personnellement, la chanson de Can Bonomo, ce n'est pas du tout mon style. C'est apparemment quelqu'un de sympa, et ça va pour la chorégraphie, mais je ne pense pas que cela aille très loin (j'espère me tromper bien sûr).
Je n'ai pas eu l'occasion de regarder la première soirée de demi-finales, et j'ai suivi les prestations de ce soir. Si j'avais voté (ce que je n'ai pas fait) cela aurait été pour les Slovaques. Ils ont fait du bon rock, le genre de musique qui fait vibrer des cordes en moi. Dommage, ils ont été éliminés, et cela montre encore une fois que les votes se basent moins sur la qualité des prestations que sur les affinités de "voisinages", et cela se perpétue d'année en année en ôtant une partie de l'intérêt pour ce concours. A voir par exemple, la bulgare qui a fait des clins d’œil aux "voisins", en incluant dans la chanson des strophes "sagapo" et "seni seviyorum". Cela n'a pas été concluant.
Cette organisation permet à l'Azerbaïdjan de se faire connaitre dans le concert des nations. Les images tout au long du programme, entre chaque chanson, étaient fabuleuses, et donnaient envie d'y être.
Où est passé ce cher dr, Martin_Eden avec lequel c'était tout un plaisir de dialoguer en azéri..... Il a déserté le forum. J'ai une pensée pour lui à cette occasion.
_________________
Родион Романович Раскольников


Dernière édition par Raskolnikoff le 25 Mai 2012 2:42; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Raskolnikoff
V.I.P
V.I.P


Inscrit le: 09 Oct 2007
Messages: 3474
Localisation: Somewhere in the world

MessagePosté le: 25 Mai 2012 2:40    Sujet du message: Répondre en citant

L'envers de la médaille :
L'article du Temps de Genève:


droits de l’homme vendredi25 mai 2012

La stupéfiante propagande azérie

Par Luis Lema
Le régime au pouvoir en Azerbaïdjan a lancé une campagne européenne pour redorer son image. La grand-messe de l’Eurovision à Bakou en est le prétexte, mais le rendez-vous a aggravé la répression. Les opposants sont arrêtés et battus devant le Crystal Hall où l’Europe est conviée à chanter

C’est l’une des premières choses qu’il a vues en débarquant à l’aéroport de Genève: «Amazing Azerbaijan» («Stupéfiant Azerbaïdjan»), disait l’affiche en montrant une ville de Bakou où se mêlent le charme de bâtiments anciens et des tours en verre pharaoniques. Difficile de les manquer: ces affiches publicitaires tapissent ces jours-ci les murs des principales villes européennes. Conjuguées à une campagne similaire à la télévision, elles sont devenues la toile de fond devant laquelle se déroule la 57e édition du Concours Eurovision de la chanson.

Emin Huseynov connaît bien le «stupéfiant» Azerbaïdjan. Ce défenseur de la liberté d’opinion a dû quitter Bakou pour rencontrer, dans la ville suisse, des autorités de son pays qui refusent de l’écouter dans son propre pays. A l’initiative de l’Union européenne de radio-télévision (UER, dont dépend l’Eurovision), la rencontre entre les militants et des proches du président a été organisée début mai, dans les locaux de l’institution.

Un face-à-face inédit, mais aussi une déception: «Cette rencontre était intéressante, note, trois semaines plus tard, un Emin Huseynov revenu entre-temps à Bakou. Mais malheureusement, elle n’a apporté absolument aucun résultat concret.» Selon le militant, qui dirige l’Institute for Reporters’Freedom and Safety, et qui lui-même s’est trouvé près de la mort après avoir été battu par la police il y a quelques années, les autorités auraient pu faire un geste pour montrer leur bonne foi, à l’approche de l’Eurovision. «On aurait pu imaginer par exemple la libération des prisonniers de conscience. Mais rien de tout cela: à l’image des affiches de publicité dans les rues, tout ceci, c’est du faux-semblant. Le régime, en Azerbaïdjan, n’est simplement pas prêt à changer.»

Jamais sans doute, ce pays n’aura été pareillement au centre de l’attention. Il y a un an, le président du pays, Ilham Aliev, accueillait avec enthousiasme la victoire de l’Azerbaïdjan au concours de l’Eurovision, et la perspective d’organiser la prochaine édition. Depuis, c’est sa propre femme, Mehriban Aliyeva, qui a pris les choses en main, transformant des quartiers entiers de la ville et multipliant les constructions futuristes, à l’image du «Baku Crystal Hall», le palais tout de verre et de lumières étincelantes, où se tient ces jours le concours.

Cet événement «signale la ré-émergence de mon pays au sein de la communauté internationale», s’enorgueillissait dans la presse anglo-saxonne le ministre des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov. Mais cette soudaine attention mondiale a aussi son prix: elle a donné de la voix à des militants tels Emin Huseynov qui, depuis des années, dénoncent dans l’indifférence les violences, arrestations, menaces et ­chantages qui frappent systématiquement les opposants dès qu’ils osent s’en prendre à la mainmise sur le pays du clan présidentiel. Ni la fin du communisme, ni la modernisation, ni l’ouverture économique n’ont altéré la continuité de ce pouvoir. Heydar Aliev a été aux commandes du pays depuis la fin des années 60. Son fils, qui dirigeait la branche locale du KGB, a pris les rênes deux semaines après le départ de son père, en 2003. Il ne les a plus lâchées, s’assurant au contraire la possibilité de rester président à vie, lors d’un référendum controversé tenu en 2009.

Porté par des revenus pétroliers faramineux, qui lui assurent une croissance économique pratiquement sans équivalent sur la planète, le pays a lancé une campagne de propagande tous azimuts pour redorer son image. Un lustre de façade: les affiches qui vantent le pays renvoient au site internet de la fondation du président (http://heydar-aliyev-foundation.org), un mur de nouvelles grises à la gloire des réalisations du «grand leader», derrière lequel personne ne répond au téléphone. A l’ambassade azérie à Berne, les questions restent pareillement sans réponse. C’est que l’essentiel est ailleurs. Des chiffres officiels du ministère de la… Culture laissent penser que le régime aurait investi au moins 38 millions de dollars l’année dernière dans des opérations de promotion du pays. «Mais cette somme est en réalité sans doute plus proche du double», explique-t-on au sein de l’organisation indépendante Budget, qui se charge de tracer les dépenses gouvernementales.

Cette campagne aurait été notamment confiée à The Leadership Agency, une agence londonienne qui a défendu la cause de plusieurs villes (Moscou, Londres, Munich) pour obtenir l’organisation des Jeux olympiques. Contactée, elle refuse pourtant de confirmer la présence de l’Azerbaïdjan parmi ses clients, et d’être à l’origine du slogan «Amazing Azerbaijan». Au demeurant, cette campagne s’accompagne aussi d’autres largesses, qui passent notamment par l’invitation d’hommes politiques et de journalistes afin, comme le résume un opposant, «de ne plus faire rimer le nom du pays avec corruption, népotisme et autoritarisme». L’ancien premier ministre britannique Tony Blair a par exemple suscité une polémique dans son pays en acceptant de prononcer un discours de vingt minutes à Bakou payé 143 000 dollars.

Existence d’une guerre plus ou moins larvée avec l’Arménie, difficile transition après le long tunnel communiste, présence de grands voisins peu accommodants… Les raisons mises en avant par les responsables occidentaux sont nombreuses, qui justifient à leurs yeux les manquements du régime en matière de respect des droits de l’homme. «A beaucoup de niveaux, l’Azerbaïdjan est encore un Etat en devenir, souligne un diplomate occidental. Nous sommes dans un processus qui est forcément long.»

Ces explications, pourtant, ne satisfont pas les défenseurs des droits de l’homme présents sur le terrain. «Le pays est devenu indépendant il y a plus de vingt ans. Il ne peut plus se réfugier derrière sa prétendue jeunesse pour tout justifier, affirme à Bakou Max Tucker, d’Amnesty International. Après tout, les pays Baltes, eux aussi, étaient dans la même situation et n’agissent pas de la même manière. C’est typiquement l’excuse qui est toujours mise en avant ici. Or, c’est en réalité une affaire de volonté politique.»

Une nouvelle fois jeudi, des opposants ont été arrêtés chez eux. Ceux qui ont réussi à participer aux manifestations ont été brutalement battus aux abords du Baku Crystal Hall. Auparavant, des dizaines de familles avaient été délogées de force de leurs appartements, souvent en pleine nuit, pour faire de la place aux rêves de grandeur de la «first lady» du pays. Des journalistes locaux qui documentaient ces actions ou qui enquêtaient sur les affaires de corruption impliquant la famille Aliev ont été également battus, soumis à des chantages ou incarcérés. Cette grand-messe de l’Eurovision, concluent les critiques, n’aura pas ouvert la tolérance du régime d’un centimètre: «Au contraire, le silence des leaders européens, ainsi que celui de l’UER n’auront fait que le conforter dans ses positions», constate Max Tucker. Une fois les lampions éteints, les activistes azéris paieront sans doute au prix fort les conséquences de cette politique.
_________________
Родион Романович Раскольников
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
fredobey
Newbie
Newbie


Inscrit le: 25 Mai 2012
Messages: 20
Localisation: Nice

MessagePosté le: 25 Mai 2012 21:06    Sujet du message: Répondre en citant

La dictature des Aliyev finira (dans quelques décénnies je pense) par tomber mais après combien d'arrestations arbitraires et de disparitions.
Quand un regime du pétrole, qu'il n' a pas trop de mauvaises relations avec ses voisins et qu'il soutient les Etats-unis, il peut durer longtemps.
Dommage pour les azéris.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
murat_erpuyan
Admin
Admin


Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 11178
Localisation: Nancy / France

MessagePosté le: 27 Mai 2012 0:37    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai suivi surtout la partie des votes...

Quelques remarques :

1- A l'instar de la popularité de cette contribution ici, les originaires de Turquie, en particulier ceux de France et de Belgique, ont été complètement indifférents, sauf le Pays-Bas et l'Allemagne...

2- Je n'ai point aimé la chanson de Suède mais vu le nombre de points donné c'est un succès indiscutable...

3- J'ai bien aimé la chanson de Can Bonomo.

4- De plus en plus cette concours perd son âme...


Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Raskolnikoff
V.I.P
V.I.P


Inscrit le: 09 Oct 2007
Messages: 3474
Localisation: Somewhere in the world

MessagePosté le: 27 Mai 2012 2:17    Sujet du message: Répondre en citant

L'autre visage du pays où la compétition s'est déroulée (suite)
Un article en azéri et le reportage des télé-journalistes britanniques avec des sous-titres en azérie (cliquer sur cc).

http://www.azadliq.az/index.php?option=com_content&view=article&id=16795:bbc-liyevlrin-korrupsiya-mliyyatlarn-iqlandrd-vdeo&catid=338:reportaj1&Itemid=542
_________________
Родион Романович Раскольников
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forums d'A TA TURQUIE Index du Forum » Forum Musique Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB v2 © 2001, 2005 phpBB Group Theme: subSilver++
Traduction par : phpBB-fr.com
Adaptation pour NPDS par arnodu59 v 2.0r1

Tous les Logos et Marques sont déposés, les commentaires sont sous la responsabilités de ceux qui les ont postés dans le forum.