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Le "modèle" turc

 
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 28 Nov 2011 10:54    Sujet du message: Le "modèle" turc Répondre en citant

Je porte ici quelques articles bien documentés et intéressants, extraits du quotidien suisse romand "Le Temps". L'Occident se réveille tardivement pour ouvrir les yeux sur le vrai visage des "islamistes modérés" qui font des émules dans le monde arabe....(RR)

Proche-Orient lundi28 novembre 2011
La Turquie: quel modèle?
Par Sylvie Arsever
Tandis que le monde arabe lorgne sur la Turquie, l’évolution de cette dernière inquiète les observateurs. Le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan se fait toujours plus exclusif et menaçant

Quelle incidence la prédominance que les partis islamistes semblent assurés d’obtenir dans la suite des printemps arabes aura-t-elle sur le processus démocratique? La réponse la plus rassurante à cette question réside dans le «modèle turc», supposé figurer un mariage heureux entre islam et démocratie. Mais quel mariage exactement? Toute question de contexte historico-politique mise à part – la conversion démocratique de Recep Tayyip Erdogan est intervenue dans le cadre d’institutions parlementaires sans doute imparfaites mais anciennes et bien rodées – il vaut la peine de s’interroger sur les termes du contrat.

Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes, tout le monde en convient, jusque dans le cercle d’intellectuels qui ont longtemps soutenu le Parti de la justice et du développement (AKP) dans son entreprise de démocratisation du cadre institutionnel turc. Confirmé avec près de 50% des voix au mois de juin, l’AKP règne désormais sans partage et se montre toujours moins disposé à tolérer la critique et les opinions divergentes tandis que la pression du conservatisme religieux se fait plus sensible à tous les niveaux de la société.

En partie, cette hégémonie a été rendue possible par les réformes démocratiques entreprises au début de la dernière décennie dans le cadre du rapprochement européen. Dans un climat de bras de fer constant avec l’opposition kémaliste, l’AKP a fait sauter un à un les verrous institutionnels supposés garantir le maintien de l’héritage laïc de Mustafa Kemal Atatürk. Renvoi de l’armée hors du champ politique, élection du président au suffrage universel, droit de regard dans les chasses gardées que constituaient le Conseil constitutionnel, le Conseil supérieur de la ­magistrature et le Conseil de l’enseignement supérieur ont mis tout l’appareil d’Etat aux mains du parti au pouvoir.

On constate, note Hamit Bozarslan, spécialiste du Moyen-Orient, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, un phénomène semblable à tous les niveaux de la fonction publique. «Tous les gouvernements ont eu tendance à placer leurs hommes. Mais l’AKP a eu dix ans pour imposer les siens: c’est assez pour tout verrouiller.» Ainsi, note Ahmet Insel, professeur de sciences politiques à l’Université Galatasaray d’Istanbul, l’AKP, qui avait commencé son trajet politique en outsider par définition contestataire de l’ordre établi s’est installé au cœur de l’Etat, qu’il identifie désormais à ses intérêts.

Le blocage du processus de rapprochement européen, évidemment, n’a rien arrangé, même si tout le monde n’est pas d’accord sur son importance dans les récentes métamorphoses de Recep Tayyip Erdogan. Une chose est sûre: ce dernier a habilement joué sur le ressentiment suscité dans une population hautement susceptible par le rejet exprimé, notamment, par Nicolas Sarkozy. La floraison des printemps arabes, estime de son côté Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales, a contribué à légitimer un mouvement de réislamisation amorcé depuis quelques années. Sur le plan diplomatique, où le gouvernement AKP ne regarde pratiquement plus qu’en direction du monde arabo-musulman. Et, de façon sensible, à l’intérieur.

En Anatolie, des municipalités tenues par l’AKP interdisent la vente d’alcool, instaurent la ségrégation des sexes dans les installations sportives. Il devient toujours plus difficile à une femme de sortir non couverte dans certains quartiers populaires. Le premier ministre lui-même ne se prive pas de dire que les femmes devraient se consacrer à leur famille et faire au moins trois enfants. Des clubs servant de l’alcool, des dîneurs attablés pendant le ramadan sont victimes de violences.

Ce climat contraste vivement avec le vent de liberté que les premières années au pouvoir de l’AKP avaient vu souffler. «Trois livres sur quatre, illustre Hamit Bozarslan concernaient un sujet sensible» – c’est-à-dire relatif à une relecture de l’histoire récente, notamment celle des minorités et des persécutions longtemps occultées dont ­elles ont été victimes. Aujourd’hui, ces thèmes restent autorisés, Recep Tayyip Erdogan lui-même ne s’interdit pas de les aborder lorsque cela peut servir ses intérêts. Mercredi, il a ainsi présenté les excuses de l’Etat pour le massacre en 1938 de plus de 10 000 Kurdes dans l’est de la Turquie pour aussitôt en renvoyer la responsabilité à ses adversaires du Parti républicain du peuple (CHP), héritier d’Atatürk alors au pouvoir.

Mais sur le terrain, note toujours Hamit Bozarslan, toutes les démarches d’ouverture ont fait long feu. Les pourparlers entamés en 2009 avec l’Arménie sont enlisés et, après une période de détente et de promesses, les relations sont au plus mal avec l’opposition kurde. Plus de 7000 personnes ont été appréhendées dans le cadre d’une vaste enquête dirigée contre le KCK (Union des communautés du Kurdistan) pour soutien au terrorisme, dont, tout récemment, deux intellectuels de renom, l’éditeur Ragip Zarakolu, connu justement pour la publication d’ouvrages sur les minorités, et la constitutionnaliste Büşra Ersanli. Au mois d’avril, un monument élevé à Kars à l’amitié et à la paix turco-arménienne a été abattu sur l’ordre du premier ministre. Et l’arrestation au début de l’année de plusieurs journalistes d’investigation donne à penser que certains sujets sont redevenus très sensibles.

Parmi eux, la question du rôle exact de la confrérie religieuse du prédicateur exilé aux Etats-Unis Fetullah Gülen. C’est sur l’influence prise par cette dernière dans les rangs de la police qu’enquêtait Ahmet Sik. Entourée d’une opacité qui n’est pas sans rappeler l’Opus Dei, elle combine des traits de modernité incontestable avec un fort conservatisme moral. Et dispose, surtout, d’une impressionnante force de frappe composée d’un important réseau d’écoles et de foyers d’étudiants, d’un empire médiatique où figurent notamment un quotidien influent, Zaman, et plusieurs chaînes de télévision ainsi que des moyens financiers apparemment infinis. Elle pratique une stratégie d’entrisme dans les institutions qui suscite tous les soupçons. Certains, ainsi, croient discerner sa main derrière la mise en ligne de vidéos explicites compromettant plusieurs politiciens de l’opposition dans des relations extraconjugales.

Ahmet Sik a été arrêté dans le cadre du procès Ergenekon. Cette enquête fleuve a démarré en 2007 avec la découverte d’une cache d’armes à Istanbul. Alors largement saluée, elle semblait s’attaquer enfin au mal endémique constitué par l’Etat profond, un réseau informel mêlant représentants des services secrets, de l’armée, de l’extrême droite nationaliste et de la mafia, construit sur les restes d’une structure de stay behind créée par l’OTAN au moment de la Guerre froide dans la perspective d’une éventuelle mainmise communiste.

Quatre ans plus tard, des actes d’accusation fleuves n’ont pas clarifié grand-chose et on attend toujours une condamnation. Le nombre des inculpés continue à croître, s’étendant de l’armée et des cercles ultranationalistes à l’ensemble de l’intelligentsia kémaliste, à des représentants d’ONG et à des journalistes critiques envers le pouvoir ou trop curieux. Ceux qui croient qu’un réseau de conspirateurs puisse être aussi étendu sont toujours moins nombreux. Des soupçons précis et argumentés de falsification de pièces ont été articulés et Ahmet Insel n’hésite pas à parler de «procès stalinien».

C’est une enquête parallèle, ouverte sur l’accusation d’avoir préparé un coup d’Etat contre l’AKP qui a eu raison de l’armée, dont le chef d’Etat-major ainsi que les commandants des armées de terre, de l’air et de mer ont démissionné en bloc au mois de juillet pour protester contre une politique visant à les «faire passer pour une vulgaire bande de malfaiteurs».

Ces procédures aux contours imprécis se caractérisent en outre par un recours extensif à la détention préventive et à des écoutes ­téléphoniques tous azimuts dont les résultats, apparemment accablants ou simplement attentatoires à la vie privée, fuitent vers les journaux proches du pouvoir. Un climat de peur s’installe et le leader de l’opposition, Kemal Kiliçdaroglu, s’est taillé un franc succès il y a quelques mois en lançant: «Si vous avez des griefs à faire valoir envers le pouvoir, dites-les au téléphone, vous serez écoutés!»

Assiste-t-on à la mise au jour de l’«agenda caché» dont la vieille garde laïque discerne depuis le début l’existence derrière chaque mouvement de l’AKP? La question fait sourire Dorothée Schmid: «Je ne vois pas d’agenda caché. L’écrasante majorité de la population turque est croyante et conservatrice. On assiste tout simplement à la mise en adéquation de la représentation politique avec cette réalité.»

Car c’est pour le moment sur une impeccable légitimité électorale que Recep Tayyip Erdogan construit son pouvoir toujours plus exclusif. On lui prête cette boutade inquiétante: «La démocratie, c’est comme le bus: une fois arrivé à destination, on en descend.» Aujourd’hui, il n’est pas sûr qu’il aurait besoin de descendre du bus pour évoluer vers le rêve d’Etat coranique que caressait son ancien mentor Necmettin Erbakan, dont il s’est séparé à la fin des années 1990.

Si le danger semble mince à nos interlocuteurs, ils s’inquiètent d’une dérive autoritaire favorisée par plusieurs facteurs. La personnalité de Recep Tayyip Erdogan, de plus en plus imbu de sa figure d’homme fort du Proche-Orient, toujours plus prompt à menacer ceux qui osent le critiquer, y compris au sein de son propre parti. Une tradition autoritaire qui remonte loin dans la culture sociale et politique turque. Une emprise croissante sur les médias. Et, déplore Ahmet Insel, l’incapacité de l’opposition à se constituer en alternative crédible: «Le camp laïc a trop longtemps compté sur l’armée pour la débarrasser de l’AKP. Aujourd’hui qu’elle a changé de cap, il est très tard.» Une faiblesse d’autant plus criante, renchérit ­Dorothée Schmid, que l’AKP fonctionne, lui, de façon très professionnelle et proche du terrain, appuyé sur de solides réseaux clientélistes.

Un pouvoir fort qui protège et enrichit ses amis, voire ses membres, un solide nombre (63 selon l’Union des journalistes turcs) de journalistes en prison, une tension préoccupante entre un cadre légal honorable et la réalité de rapports de force tendant à mettre hors jeu une partie non négligeable de l’opinion, le tableau n’a rien de nouveau en Turquie, sinon la couleur islamique. Cette dernière contribue sans doute à asseoir la popularité du premier ministre mais ne guide, à ce stade, que peu son action.

Le modèle turc, s’il existe, n’est donc finalement pas très démocratique – faute notamment de contre-pouvoirs – et assez peu islamique, du moins dans sa conception de l’Etat. Une situation qui peut bien sûr évoluer car, tandis que Recep Tayyip Erdogan multiplie dans le monde arabe les tournées destinées à exhiber son soft power, il n’est pas sûr que toutes les influences s’exercent dans le même sens.
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MessagePosté le: 28 Nov 2011 10:59    Sujet du message: Répondre en citant

opinions lundi28 novembre 2011
Nouvelle saison arabe: le «modèle turc» en question
Par Ruxandra Stoicescu
Le modèle politique turc, mélange de démocratie et d’islam, séduit les puissants qui souhaitent l’appliquer à l’Egypte et à la Tunisie. L’idée est séduisante, mais l’histoire montre bien que l’affaire est plus complexe que cela. D’ailleurs, la volonté même de vouloir appliquer un modèle est une obsession tout occidentale. Par Ruxandra Stoicescu

Le «modèle turc», mélange en mouvement d’institutions démocratiques, d’excès autocratiques et d’un esprit islamique, est le résultat de 90 ans de réformes, de coups d’Etat orchestrés par l’armée et de relations soutenues et souvent houleuses avec l’Europe. Les réformes par lesquelles l’Etat turc a été fondé en 1923 ont été abruptes, l’instauration de l’alphabet latin et du sécularisme s’est faite littéralement du jour au lendemain. Un beau matin Orhan ne pouvait plus lire le journal car ses caractères avaient changé, il risquait de se faire emprisonner s’il portait le fez, symbole de sa religion, et devait se marier selon le Code civil suisse, adopté pour la nouvelle république. Ce que le monde connaît comme l’entreprenante république turque des années 2000 a pris des décennies pour se définir et n’est pas encore au bout de ses peines.

Enthousiasmés par le souffle des révolutions arabes, beaucoup d’experts et de politiciens internationaux, parmi eux des Turcs, se sont empressés de suggérer que des pays comme la Tunisie et l’Egypte puissent adopter «le modèle turc» de démocratie et d’islam, comme si l’on pouvait faire fi d’un demi-siècle de dictatures qui ont profondément marqué ces sociétés en leur appliquant des schémas élaborés dans un climat de relative liberté d’expression, de points et contrepoints démocratiques et de pression occidentale.

Certains analystes ont souligné l’impossibilité de cette transposition au point que, en ce moment, l’idée du modèle turc est devenue une possibilité plutôt qu’un impératif. Reste que la réaction presque automatique des grands de ce monde, parmi lesquels Hillary Clinton et Nicolas Sarkozy, est de recommander le «modèle turc» et de le lier à une rhétorique des réformes et de développement pour le monde arabe.

Cet empressement résonne comme une réponse automatique à une peur viscérale de l’Ouest, qui présume avec une arrogance difficile à ignorer un déterminisme inéluctable selon lequel les sociétés islamiques ont pour seule destination l’extrémisme et l’autocratie.

Pourquoi? Par leurs aspirations et structures d’allégeance, les sociétés influencées par l’islam sont profondément distinctes des réseaux de loyauté et de contrôle propres à l’Etat occidental moderne. Ce dernier s’est constitué en grande partie à travers un processus de contestation et d’équilibre entre les acteurs-compétiteurs du pouvoir. Les entités politiques liées à l’islam mettent beaucoup plus l’accent sur la cooptation au pouvoir et la négociation. Un modèle imposé de l’extérieur pousse à la perversion de ces pratiques puisque l’on tend à les exclure ou à les ignorer.

Le Modèle est une forme idéale chère à l’Occident, fascinant par sa simplicité qui conserve l’essentiel de ce qui «fonctionne». La tentation est permanente de l’appliquer comme solution là où une énigme paraît ressembler à un autre.

Ainsi, les réactions occidentales au Printemps arabe nous rappellent la Révolte arabe, menée au nom d’un modèle occidental par excellence, le nationalisme et son pendant, l’Etat-nation.

En 1916, alors que la désintégration de l’Homme malade de l’Europe avait commencé, les allégeances tribales et religieuses le disputaient aux élans nationalistes. Le nationalisme arabe était modéré et existait parmi d’autres mouvements de l’Empire ottoman. L’intervention, toujours bienveillante, de la Grande-Bretagne et de la France a donné des ailes et des armes à Hussein Bin Ali, qui voulait créer un Etat arabe uni, s’étendant d’Alep en Syrie à Aden au Yémen. Sans le support idéologique du nationalisme prônant une nation arabe, avec une langue et une culture uniques, inspirant l’idéal d’un Etat indépendant, cette opération aurait été dure à accomplir, vu les multiples divisions qui marquaient un espace si vaste. 1918 vit la victoire des troupes arabes soutenues par les Alliés contre l’Empire ottoman et, donc, l’indépendance des territoires désirés.

Au nom d’encore un autre modèle, la démocratie, la France et la Grande-Bretagne, reniant leurs promesses de guerre d’un Etat arabe unitaire, ont partagé les territoires en mandats qui de­vaient être «préparés» pour la réception de la démocratie. Au gré de l’histoire contemporaine, ces partages ont donné naissance aux Etats arabes modernes inscrits dans l’évolution globale des relations internationales. Ils font partie de ceux qui ont longtemps reçu des fonds des programmes de développement pour consolider la démocratie et leurs économies, selon un modèle occidental. Mais aussi de forts subsides de pays comme les Etats-Unis pour renforcer la stabilité à travers l’armée et contre une menace islamiste. Ce que ces fonds ont renforcé, c’était surtout des stratégies visant à simuler le modèle. Derrière cette façade, les abus et les pratiques le contredisaient nettement.

L’histoire contemporaine des Etats du Moyen-Orient démontre l’échec retentissant de l’application d’un modèle sans tenir compte des spécificités du terrain; elle montre aussi que la peur de la différence engendre, par son désir d’annuler l’altérité, bien plus de complications que la tentative de comprendre et d’accepter les éléments qui sont étrangers. On dit que le charme d’un modèle, c’est sa simplicité, d’où une élégance découle. Il serait peut-être temps d’envisager de le compliquer avec un peu d’opulence orientale.
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MessagePosté le: 01 Déc 2011 23:28    Sujet du message: Répondre en citant

Les islamistes en Egypte affirment prendre AKP comme modèle !

Soit, mais il semble qu'il y ait des Turcs qui éprouvent de cela une fierté !

Mon Dieux où va-t-on?
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MessagePosté le: 06 Déc 2011 15:32    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Les islamistes en Egypte affirment prendre AKP comme modèle !

Soit, mais il semble qu'il y ait des Turcs qui éprouvent de cela une fierté !


Certains turcs ont la fâcheuse tendance d'être fiers là où il n'y a vraiment pas de quoi!
Et.......d'ignorer, voire mépriser ceux et celles qui font la fierté de la Turquie, notamment dans les domaines de l'art et de la littérature : Nazim Hikmet, Fazil Say, Idil biret, Suna Kan..... Qui connait d'ailleurs ces deux dernières, dans la génération actuelle?
En Tunisie, le parti dominant actuel s'inspire aussi de l'AKP qui a fait des émules grâce à une nouvelles stratégie (ou stratagème) US qui veut redorer le blason avec un "islam modéré" s'opposant aux extrémistes d'El-Kaida et consorts, qui étaient aussi sa propre création....
Le père-fondateur de la Tunisie indépendante, Habib Bourgiba s'était inspiré ouvertement de la Turquie d'Atatürk en édictant des lois laïques consacrant l'égalité de l'homme et de la femme dans un environnement dominé par l'islam, ce qui fut un cas unique dans un pays arabe. Son successeur Ben Ali a foiré, en mettant ses intérêts de clan au dessus des intérêts nationaux et asservi son peuple. Dans un contexte différents, les libéraux turcs ont fait le lit de l'AKP....
Les "fiers imbéciles" ont fort bien intériorisé les instruments de leur propre asservissement.......
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MessagePosté le: 22 Mar 2012 3:15    Sujet du message: Répondre en citant

Curieux!!! pas de réaction à ces propos...alors je déterre le topic en espérant que des gens réagissent..........
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