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Des jeunes Turcs seront les hôtes du collège Vauban pendant une semaine

Sud-Ouest - 01/09/2009

Des airs de Turquie

Le collège Sébastien-Vauban de Blaye va pouvoir hisser le drapeau de la Turquie à la rentrée ! Dans le cadre de la Saison de la Turquie en France et en Gironde, le collège va accueillir cinq jeunes Turcs, entre les dimanche 13 et 20 septembre. Ceux-ci sont scolarisés à Terme, près de Samsun, la principale ville de la Mer noire, en Turquie.

Cinq Blayais en Turquie

Cinq élèves du collège Vauban feront ensuite le chemin inverse, en octobre, et seront logés chez des familles de Terme.
Le Conseil général a en effet conclu un partenariat avec la Chambre économique de cette ville, afin de monter un projet commun autour des vins de Gironde et des noisettes de Samsun.

Les cinq collégiens de Terme seront d'ailleurs présents lors du lancement officiel de la Saison de la Turquie, qui aura lieu le lundi 14 septembre dans les locaux du Conseil général. Par ailleurs, le collège Sébastien-Vauban accueillera à la rentrée un jeune assistant turc. Il restera à Blaye toute l'année scolaire.


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Turquie-Arménie : questions autour d'un rapprochement

Le Monde - 01/09/2009

La Turquie et l'Arménie ont rendu public, dans la nuit du lundi 31 août au mardi 1er septembre, un double protocole ou la "feuille de route" sur l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays et sur le développement de relations bilatérales.

Un an après la "diplomatie du football" – le président turc Abdullah Gül s'était rendu à Erevan à l'invitation de son homologue arménien, Serge Sarkissian, pour assister au match de football Arménie-Turquie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2010 – et quatre mois après la déclaration de Berne, du 22 avril, sur la mise en place d'une "feuille de route" sans condition entre les deux pays, Erevan et Ankara ont renouvelé leur engagement d'ouverture. La publication de cette "feuille de route" intervient à six semaines du match retour Turquie-Arménie, pour lequel le président arménien n'a toujours pas confirmé sa présence, à Kayseri, le 14 octobre.

Dans un effort de clarification, les deux Etats ont pris en compte l'ensemble des problèmes bilatéraux et se sont engagés à les régler dans les temps impartis. Les consultations bilatérales s'achèveront d'ici à six semaines. Elles devraient aboutir à la signature des deux protocoles, soumis ensuite aux parlements respectifs pour ratification.



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La Turquie et l’Arménie s’apprêtent à tourner la page d’un siècle de discorde

fr.euronews.net - 01/09/2009


Ankara et Erevan ont convenu ce lundi de mener des négociations en vue d‘établir des relations diplomatiques. Les discussions doivent aboutir dans un premier temps à la signature d’un protocole d’accord, et ce, dans un délai de six semaines. Ensuite, les parlements des deux pays seront appelés à ratifier le document. Voilà donc ce que précise le communiqué officiel publié conjointement par les autorités turques et arméniennes.
Depuis l’indépendance de l’Arménie en 1991, jamais les deux voisins n’ont eu de relations diplomatiques.

Le rapprochement a commencé à s’opérer l’an dernier. A l’occasion d’un match de football entre les deux équipes nationales, le président turc s‘était rendu à Erevan, et il s‘était entretenu avec son homologue arménien.

Le différend entre les deux pays porte principalement sur la polémique autour du massacre des populations arméniennes, dans l’empire ottoman, durant la Première guerre mondiale. Erevan parle d’un “génocide” ayant fait plus d’un million et demi de morts. Pour Ankara, il n’y a pas eu plus de 500 000 morts.

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Ankara veut régler les conflits larvés du Sud-Caucase

Reuters/Mohammed Ameen - 01/09/2009

Nicosie - La Turquie veut aller au-delà de l'établissement de relations diplomatiques avec l'Arménie et normaliser les relations dans tout le Sud-Caucase, déclare le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, dans une interview accordée tard lundi soir à l'agence Reuters.

Dans une interview accordée tard lundi soir à l'agence Reuters, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a expliqué que la Turquie voulait aller au-delà de l'établissement de relations diplomatiques avec l'Arménie et normaliser les relations dans tout le Sud-Caucase.

Par un communiqué commun diffusé lundi, l'Arménie et la Turquie se sont rapprochés d'une normalisation de leurs relations et d'une réouverture de leur frontière commune en se donnant six semaines pour y parvenir.

Mais Ankara ne veut pas en rester là. "C'est un processus et lorsqu'il aura été mené à son terme, de nombreuses frontières s'ouvriront, pas seulement la frontière turco-arménienne", souligne Davutoglu dans cette interview accordée entre Damas et Nicosie, en marge d'un déplacement au Proche-Orient.

Le ministre turc a ainsi spécifiquement évoqué la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, allié à majorité musulman de la Turquie.

C'est précisément en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan que la Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993. L'URSS venait d'éclater, et ces deux anciennes républiques soviétiques s'affrontaient sur la question du Haut-Karabakh, enclave arménienne où des séparatistes soutenus par l'armée arménienne combattaient les forces azéries.

"Nous voulons normaliser nos relations avec l'Arménie, mais nous voulons aussi une normalisation entière des relations dans le Sud-Caucase, y compris au Haut-Karabakh", insiste Davutoglu.

"Cela apporterait à notre région une paix stable et durable et de la stabilisation. Le Caucase a déjà beaucoup souffert des tensions ethniques et des conflits larvés", ajoute-t-il.

Le rétablissement de liens diplomatiques avec l'Arménie pourrait aussi améliorer les chances turques d'adhésion à l'Union européenne.

Ce serait également un facteur de stabilisation dans une région véritable carrefour de l'approvisionnement en énergie de pays européens.

"Nous savons pertinemment de nos expériences dans le Caucase et dans les Balkans que les conflits larvés sont comme des bombes entre nos mains et que si nous ne pouvons pas les contrôler, ils peuvent nous exploser au visage", ajoute le ministre turc.

"Nous espérons qu'avec cette initiative, la communauté internationale va se concentrer sur les conflits larvés de la région, notamment le Haut-Karabakh", poursuit-il.

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Arrivée du ministre turc des affaires étrangères à Bagdad

Xinhua - 01/09/2009

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu est arrivé lundi à Bagdad pour effectuer une visite officielle en Irak avec pour objectif de désamorcer les tensions entre l'Irak et la Syrie à la suite des allégations de Bagdad selon lesquelles Damas abritait des insurgés responsables des attentats au camion piégé à Bagdad, a rapporté la télévision officielle de l'Irak.

M. Davutoglu doit rencontrer le président irakien Jalal Talabani et le Premier ministre Nuri al-Maliki, ainsi que son homologue irakien Hoshyar Zebari, a rapporté la télévision d'Etat de l'Irak.

Le ministre turc des AE effectuerait une visite similaire à Damas plus tard afin d'y rencontrer des responsables syriens avec pour objectif de régler la dernière dispute entre les deux pays voisins.

Bagdad a accusé Damas d'avoir abrité des partisans de Saddam Hussein, dont celui qui aurait été derrière un des deux attentats meurtriers qui ont tué 95 personnes et en ont blessé 600 autres le 19 août.

Le 25 août, l'Irak a rappelé son ambassadeur à Damas, et la Syrie a riposté quelques heures plus tard en rappelant son ambassadeur de Bagdad.

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Rien ne va plus entre l'Irak et la Syrie ! La Turquie médiatrice...

RFI - 01/09/2009

Crise ouverte entre l'Irak et la Syrie ! La semaine dernière, l'Irak a rappelé son ambassadeur à Damas. Quelques heures plus tard, la Syrie a répliqué en rappelant son représentant à Bagdad. Depuis, la Turquie a lancé une médiation entre les deux pays en dépêchant en Irak le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu. Il se rendra à Damas après son passage à Bagdad lundi.

Pour Bagdad aucun doute : 90% des terroristes qui sévissent en Irak se sont infiltrés par le territoire syrien. Le Premier ministre Nouri el Maliki demande également l'extradiction de deux personnalités sunnites, ancien membres du parti Baas, qu'il tient pour responsables du double attentat le 19 août dernier, contre les ministères des Affaires Etrangères et des Finances. Les attentats avaient fait 95 morts.

Le président syrien Bachar al-Assad a répondu : « La Syrie est accusée de tuer des Irakiens alors qu'elle accueille 1 million 200.000 réfugiés irakiens, à la demande de l'Irak. Ces accusations sont immorales et sont à caractère politique. »

Le président syrien réclame aussi des preuves de l'implication des deux personnes incriminées. « Lorsque les accusations ne reposent sur aucune preuve, cela veut dire qu'elles sont illogiques au regard de la loi ». Le président syrien déclare toujours attendre de telles preuves.
L'Irak menace de réclamer la création d'un tribunal international pour juger les responsables d'attentats. Le ton monte donc.

Le ministre turc des Affaires Etrangères Ahmat Davutoglu se rendra ensuite à Damas pour transmettre les doléances de Bagdad. Une crise qui risque de compliquer la donne dans la région et que tout le monde voudrait voir se résoudre par le dialogue plutôt que par l'épreuve de force.

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Istanbul Europa Race Casse-tête pour tous !

Le Telegramme - 01/09/2009

Se sortir du dédale des îles de la Mer Egée n'est pas chose facile, les marins de l'Istanbul Europa Race en font la douloureuse expérience.

Cette première étape de l'Istanbul Europa Race est en train de virer à la guerre des nerfs. Depuis leur entrée en Mer Egée dimanche matin, les six équipages se sont en effet mués en slalomeurs des mers, tentant, autant que possible, de se déjouer des pièges tendus par les îles. A ce jeu-là, si toutes les inspirations stratégiques sont les bienvenues, il faut souvent accepter de perdre pour regagner ensuite. Nul n'échappe à la règle. Ainsi, le leader de ces dernières heures, Kito de Pavant, confiait-il, hier, avoir connu une neutralisation de sa trajectoire pendant deux heures. La faute à un gros caillou venant perturber le vent de la Vache. Du côté de ses poursuivants aussi, les déconvenues et autres surprises parfois désagréables sont venues troubler une vision idyllique. Mais à y regarder la valse des positions et surtout des écarts, on sait que rien n'est figé. La stratégie à très court terme s'organise et on tente de limiter les dégâts.

«Groupe Bel» prend ses distances

La quasi absence du Meltem, ce vent caractéristique de la zone soufflant à cette période de l'année et pouvant aller jusqu'à 50 noeuds, est désormais une donnée intégrée et l'idée consiste à perdre le moins possible le long des îles. Dans des vents flirtant péniblement avec les dix noeuds, envisager une option radicale n'est pas à l'ordre jour, d'autant qu'en tout l'incertitude plane. Mais pour le moment, «Groupe Bel» possède un micro matelas que, dans de telles circonstances, il convient de préserver comme une grande richesse, d'autant que le souffle des quatre plus proches poursuivants pourrait vite se faire sentir. Pour y échapper, le monocoque rouge a pris le parti d'un passage entre la pointe du Péloponnèse et l'île de Cythère quand Michel Desjoyeaux, Roland Jourdain, Guillermo Altadill et Jean-Pierre Dick tricotent dans l'est.

A qui les Dieux grecs donneront-ils raison ? Le choix ne sera pas aisé tant les prétendants ont les arguments pour les séduire. En effet, même si le commandement échappe pour l'heure à ces quatre équipages, aucun n'affiche d'inquiétude particulière quant au caractère définitif du classement. Au contraire, là où les bulles coincent parfois les marins, s'organise la vie du bord. Dans des moments difficiles pour les nerfs, les hommes se soudent et achèvent de se découvrir.

Ainsi, Français, Espagnols, Hollandais, Américains et Irlandais sont-ils tous embarqués dans la même galère... POINTAGE, hier à 18 h : 1. Groupe Bel (Kito de Pavant) à 1.000,1 milles de l'arrivée; 2. Foncia (Michel Desjoyeaux) à 28,7 milles du leader; 3. 1876 (Guillermo Altadill) à 33,7 m; 4. Veolia Environnement (Roland Jourdain) à 33,9 m; 5. Paprec Virbac 2 (Jean-Pierre Dick) à 47,6 m; 6. DCNS (Marc Thiercelin) à 91,8 m.