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En attendant les nuages

 
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berturk
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Inscrit le: 20 Avr 2006
Messages: 9
Localisation: paris

MessagePosté le: 20 Avr 2006 15:28    Sujet du message: En attendant les nuages Répondre en citant

En 1975, dans le petit village côtier de Tirebolu (Tripoli) près de Trabzon (Trébizonde) sur la mer Noire, Ayse assiste aux derniers instants de sa sœur adoptive Selma, avant de sombrer dans un mutisme total et le plus parfait isolement. C’est alors que débarque d’un dolmus, Tanakis, militant grec communiste exilé en URSS à la recherche de ses origines. Histoire et mémoire refoulées surgissent alors et Ayse alias Eleni n’a qu’une envie : retrouver son frère Niko perdu de vue depuis plus de cinquante ans. Elle y parviendra bien sûr en se réconciliant ainsi avec son passé et son frère qui a reconstruit une nouvelle existence à Thessalonique après la «Longue marche » de 1916. Il y a beaucoup à dire sur le film de Yesim Ustaoglu. La première est qu’il faut aller voir cette œuvre d’une beauté et d’une esthétique irréprochables, tournée en décors naturels et avec des acteurs de la vie quotidienne, jouant leurs propres rôles. Et ce, en dépit des clichés – l’anticommunisme des années soixante-dix et le bourrage de crâne nationaliste des enfants à l’école primaire et même si le film prend parfois des allures de documentaire ethnographique avec par exemple la montée vers les pâturages ou la scène du mariage. La réalisatrice qui semble attachée à pourfendre l’idée réductrice d’une nation homogène – c’est son deuxième film « identitaire » (Le premier était consacré aux Kurdes) s’est inspirée du roman Tamana de l’écrivain grec Georges Andréadis.

Elle dit, dans une plaquette de présentation destinée aux journalistes, vouloir montrer l’aspiration universelle des éxilés à vouloir retrouver leurs racines. Ce but est louable, surtout si ce film peut aider la Turquie à assumer son passé pour aborder l’avenir. Mais il n’est pas sûr que la perception qu’en auront les européens soit la même, dans la mesure où cet épisode de la fin de l’Empire ottoman leur est totalement inconnu (comme il l’est des Turcs d’ailleurs) et que dans l’imaginaire collectif, ces derniers ne sont que des envahisseurs et des barbares.

Il y a beaucoup à parier que ce film sera, surtout en France, instrumentalisé par les turcosceptiques contre la Turquie. A quand un film sur Turcs expulsés de Grèce ou de Bulgarie ? Quand comprendra t on qu’aucun peuple ne détient le monopole du martyrologe ni de la monstruosité ou de l’infamie ? La soirée d’avant première qui avait lieu à Paris ce 13 avril au cinéma Saint André des arts a été suivie d’un débat sous forme de questions réponses auquel participaient, outre la réalisatrice, MM. Bruneau et Pantazoglu, enseignants chercheurs.

Celui-ci fut assez plat et n’a donné lieu qu’à des échanges de lieux communs dans une salle aux trois quart pleine. J’ai regretté que Mme Ustaoglu ne se soit exprimée qu’en anglais ; que ses propos aient été très en retrait de ce qu’elle avait écrit dans le support promotionnel du film ; et qu’enfin les rares Turcs présents ne se soient pas exprimés. Timidité ? Ou, bien ce que je crains plutôt une forme d’autocensure latente….

Bernard Delmas.
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