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« Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie »
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bendeniz
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MessagePosté le: 16 Jan 2016 16:15    Sujet du message: « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » Répondre en citant

Groupe de travail international (GIT)
« Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie »
Conférence de Presse & Réunion de solidarité

Lundi 18 JANVIER
19h - 21h

Amphitéâtre François Furet
105 Bd Raspail 75006 PARIS


Prétextant une pétition dénonçant la violence d'Etat dans les villes kurdes de Turquie, le pouvoir d'Erdogan a lancé depuis quelque jours une campagne d'intimidation à l'encontre des chercheurs et universitaires du pays. Le vocabulaire utilisé par le Président turc et ses proches ("trahison", "cinquième colonne", "forces obscures", "brouillons d'intellectuels"), la campagne de presse d'une rare virulence et les gardes à vue à répétition, nécessite une mobilisation des universitaires en France et dans le monde. Cette conférence de presse et la réunion qui la suivra aura pour objectif d'informer la presse des menaces qui pèsent sur les universités en Turquie, ainsi que de réfléchir collectivement aux actions de solidarité avec nos collègues poursuivis.
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bendeniz
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MessagePosté le: 21 Jan 2016 1:34    Sujet du message: Répondre en citant

la suite

https://www.youtube.com/embed/IRKqK94o6Ds
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bendeniz
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MessagePosté le: 11 Mar 2017 1:35    Sujet du message: Répondre en citant

J'apprécie beaucoup ce site, rare espace de liberté d'expression quand il s'agit de la Turquie où les divisions deviennent de plus en plus tranchant.

Je suis content de trouver le papier sur le cas des universitaires :
http://www.ataturquie.fr/turquie-de-la-repression-au-suicide

Vous pouvez toujours signer ce texte :
https://www.change.org/p/du-lynchage-%C3%A0-la-mort-la-descente-aux-enfers-des-universitaires-de-turquie
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bendeniz
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MessagePosté le: 23 Mar 2017 21:46    Sujet du message: Répondre en citant

Contre la répression des universitaires en Turquie

21 MARS 2017
PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART ÉDITION :

« Alors que les nouvelles autour de la répression des universitaires et de la liberté d’expression en Turquie se succèdent de manière inquiétante », rappellent Morgane Dujmovic, Elen Le Chêne, Chiara Pettenella, Sarah Sajn, universitaires solidaires, « il devient urgent d’informer, de dénoncer et de s’opposer à cette répression le plus efficacement possible ».


Cher-e-s collègues,

En Turquie, le 7 février dernier, le gouvernement ordonnait par décret la révocation de 330 universitaires de 48 universités du pays.

Cette purge d’une ampleur sans précédent au sein du milieu universitaire s’accompagne d’une suppression du droit à un procès équitable et à une procédure régulière dans le cadre de l’état d’urgence, d’une confiscation de leur passeport et d’une interdiction à vie d’exercer dans la fonction publique. Le 22 février dernier, l'historienne Noémi Lévy-Aksu, chercheuse associée au Cetobac (EHESS) et à l'Institut Français d'Etudes Anatoliennes (IFEA, Istanbul), et le sociologue Ali Abbas, ont par ailleurs été limogés de l'Université de Boğaziçi (Istanbul). Leur permis de travail a été annulé par le Conseil de l'Enseignement Supérieur (YÖK). Une manifestation de soutien s'est tenue dans l'enceinte de Boğaziçi le lundi 13 mars. Vous trouverez ici le texte (en anglais) du discours prononcé par Noémi Lévy-Aksu devant ses collègues et étudiants, le 10 mars dernier, et ici la vidéo.

Suite à la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016, le nombre de licenciements d’universitaires s’élève désormais à 4 811, sur un total d’environ 130 000 fonctionnaires limogés ou suspendus (dont 30 000 enseignants du primaire et du secondaire mais également des policiers, des magistrats, des militaires, etc.). Syndicalistes, journalistes et avocats sont également touchés de plein fouet par les purges et la répression.

Les chiffres sont considérables et les conséquences de cette répression désastreuses pour la vie des universitaires. Le 25 février dernier, nous apprenions le suicide de Mehmet Fatih Traş, assistant chercheur à la faculté des sciences économiques et administratives de l’Université de Çukurova, signataire de la pétition pour la paix (voir ci-dessous). Une lettre ouverte, portée par un collectif d'universitaires en France, a été publiée dans Libération le 9 mars dernier.

Les conséquences sont également dramatiques pour l’enseignement supérieur (112 universités du pays ont été affectées par les purges), le pluralisme académique et la liberté d’expression en Turquie. A l’université d’Ankara, 66 cours ne peuvent plus être dispensés tandis que 127 étudiants se retrouvent privés d’un suivi scientifique et pédagogique pour la préparation d’une thèse ou d’un mémoire.

Une majorité des universitaires licenciés le 7 février dernier (184 sur 330) sont signataires de la pétition Nous ne serons pas complices de ce crime ! du collectif des Universitaires pour la Paix qui avait, en janvier 2016, recueilli le soutien de 1 128 universitaires (s’élevant désormais à 2 212). Cette pétition dénonçait les opérations militaires menées depuis juillet 2015 par l’armée turque contre les Kurdes dans le sud-est du pays, opérations qui sont toujours d'actualité (voir le rapport de l'ONU rendu public le 10 mars dernier et dénonçant les graves violations des droits de l'homme dans la région, sur la période de juillet à décembre 2016). Au lendemain de la mise en circulation de cette pétition, des menaces verbales ou physiques, des mesures punitives mises en place par le YÖK et le Conseil scientifique et technologique (Tübitak), des interdictions de quitter le territoire, des licenciements, des poursuites administratives et judiciaires pour « terrorisme » ou « complicité de terrorisme » ont frappé la communauté universitaire de Turquie.

A ce jour, 312 des 330 Universitaires pour la Paix ont été limogés.

La répression s’est par la suite aggravée, au lendemain de la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016, avec la publication de plusieurs décrets gouvernementaux, autorisés par l’état d’urgence, réduisant au silence toutes formes d’opposition et de critiques à la politique gouvernementale. Les universitaires révoqués l’ont été sous prétexte d’un lien supposé à une « organisation terroriste », en référence à la confrérie Gülen, que le gouvernement turc accuse d’avoir organisé la tentative coup d’État, ou au PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan). Ces universitaires sont en grande partie des Universitaires pour la Paix ou membres du Syndicat des Travailleurs de l’Enseignement et de la Recherche, Eğitim-Sen. Pour dénoncer cette purge d’envergure, ce syndicat a organisé le 10 février dernier des manifestations dans plusieurs villes du pays, parfois violemment réprimées, comme à l’université d’Ankara où la police a procédé à l’interpellation d’une dizaine d’universitaires, placés en détention provisoire, et relâchés depuis.

Alors que les nouvelles autour de la répression des universitaires et de la liberté d’expression en Turquie se succèdent de manière inquiétante, la presse et les médias européens n’ont pas ou très peu relayé ces informations. Il devient urgent d’informer, de dénoncer et de s’opposer à cette répression le plus efficacement possible.

Nous relayons en ce sens différents appels à la solidarité de nos collègues enseignants-chercheurs et étudiants de Turquie :

1. Les étudiants de Siyasal, faculté de science politique de l’Université d’Ankara, la plus touchée par les purges, ont depuis plus de deux semaines multiplié, aux côtés des universitaires licenciés et solidaires, les actions dénonçant la révocation de leurs enseignants dans le cadre de la campagne « Non, nous ne partons pas » : boycott des cours, occupation du campus, lecture d’extraits d’ouvrages des universitaires licenciés (« Nous lisons nos professeurs »).
Ils ont par ailleurs lancé un appel international invitant à prendre des photos ou des vidéos pour exprimer sa solidarité et diffuser leurs messages. Ils nous enjoignent à reprendre leurs slogans : « Siyasal est partout », « Non, nous ne partons pas », « Ne touchez pas à mon professeur », etc. Deux groupes Facebook relaient les initiatives menées par la communauté universitaire et étudiante en Turquie et à l’étranger : They do not leave and they are not alone (en anglais) ; Siyasal Her Yerde (en turc).

En France, les doctorants de Sciences Po Aix et des étudiants de l'Université de Lille 3 ont contribué à cette campagne, en élargissant leurs messages de soutien à tous les universitaires de Turquie. Vous pouvez également participer à cette action et partager vos photos sur les réseaux sociaux et avec les médias.

2. Il est par ailleurs urgent d’assurer la continuité des activités scientifiques des universitaires de Turquie. Une des solutions consiste à monter des appels à projet n’exigeant pas le déplacement des universitaires limogés. Privés de leur liberté de circulation, les universitaires turcs ont souligné l’efficacité de programmes de recherche financés par des institutions/universités européennes mais réalisés en Turquie.

3. Des « fonds de solidarité » pour soutenir les personnes licenciées ont par ailleurs été constitués pour leur permettre de poursuivre leur recherche, de payer les frais de justice ou tout simplement de vivre décemment. Vous pouvez procéder à un virement sur les fonds de solidarité d’Eğitim-Sen (pour les universités publiques) et de SAV (Association des recherches en sciences sociales - pour les universités privées), dont voici les références :

SAV - Institute for Social Research
Türkiye İş Bankası Galatasaray - Beyoğlu Branch (1011)
EURO Account IBAN NO: TR4900 0640 0000 2101 1344 2562


Eğitim Sen
ING Bank
Avenue Marnix 24,1000 Brussels, Belgium
IBAN: BE05 3101 0061 7075
SWIFT/BIC: BBRUBEBB
Please indicate “UAA Egitim Sen” in communication.



Enfin, pour vous tenir informé.e.s de la situation et des actions mises en œuvre, vous pouvez vous abonner au fil d’information créé par le Comité de Coordination en France des actions en faveur des universitaires turcs pour la paix (CCFR/BAK et CISUP). Il vous suffit de nous envoyer une demande d’inscription à univpaca@gmail.com.

Nous comptons sur votre mobilisation pour faire circuler le plus largement possible cet appel à la solidarité dans vos réseaux.



***

Par ailleurs, le 25 janvier dernier, après 19 ans de procédure et 4 acquittements, la plus haute juridiction turque a requis la perpétuité contre la sociologue turque Pinar Selek.

Le mardi 7 mars dernier, le comité de soutien de Pinar Selek organisait une conférence de presse à Nice, en présence de l'enseignant-chercheure (plus de détails ci-dessous).

Cette conférence de presse a été l'occasion de communiquer sur la demande par le procureur de la Cour de Cassation de l’annulation de la quatrième décision d’acquittement prononcée en 2014 contre l'universitaire Pinar Selek.

Alors qu'elle conduisait des recherches sur l’engagement des militants kurdes, Pinar Selek avait été incarcérée le 11 juillet 1998 à Istanbul pour complicité avec le PKK et torturée pour qu'elle livre les noms de ses enquêté.e.s. Inculpée par la suite pour attentat terroriste, elle est accusée d’avoir, le 9 juillet 1998, déposé une bombe ayant causé la mort de sept personnes au marché aux épices d’Istanbul. Selon plusieurs rapports d'experts, cette explosion était accidentelle, provoquée par une bouteille de gaz. Pinar Selek est libérée en 2000, faute de preuves tangibles. Pinar Selek a été jugée et acquittée à trois reprises en 2006, 2008 et 2011. Exilée en France depuis 2011, elle enseigne aujourd'hui la science politique à l'Université de Nice Sophia Antipolis.

Pour plus d'informations, voir le site Pinar Selek

Pour adhérer au comité de soutien, veuillez adresser un mail à : ldh.nice@ldh-france.org

Restons mobilisé.e.s et solidaires.



Universitaires Solidaires

Sarah Sajn, CHERPA, Sciences Po Aix
Morgane Dujmovic, TELEMME, AMU-CNRS
Chiara Pettenella, CHERPA, Sciences Po Aix
Elen Le Chêne, CHERPA, Sciences Po Aix

Source :
https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210317/contre-la-repression-des-universitaires-en-turquie
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MessagePosté le: 02 Avr 2017 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

La chasse aux sorciers au niveau international :

Citation:

Je vous transmets la traduction en français des infos mises à jour sur l'amplification des exclusions des universitaires turcs
Nora Seni


Le Conseil de la recherche scientifique et technique de Turquie (TUBITAK) a diffusé le 24 mars une circulaire auprès de toutes les revues à comité de lecture, y compris auprès des périodiques internationaux listés par le Réseau académique et Centre de d'Information turc (ULAKBAL). Cette circulaire exige des revues qu'elles "reconsidèrent la composition de leur comité de rédaction, de leur conseil scientifique et de prendre les mesures adéquates pour en extraire les universitaires exclus de la fonction publique, licenciés ou mis à pied. La responsabilité en incombe à la direction de ces revues et toute modification devra être signalée à la direction de ULAKBAL, Centre d'Information

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MessagePosté le: 06 Avr 2017 22:54    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui passe en Turquie et particulièrement dans l'éducation aura des conséquences néfastes, certes Erdogan ne sera plus là (je lui souhaite, très sincèrement, une longue vie afin qu'il puisse un jour être jugé devant un tribunal digne de ce nom) mais les tous noirs causés par son régime va éloigner la Turquie des pays émergents. Par exemple la Corée de Sud, pays nettement plus pauvre que la Turquie va la doubler...

La presse anglophone aussi fait état des purges dans les universités; à titre d'exemple :
https://www.turkishminute.com/2017/04/06/yok-cancels-work-permit-british-academic-signed-peace-declaration/?utm_content=buffera2bd6&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
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MessagePosté le: 19 Avr 2017 23:37    Sujet du message: Répondre en citant

prise de position de l’Université de Poitiers




Solidarité avec les universitaires de Turquie : prise de position de l’Université de Poitiers

Publié le 19/04/2017 par Christelle Rabier


Motion du Conseil d’administration de l’université de Poitiers du 14 avril 2017


Le conseil d’administration de l’Université de Poitiers a voté à l’unanimité la motion de soutien aux universitaires de Turquie :

Vu la radiation de plusieurs milliers d’universitaires turc/que.s depuis juillet 2016;

vu leur absence de revenu et l’impossibilité qui leur est faite d’accéder aux moyens de poursuivre leurs travaux de recherche ;

vu les menaces qui pèsent sur nombre d’entre eux/elles, dont celle de rejoindre les plus de 40 000 prisonnier.e.s politiques ;

vu l’importance de développer dialogues et coopérations entre les sociétés turque et française,
et de défendre les libertés académiques de recherche et d’enseignement.

L’université de Poitiers :
s’engage à développer les coopérations universitaires avec les établissements et les collègues turc/que.s,
s’engage à favoriser l’accueil et l’emploi des collègues turc/que.s réfugié.e.s en France ou cherchant à s’y réfugier,
s’engage à favoriser l’accueil et l’inscription des étudiant.e.s réfugié.e.s en France ou cherchant à s’y réfugier, demande au gouvernement de redimensionner à la hauteur des besoins le Programme d’Aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil.




https://academia.hypotheses.org/3062

.
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MessagePosté le: 27 Avr 2017 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous invite à lire l'appel de Tuna Altintel paru dans mediapart sur la répression des scientifiques par le biais de TUBITAK (équivalent du CNRS en Turquie)

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/170417/tuebitak-organisme-scientifique-ou-outil-politique

Tübitak: organisme scientifique ou outil politique?
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MessagePosté le: 27 Avr 2017 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous invite à lire l'appel de Tuna Altintel paru dans mediapart sur la répression des scientifiques par le biais de TUBITAK (équivalent du CNRS en Turquie)

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/170417/tuebitak-organisme-scientifique-ou-outil-politique

Tübitak: organisme scientifique ou outil politique?
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MessagePosté le: 11 Mai 2017 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Afin de sauver deux vies gâchées (entre autres) par le pouvoir en Turquie

Citation:

Nuriye et Semih, ont besoin de votre soutien !

Les enseignants limogés Nuriye Gülmen et Semih Özakça sont rentré dans une phase critique de leur grève de la faim. Nos amies ont décidé de faire une grève de la faim depuis plus de 60 jours pour s'opposer à leur licenciement depuis les vagues de purges en Turquie, en raison des nouveaux décrets déclarés par le gouvernement et ils dénoncent l'attitude des autorités totalitaires du gouvernement d'Erdoğan. Les autorités turques ont limogé plus de 4 464 enseignants dans le cadre des purges lancées après la tentative de coup d'Etat en juillet, selon un décret-loi publié, devenu un mode d'exercice de pouvoir autoritaire d'Erdoğan menaçant les opposants et les Kurdes du pays. Depuis l'année 2015, le gouvernement a perpétré un « massacre » au Kurdistan de Turquie avec la déclaration de la guerre contre les forces kurdes. Des crimes contre l’humanité se produisent désormais quotidiennement au Kurdistan dans un silence assourdissant sur lesquels les Universitaires pour la paix ont tiré l'attention, enattirant l'attention sur le massacre et l'exercice de la violence étatique en Turquie et spécialement dans la région kurde. Nous disions : "Nous exigeons que cessent les massacres et l’exil forcé qui frappent les Kurdes et les peuples de ces régions, la levée des couvre-feux, que soient identifiés et sanctionnés ceux qui se sont rendus coupables de violations des droits de l’homme, et la réparation des pertes matérielles et morales subies par les citoyens dans les régions sous couvre-feu.". Nous proposions au gouvernement d'arrêter le massacre, la domination totalitaire et retourner au processus de la paix. Pour cela, nous avons a déclaré que « Bu Suça Ortak Olmayacağız » "Nous, enseignants-chercheurs de Turquie, nous ne serons pas complices de ce crime !" perpétré au Kurdistan. Depuis notre pétition, puis les purges, le gouvernement a commencé à cibler les universitaires comme d'ailleurs les autres citoyens. Les universitaires et les enseignants ont subi un limogeage massif. Depuis le coup d'Etat manqué, plus de 41 000 personnes ont été arrêtées en Turquie et plus de 100 000 limogées ou suspendues, notamment des professeurs, des enseignants et des magistrats. Des dizaines de médias et d'associations ont par ailleurs été fermés et de nombreux journalistes licenciés, emprisonnés. Depuis 2015, le gouvernement AKP s'érige en totalitarisme, aboutissant à ce que des citoyens limogés, ciblés, menacés, emprisonnés sur le sol de la Turquie, en viennent à «une mort lente », en utilisant la grève de la faim.

Nuriye et Semih sont en grève de la faim depuis le 11 mars à Ankara. Ils-elles sont entré-es en résistance dès le mois de novembre 2016, après leur licenciement en novembre 2016. Comme des milliers de fonctionnaires, enseignant-es du primaire à l’université, ou appartenant à d’autres services publics, syndiqué-es ou non, Nuriye et Semih ont été licencié-es dans le cadre des purges politiques menées par Erdoğan. Nombre d’entre eux /elles ont subi l'exil politique et elles ont refusé de se taire et de se soumettre. Ils-elles se sont révolté-es contre les licenciements massifs, contre l’État d’urgence et plus largement contre la répression. Tabassé-es, arrêté-es, placé-es en garde-à-vue, de multiples fois, ils-elles n’ont pas renoncé.L’histoire de résistance de Nuriye Gülmen commence par un sit-in le 9 novembre 2016, à Ankara, sur le boulevard Yüksel. Pour une vingtaine de soutiens et une seule manifestante, plus d’une centaine de policiers anti-émeute ont été déployés, à peine avait-elle commencé à prononcer la première phrase de son communiqué “Je suis une universitaire licenciée". Nos amies Nuriye Gülmen net Semih Özakça comme nous et les autres collègues, se sont trouvés au chômage subitement, comme des centaines de milliers de fonctionnaires licenciés par décret, et projetés dans la précarité, et donc ont décidé de faire une grève de la faim contre le licenciement et l'inégalité gouvernementale depuis plus de 60 jours maintenant. Ces enseignant-es, sont entrée en résistance et après avoir manifesté d’abord seul-es, ont ensuite réuni leurs forces. Ils, elles ont été molestées, frappées, traînées, de nombreuses fois arrêtées, mis-es en garde-à-vue, mais dès qu’ils, elles retrouvent leur libertés, se rendent au lieu de rendez-vous, à Ankara, et recommencent avec détermination leur grève de la faim.

Cette décision de nos ami-es collègues questionne nécessairement la pratique du pouvoir étatique et son langage extravagant et typique qui assume la domination raciale, le crime de guerre, l’enfermement autoritaire, la violence paramilitaire et la torture face à ses citoyens. Leur résistance est emblématique de la situation des opposant-es en Turquie. Des milliers de personnes, syndicalistes, féministes, kurdes ou simplement révolté-es, sont enfermées dans les geôles turques. La réalité de la répression pourrait encore s’aggraver maintenant après le référendum qui donne les pleins pouvoirs à Erdoğan et qui lui permettra de gouverner par décret, le parlement n’étant alors plus qu’une simple chambre d'enregistrement.
Nos collègues annoncent qu'ils n'abandonneront pas les exigences de la grève de la faim sans engagements concrets de la part du gouvernement. Chaque jour que nos amiEs sont contraints de passer en risquant la mort pour leurs droits rapproche un peu plus d'une issue fatale, nous pensons que nous perdons là notre humanité.

C'est une lutte pour la vie, et non pour la mort. Nous invitons tout le monde à réagir.

Ils nous appellent : "Si vous voudrez faire quelque chose pour nous, élevez notre voix!"

Faites cesser les licenciements illégaux et arbitraires.

Nuriye et Semih, ont besoin de votre soutien !


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MessagePosté le: 29 Mai 2017 17:42    Sujet du message: Répondre en citant

” Ils ont pu casser leur porte la nuit mais ils n’ont pas pu casser leur volonté
Ils ont pu les arrêter mais ils n’ont pas pu empêcher la propagation de la résistance.
Maintenant, c’’st bien le moment pour être avec Nuriye et Semih!
Nous nous retrouvons à la "garde de vie" (life watch)”
29 mai Lundi
devant la gare de Creil - 19h30



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cengiz-han
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MessagePosté le: 31 Mai 2017 2:44    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà l'exemple de liberté qui règne dans les universités turques:

Lors de la cérémonie de diplôme, quand les étudiants ouvrent une pancarte où on peut lire
Les diplômes sans cachet sont-ils valables?

Faisant allusion aux bulletins de vote sans cachet admis valables lors du référendum; les forces de sécurités font irruption pour déchirer la pancarte.



https://twitter.com/kacsaatolduorg/status/868486084044390400


.
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MessagePosté le: 08 Juin 2017 17:48    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

La campagne vient d'être lancée. Son site web est à l'adresse

https://academicboycottofturkey.wordpress.com

Pour les signatures,

https://www.change.org/p/call-for-targeted-academic-boycott-of-turkey?recruiter=728843879&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Sur twitter

https://twitter.com/ACADEMICBOYCOTT

Sur facebook

https://www.facebook.com/Academic-Boycott-of-Turkey-1362156170532182/?hc_ref=NEWSFEED&fref=nf

Solidairement,
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cengiz-han
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MessagePosté le: 09 Juin 2017 1:35    Sujet du message: Répondre en citant

A part ODTU, toutes les anciennes universités et aussi Galatasaray (bien que possédant un statut à part) sont sur cette liste!!!

Incroyable.
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bendeniz
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MessagePosté le: 10 Juin 2017 5:11    Sujet du message: Répondre en citant

Il reste encore quelques universités déclarées "non complice"!

Dernière édition par bendeniz le 10 Juin 2017 5:16; édité 1 fois
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