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METULA NEWS AGENCY -Kobané - Syrie - Turquie

 
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 22 Oct 2014 0:40    Sujet du message: METULA NEWS AGENCY -Kobané - Syrie - Turquie Répondre en citant

Du rififi chez les Turcs [1ère de 2 parties] (info # 012010/14) [Analyse]

Par Ferit Ergil © Metula News Agency



Le titre est bien entendu emprunté au célèbre film de Jules Dassin, « Du rififi chez les hommes » datant des années 50 et ayant pour thème la guerre de gangs rivaux qui s'épuisent au terme d'une longue lutte pour s'approprier le magot.



La Turquie d'Erdogan est revenue au-devant de la scène et de l'actualité avec l'intensification de la lutte pour la conquête de Kobané (Ayn-el-Arab), bourgade peuplée de Kurdes de Syrie aux confins de la Turquie, où se déroulent depuis un mois des combats acharnés entre les forces kurdes d'autodéfense et l'Etat Islamique alias DAESH.





Quelques rappels de faits récents



Le gouvernement islamiste d'Erdogan a subi deux secousses successives en 2013, qu'il surmonta avec difficulté : le mouvement de protestation de Gezi Park, au cœur d'Istanbul, qu'il réprima violemment et, plus tard, le scandale de corruption et de détournement de fonds à grande échelle qui toucha ses proches en automne. Les malversations furent révélées au grand jour par son ex-allié établi en Pennsylvanie, le prédicateur Fethullah Gülen, dont les partisans au sein de l'appareil d'Etat (police et justice) furent évincés.



Le mouvement Gülen fut décrété « Etat parallèle » ; une demande d'extradition (qui n'a pas eu de suite jusqu'à présent) a été communiquée à l'administration américaine, et de nombreux suspects furent arrêtés et jugés pour complots contre l'Etat. Parmi ceux-ci, de hauts gradés de l'Armée, dont le chef d'état-major en personne, ainsi que des journalistes et intellectuels laïcs, poursuivis par un appareil de justice à la botte du pouvoir.



Erdogan fit voter au parlement, par sa majorité de l'AKP [parti pour la Justice et le Développement], une loi promulguant l'élection au suffrage universel du Président de la République, ce qui lui ouvrait les portes d'un régime présidentiel et lui assurait les pleins pouvoirs, une fois débarrassé de ses rivaux de tous bords.



Alors que l'islamisation du pays battait son plein, avec des cours obligatoires de religion sunnite dans les écoles, la levée de l'interdit sur le voile islamique, y compris dans les écoles primaires et dans la fonction publique, Erdogan renforçait son soutien aux djihadistes combattant le régime dictatorial de Bachar el Asad, jadis son ami personnel.



Parmi les faits qui firent la une des journaux disposant d'une relative liberté d'expression, fin 2013, citons entre autres, le cas des cargaisons d'armes destinées à l'EI arraisonnées par des gendarmes turcs à la frontière syrienne, et autorisées à reprendre la route après l’intervention des services secrets (MIT) dirigés par un proche d'Erdogan, tandis que les gendarmes étaient arrêtés et poursuivis pour entrave à l'action de l'Etat.



Plus récemment, en juin 2014, tandis que la pression de l'EI s'accentuait à la frontière, en même temps que la débandade de l'Armée régulière irakienne et la prise de Mossoul, 49 personnes du consulat turc de cette ville, dont le consul général, furent capturées par l'organisation terroriste.



Le gouvernement d’Ankara décréta la censure sur toute information concernant les otages, alors que des stands de soutien à l’EI se multipliaient, en pleine rue, dans les quartiers d’Istanbul dirigés par les municipalités de l'AKP.



Certaines boutiques affichaient carrément dans leurs vitrines des T-shirts à l'effigie du Califat.



Ce n'était un mystère pour personne que la Turquie était devenue la plaque tournante de convois de mercenaires et de djihadistes occidentaux vers les zones tenues par les islamistes en Syrie.

Les élections présidentielles d'août dernier se déroulèrent sans surprise, et Erdogan fut élu dès le premier tour, avec la majorité des voix, face à un candidat commun de l'opposition composée du CHP (officiellement social-démocrate), du MHP, nationaliste, et d’un autre candidat du parti HDP, représentant essentiellement les Kurdes. Le candidat commun faisait pâle figure face à Erdogan ; c’était un turco-égyptien, connu comme islamiste lui-même, et bénéficiant de fort peu de sympathie de part de la base laïque du CHP.



Quant au candidat du HDP, Selahattin Demirtas, il menait une campagne axée sur la démocratisation du pays, les droits de la minorité kurde, et rassemblait également les voix de l'extrême gauche et de certains libéraux turcs, mécontents de l'évolution de l'AKP. Demirtas obtint le score de 10% lors de l’élection présidentielle.



Au bout de plusieurs mois de tractations secrètes menées entre le gouvernement Erdogan, par l'intermédiaire du chef des services de renseignements et le leader du PKK (mouvement armé kurde ayant combattu l'armée turque durant 30 ans) Abdullah Öcalan, un accord fut signé en mars 2013 entre les parties.



Il prévoyait l'octroi d'une autonomie accrue aux zones de l'Anatolie orientale, peuplées essentiellement de Kurdes. Öcalan conduisit les négociations (dont l’existence est farouchement niée par Erdogan) depuis sa cellule de prison sur l'île d'Imrali dans la mer Marmara, en Turquie. Il ordonna à ses sympathisants armés d'accepter un cessez-le-feu avec l'Armée turque et de se retirer vers leur bastion du mont Qandil, en Irak, aux confins de la Turquie. L’existence de cet accord explique entre autres la passivité des mouvements kurdes durant les protestations de Gezi Park à Istanbul au printemps et à l’été 2013.





Kobané et Erdogan



Fin septembre 2014, alors que les djihadistes du Califat exécutaient sauvagement les otages occidentaux, les membres du consulat turc de Mossoul furent miraculeusement libérés. Ils regagnèrent le pays, en costume-cravate, souriants et en bonne santé, ce qui suscita des interrogations dans la presse turque.



Certains media opposés au gouvernement parlèrent ouvertement de « farce ». D’autres, acquis à la cause d'Erdogan, firent état d'une intervention des services de renseignement, tandis que la presse occidentale révélait qu'il y avait eu échange d'une centaine de prisonniers du Califat contre les diplomates d’Ankara.



On se trouvait pourtant au cœur de la période où la coalition occidentale était en train de se constituer pour intervenir contre l'EI qui assiégeait Kobané, et les dirigeants turcs exprimaient leur réticence à rejoindre l’alliance, prétextant la situation des otages turcs de Mossoul.



Le 2 octobre, alors que les combats s'intensifiaient à Kobané et que 180 000 Kurdes de Syrie se réfugiaient massivement dans la zone limitrophe sur le territoire turc, à la veille de la grande fête musulmane de l'Aïd et des grands départs au pèlerinage à la Mecque, sous l'insistance des alliés de l'OTAN, le Parlement turc vota une résolution proposée par le gouvernement, autorisant l'envoi de troupes à l'étranger et l'accueil sur son sol de troupes étrangères pour combattre le terrorisme.



Au cours des débats au parlement, les députés de l'opposition CHP et HDP critiquèrent les liens du gouvernement avec l’EI et lui reprochèrent son hypocrisie. Le MHP, ultra nationaliste, votait toutefois en faveur de la résolution.



Durant les premiers jours de la fête de l’Aïd, des troupes furent massées à la frontière, mais les blindés, alignés comme à la parade sur les collines faisant face à Kobané, ne bronchèrent pas. Le franchissement de la frontière fut interdit aux Kurdes assiégés, et Erdogan, face aux critiques de la presse nationale et internationale, déclara que « si l'Armée turque s'engageait, ce serait pour avancer jusqu'à Damas, et renverser le dictateur Assad » !





A suivre…



http://www.menapress.org/





Du rififi chez les Turcs [2ème de 2 parties] (info # 012110/14) [Analyse]

Par Ferit Ergil © Metula News Agency



Les jours suivants virent une grande flambée de violence en Turquie. Les manifestants, en majorité kurdes, affrontèrent violemment les forces de l'ordre qui répliquèrent avec brutalité.



Des combats opposèrent dans la ville de Diyarbakir, bastion kurde dans le Sud-Est, les militants kurdes à ceux de l’Hüda-par [en entier Hür Dava Partisi, littéralement, "le Parti de la Cause Libre"], un mouvement de djihadistes kurdes sunnites membres du Hezbollah turc.



Les métropoles de l'Ouest comme de l'Est s'enflammèrent, le couvre-feu fut décrété dans plusieurs villes, des statues d'Atatürk furent déboulonnées et brûlées, des bâtiments publics et des écoles saccagés, des supermarchés pillés.



Tandis que le MHP-nationaliste sommait ses militants de ne pas sortir dans la rue et de garder le calme, tout en qualifiant les faits de « conséquence inévitable de la politique d'ouverture kurde » d'Erdogan, les organisations kurdes et le parti HDP, par la voix de ses députés, regrettèrent publiquement la tournure prise par les évènements, invoquant des « provocations de milieux occultes ».



Pendant plusieurs jours, la Turquie se focalisa sur « les Kurdes qui saccagent le pays », et le Califat et ses crimes furent quasiment oubliés. Seuls quelques media critiques osèrent rapporter les propos d'un député de l’AKP, selon lesquels « l'Etat Islamique tue mais ne torture pas ! », tandis que les policiers attaquaient les manifestants dans une ville de Sud-Est aux cris de « Vive l'Etat Islamique » (ISID en turc) !



Erdogan et son ami de toujours, Ahmet Davutoglu, promu premier ministre, doivent également faire face aux critiques de la presse étrangère. Celle-ci voit dans la non-intervention turque à Kobané, malgré la résolution votée au Parlement à l’initiative de l’AKP, un refus de combattre aux côtés de l’YPG (les forces d'autodéfense kurdes en Syrie) et du PKK, et dans les manifestations violentes en Turquie un cri de désespoir. Pour justifier de leur passivité, Erdogan et Davutoglu affirment que « l'EI et le PKK sont des mouvements terroristes qui se ressemblent », et ils nient, en dépit des nombreuses évidences démontrant le contraire, soutenir l'Etat Islamique.



Les sociaux-démocrates du CHP, par la voix de leur leader Kiliçdaroglu, très contesté dans son propre parti, proposeront l’adoption d’une nouvelle résolution parlementaire demandant l'intervention de l'Armée turque, limitée à Kobané. Ils ne seront pas entendus. Vraisemblablement, cette proposition était destinée à rassurer les alévis [les adeptes d’une religion non mahométane regroupant entre 10 et 15% de la population turque, nombreux à soutenir le CHP], très inquiets de l'avènement d'un régime sunnite extrémiste et répressif en Turquie, ainsi que les Kurdes « loyalistes » [fidèles à l’Etat turc].



C'est dans ce contexte que l'aviation turque est intervenue, le 14 octobre dernier, contre « des forces du PKK infiltrées à partir de l'Irak ». Ces miliciens auraient auparavant attaqué un poste frontière turc.



Il est aussi intéressant, voire étonnant, de noter que, peu après ce bombardement, John Kerry déclarait que « les Kurdes, de toutes façons, n'attendaient, ni ne souhaitaient une intervention militaire turque » à Kobané.





Erdogan le funambule



Le manque de « lisibilité » apparent de la politique turque, soulignée avec force par de nombreux observateurs dont Jacques Hubert-Rodier, dans la livraison des Echos du 17 octobre courant, ne peut s'expliquer uniquement par les réticences, voire l'hostilité de l'Armée turque face à une intervention à Kobané aux côtés des milices kurdes qui furent ses ennemis pendant 30 ans, même si ce paramètre est à prendre en considération parmi d'autres.



Le nœud du problème réside dans la logique d'Erdogan et de ses ambitions inassouvies qui lui dictent ses règles de conduite. Sa stratégie à long terme est due au Professeur Davutoglu, son ancien ministre des Affaires Etrangères devenu premier ministre. Davutoglu, antisémite fervent, est l’architecte du principe « zéro problèmes avec les voisins », ayant abouti aux « problèmes avec tous les voisins ». Il consiste à tout mettre en œuvre pour faire de la Turquie le pays pivot du Moyen Orient, avec Erdogan à la tête d’une coalition sunnite, se présentant comme un « musulman modéré », acceptable par le monde occidental. Un quasi-sultan, dans les faits, ressuscitant sous forme républicaine l'ancien empire ottoman qui dirigeait le monde sunnite.



Les déboires des Frères Musulmans en Egypte et en Tunisie orientèrent naturellement Erdogan vers la Syrie, gouvernée par l'alaouite Assad, qui fut son « ami » le temps de régler leur compte aux laïcs turcs.



Il profita de la tension qu’il avait artificiellement créée face à Damas pour décapiter l'Armée acquise au modèle républicain d'Atatürk, et préparer « l'ouverture kurde », en désamorçant les velléités guerrières de la rébellion kurde, jadis soutenue par le clan Assad, père et fils, avec des promesses d'autonomie.



L'arrivée de près d'un million de réfugiés syriens en Turquie permit à Erdogan de trouver, dans le flot de sunnites fuyant leur pays, un vivier de combattants pour sa propre cause, en se posant en champion de la cause sunnite, comme l'atteste d'ailleurs son soutien au Hamas.



Il brigua le titre de défenseur des « droits de l'homme », responsable de l'accueil de ces demandeurs d'asile, qu'il utilisera, en fin tacticien, comme supplétifs de la police contre les manifestants de Gezi Park à Istanbul, au printemps 2014, en faisant donc d'une pierre deux coups !



L'ouverture kurde lui permettra d'avoir les mains libres pour combattre, successivement, les laïcs, ses ex-alliés de la communauté Gülen, aussi bien que les libéraux, qui soutinrent jadis sa politique.



Dans la situation actuelle, en homme expérimenté habitué à jouer ses adversaires contre ses ex-amis, la logique d’Erdogan lui commande d’agiter, face au mécontentement et à la frustration des Kurdes, l’épouvantail nationaliste, et de susciter un élan de solidarité autour du gouvernement face au « péril séparatiste kurde ».



Ce faisant, il continue de caresser la population islamiste dans le sens du poil, après l’avoir galvanisée, des années durant, par des discours bellicistes contre « les autres ».



Un autre paramètre, et non des moindres, à prendre en considération, quoiqu’omis par la presse occidentale, réside dans la tenue des élections législatives en 2015, qui devraient permettre à Erdogan de conserver la majorité absolue, et de régner en maître sur les trois pouvoirs, législatif, exécutif et juridique, ce dernier ayant d’ores et déjà été purgé de ses adversaires avec l’aide des partisans de Gülen.



En prenant soin de ne pas s’aliéner sa base islamiste, Erdogan devra donc conserver, autant que possible, des suffrages à l'est du pays, où son parti est majoritaire, et s'attirer les voix nationalistes qui lui font défaut. Cela reste un exercice de funambule, dans un pays et une région où les équilibres sont traditionnellement fragiles, les amitiés et inimitiés mouvantes et changeantes.



Les récents projets de loi consécutifs aux émeutes d'octobre, renforçant les pouvoirs de la police, avec la possibilité de perquisitionner au domicile de suspects et de procéder à des arrestations sans l’autorisation d’un juge, interdisant les media « pro-terroristes » avec confiscation de leur matériel sur simple décision de police, accroissant le contrôle des réseaux sociaux, vont dans le sens de l’absolutisme.



Cela n’empêchera cependant pas le Président Erdogan de fêter, le 29 octobre prochain, le 91ème anniversaire de la République dans le nouveau palais présidentiel qu’il s’est fait construire sur l'ancienne ferme expérimentale bâtie par Atatürk, au début de la République turque, dans les faubourgs d'Ankara.



L'immense bâtisse, construite en dépit de l’avis défavorable de la justice, est baptisée Ak Saray, c'est à dire le « Palais Blanc », il est conçu pour rivaliser en faste et grandeur avec la Maison Blanche.


La récente élection aux Nations Unies de deux nouveaux membres temporaires du Conseil de Sécurité, qui rejeta la candidature de la Turquie, constitua un camouflet pour le sultan Erdogan. Celui-ci n'obtint que 60 voix sur les 129 nécessaires. La Nouvelle Zélande et l'Espagne furent désignées pour deux ans, au grand dam de la Turquie, dont le président apparaît comme un homme peu crédible et imprévisible.



Aucun funambule ne réussit à rester sur la corde raide ad vitam aeternam, et chaque despote qui attise le feu pour se maintenir au pouvoir et assouvir ses désirs finit par trouver son Brutus. Comment finira l’épopée d'Erdogan ? L'avenir nous le dira.



Fin




Dernières heures, par Perwer Muhammad Ali face à Kobané :



Hier, vers minuit, les miliciens djihadistes ont attaqué les Unités de Protection Populaire kurdes (YPG) à Kobané sur plusieurs fronts à la fois : dans l’axe Sud-Est, à partir de l’Est et de l’Ouest, en utilisant des armes lourdes.



Les combats ont duré le reste de la nuit et ont été particulièrement violents ; les affrontements les plus rudes se sont déroulés autour de la municipalité de la ville.



Les YPG sont parvenus à repousser toutes les attaques des islamistes qui ont à nouveau perdu un nombre élevé de combattants. Les corps de 24 miliciens du Califat ainsi que leurs armes personnelles se trouvent entre les mains des défenseurs de Kobané.



Ce mardi matin, la situation est calme hormis les bombardements alliés qui ont repris.



Les renforts annoncés de Peshmergas irakiens ne sont toujours pas parvenus dans le secteur des combats.



D’autre part, une journaliste libano-américaine, Serena Chéhim, travaillant pour la chaîne TV iranienne Press TV exprimant les vues de la junte théocratique au pouvoir à Téhéran, a trouvé la mort dans un accident de circulation dans des circonstances suspectes.



La consœur couvrait les évènements de Kobané à partir de la frontière turque. Elle avait réussi à se procurer des images de miliciens de l’Etat Islamique rejoignant le théâtre des opérations en Syrie en se dissimulant dans des camions de diverses ONG ainsi que du Programme Alimentaire Mondial de l’ONU (PAM).



Ces transferts s’effectuent avec l’approbation des autorités turques qui auraient assassiné Serena Chéhim afin de l’empêcher de diffuser les documents en question.



La journaliste se disait préoccupée et avait fait savoir à d’autres confrères sur place qu’elle craignait pour sa vie.



Notre correspondant Perwer Muhammad Ali, un Kurde de Syrie, nous informe également qu’il se sent épié par les services du renseignement turc et qu’il craint pour sa sécurité.
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Родион Романович Раскольников
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