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Etre homme

 
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Raskolnikoff
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Inscrit le: 09 Oct 2007
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MessagePosté le: 14 Oct 2013 11:56    Sujet du message: Etre homme Répondre en citant

Les thèmes sur les femmes dans le forum, force est de constater, qu'à part Duygu, seuls les hommes y contribuent. Etrange paradoxe.
J'initie le sujet sur les hommes, en saluant la mémoire de mon ami de longue date, Jean-Yves Rognant, dit Sparfel, disparu en 2004....

________________________________
Digne, le 16 novembre 2004
Un militant nous quitte : Jean-Yves Rognant est décédé mardi 16 novembre...
Les Verts sont très tristes : Jean-Yves Rognant est mort, mardi 16 novembre en début d'après midi à l'hôpital de Digne, dans les Alpes de Haute Provence, des suites de son insuffisance respiratoire.

Vendredi soir, il téléphonait encore aux Verts des Alpes de Haute Provence pour les appeler à participer à l'AG fédérale, ou donner leur mandat pour voter.

Hier, sachant sa fin très proche, il a demandé à Bruno Chiambretto de nous transmettre son attachement aux Verts qui portent son espoir "pour les humains et pour la terre".

Jean-Yves laissera le souvenir d'un infatigable et rigoureux militant des mouvements chrétiens d'abord, puis du PSU, de la cause féministe et enfin des Verts.

Il sera inhumé en Bretagne, au cimetière de Landivisiau.

Merci Jean-Yves pour tout ce que tu nous a apporté. Nous ne t'oublierons pas.

Les Verts 04 et 05
__________________________________



Jean-Yves était un ami de longue date.

Je l'ai rencontré lors des jours de choléra, quand Istanbul était secoué, désemparé par l'épidémie de choléra qui ravageait les quartiers pauvres en été 1970. J'ai vite sympathisé avec lui et sa compagne d l'époque, Monique, qui restera pendant longtemps une amie, malgré leur séparation.

jean-Yves était au comité directeur du PSU, parti socialiste unifié, qui disparaitra plus tard, quand la quasi-totalitéde ses dirigeants -sauf Jean-Yves- rejoindront la PS., à l'exemple de Rocard par exemple.

J'ai écrit dans les années 70 un certain nombre d'articles sur la Turquie et sur d'autres sujets, avec la fougue gauchisante de ma jeunesse, sous le nom d'emprunt de Jean-Yves dans la tribune Socialiste, organe du PSU.

Plus tard, nos chemins se sont séparés; Il a retrouvé ma trace peu de temps avant sa disparition, en m'appelant de Manosque où il était installé pour échapper à l'air pollué de la capitale. Hélas, il continuait de fumer malgré ses poumons de plus en plus fragilisé, tout en militant infatigablement chez les Verts.

Lors de notre dernière rencontre à Manosque, il était très affaibli. Quelques semaines plus tard, il m' a appelé, une dernière fois, pour m'annoncer qu'il était partant.

Il est enterré dans sa Bretagne natale.


Dans les années 80, il avait publié une revue très originale, une sorte de "pendant" masculin du féminisme, assez difficile à qualifier, publiée par des hommes pro-féministes.. C’était une étape dans sa transition de la gauche chrétienne et marxisante à la cause des Verts.


Un de ses textes, rédigé sous le nom de J-Y Sparfel constitue une sorte d'interrogation par rapport au rôle socialement dévolu à l'homme.

___________________________________


Finalement, vous changez quoi?

Il y a une "histoire" des groupes (Cf l'article de François). Et puis on a envie d'aller voir comment ça se passe... Sauve qui peut! Les sociologues débarquent... et puis les journalistes, et puis les "psy" et puis les historiens et puis..., quoi encore! Ne serions-nous pas capables de nous raconter? de dire comment et pourquoi? Si! Alors je commence. Le groupe, dans lequel je vais, a sa vie à nul autre identique. La façon de le relater est la mienne donc différente de celle de Bernard, Rémy, Gilbert, Pierre, Gérard, Christian, Yves, Eric, François, Bertrand, Alain, Blaise, eux qui m'ont tant donné. Donc ce qui va suivre n'est ni un catéchisme, ni un mode d'emploi, ni un modèle, ni la "Théorie" infuse (ou diffuse d'ailleurs). C'est de mon expérience dont il sera question sans autre prétention que de tenter de vous intéresser.

Je suis entré dans un groupe sur la base d'une démarche théorique: tenter à partir de la réflexion générale sur les rapports sociaux introduite par le mouvement des femmes (essentiellement dans ma vie militante), de communiquer avec d'autres hommes. Un peu de recherche d'identité collective (y a-t-il d'autres hommes qui "fonctionnent" comme moi en accord avec les idées féministes?); un peu de militantisme (il y en a! il en faudrait beaucoup! il faut les organiser!) ; un peu de volontarisme (je suis remis en cause en tant que mec socialement et individuellement; je me remets en cause, tu te remets en cause...: rencontrons-nous et on pourra peut-être aboutir à un mouvement pour changer, critiquer les rôles sociaux... d'hommes!). Telles étaient les composantes de ma motivation; assez abstraites finalement, mettant encore ma vie, la vie des autres hommes, dans les présupposés de mecs, de "nos" analyses militantes.

La réalité a un peu dépassé la fiction et j'ai savouré l'euphorie des néophytes. Bien sûr, il y a eu d'abord la méfiance vis à vis de mon personnage d'ex-professionnel de la politique dont toute parole est, souvent à juste titre connétable de volonté de pouvoir, de récupération, et, à l'extrême, de manipulation. Mais mes paroles (nous étions quatre, puis cinq, puis six) se sont rencontrées. L'intimité a surgi, brisant le péremptoire glacé du discours, du rôle, de l'intense "moi, je...", ou "nous, les hommes..." projeté sur les autres sans vouloir écouter l'écho. J'ai appris à douter de mes certitudes, à les relativiser au contact d'autres hommes. Là, dans ce groupe, le désir latent d'une prise de parole servant à montrer que "je savais", que "j'avais réponse à tout ou presque...", battait de l'aile. Non parce que j'avais rencontré des gens qui en savaient plus que moi (forçant mon écoute par la reconnaissance admirative d'un savoir supérieur au mien); je n'étais pas là pour me faire écouter, mais aussi pour entendre et chercher à comprendre. Cette découverte peut paraître banale. Pourtant son expérimentation n'a pas été facile. Etre attentif, ne pas se situer en concurrence, en compétition permanente avec un autre mec, voilà des soucis que je n'avais pas beaucoup eus auparavant dans les structures militantes.

Avec l'intimité qui crée une capacité à parler de soi, naissaient aussi de nouvelles sensibilités, se situant hors des codes, des normes masculines! Pouvoir pleurer et rire aux éclats; pouvoir s'embrasser sans que ce soit une convention se substituant à la poignée de mains ; pouvoir accepter une critique sans y voir immédiatement une volonté de l'autre de vous détruire; pouvoir discerner une différence qui vous agresse et tolérer qu'elle existe et qu'elle peut même vous apprendre quelque chose; pouvoir rire de ses (de nos) propres contradictions (dérision); pouvoir s'inquiéter de la quotidienneté de chaque membre du groupe. Grosso modo, nous expérimentions, chacun selon son histoire (car chacun n'opérait pas les mêmes découvertes que moi, n'ayant pas intériorisé comme moi les mêmes effets de telle ou telle norme de ce qui est "masculin" et de ce qui ne l'est pas), les conséquences de cet a priori qui nous réunissait: "Non à la virilité obligatoire".

On ne nous comprend pas

Tout ceci, évidemment, paraît bien subjectif, bien aléatoire ainsi résumé. Ça décrit mal les moments critiques, les épineux débats sur notre jalousie, les crises d'angoisse, les "finalement, qu'est-ce que ça m'apporte?", les difficiles retours de rencontres avec d'autres mecs ou d'autres femmes assez rigolard(e)s ou sceptiques sur la portée, l'intérêt des groupes hommes. Il y avait aussi la tentative de culpabilisation opérée par certain(e)s: "C'est une mode!", "vous singez les féministes pour mieux les séduire!". Il y avait la sensation que je ne changeais pas beaucoup, qu'en tous cas, ça allait plus vite dans ma tête que dans mon corps et dans mes relations sociales. Sensation qu'un copain résumait récemment ainsi: "Si les groupes hommes doivent uniquement servir à permettre à quatre ou cinq mecs de se faire des bisous chaque fois qu'ils se voient à une réunion, et à ne pas pouvoir un jour y parvenir avec des collègues de bureau qu'ils aiment bien, ils deviendront un nouveau ghetto!".

La question qui m'est souvent posée butte là-dessus: "Finalement, qu'est-ce que vous changez? Quels sont vos objectifs concrets? Ce que tu dis, c'est chouette, mais ça ressemble à une bande de copains sympas". A cela, j'ai répondu que mes copains sympas ne m'ont pas apporté la même conscience de l'aliénation masculine, de mes comportements et de leur refus. Pourtant, j'ai eu de bons copains: clubs sportifs, relations de boulot, militantisme, groupes divers (danse, fête, etc). Serait-ce alors parce que ces hommes du groupe ne seraient pas phallocrates (ou seraient de "nouveaux hommes", comme titrait abusivement Le Monde Dimanche)? Non, parce que je demeure comme tout homme un agent plus ou moins bénéficiaire de la phallocratie comme système social dominant (accès plus facile à l'emploi, à la socialité, garantie d'être moins directement agressé sexuellement dans la rue, etc). Par contre, je n'ai pas envie d'en être un agent actif. Parvenir à cela suppose une réflexion sur soi-même et avec les autres plus exigeante que de s'auto-proclamer pro-féministe ou d'aider aux tâches ménagères où encore de se dire agressé par la virilité des autres. J'ai bien des choses à sortir de ma tête! Et cela, j'ai commencé à l'accomplir dans des groupes hommes. Pas avec les bons copains...

Des analystes?

Autre question posée à propos du groupe hommes: "N'est-ce pas simplement du papotage?" ("Les hommes complotent"), titrait Le Monde, ce qui est somme toute plus "valorisant" car un "complot", ça impliquerait un objectif, une stratégie, et même des armes... sous entendu, nous serions en somme les "guerriers new look" d'une nouvelle croisade). N'est-ce pas de la thérapie de groupe? De l'introspection un peu malsaine qui tourne en rond sur le cas de chaque individu?

Je pense qu'il s'agit là d'une objection, d'une interrogation réelle et pertinente. Il est vrai que sans un minimum de démarche collective, de thèmes, d'avancées communes, un groupe de Conscience pourrait devenir une structure de maternage de mecs "flippés" et ne plus servir qu'à ça. C'est un risque. Dans le groupe auquel j'ai participé, nous avons tous senti que nous prenions ce risque. Cela dit, je ne veux mettre aucun mépris dans cette appréciation. "Flipper" n'entraîne pas automatiquement qu'on doive aller s'installer sur le divan d'un psychanalyste.

Le groupe hommes voit surgir les angoisses naissant d'une remise en cause de soi-même et de notre rapport à la quotidienneté, du refus des rôles habituels. Il est normal de les assumer, d'échanger de la tendresse, de réfléchir avec ceux qui les vivent le plus fortement. D'autant que ces angoisses sont significatives des difficultés d'une progression, des blocages dus à notre histoire et à la réalité sociale. Souvent mêlées. Ainsi des sujets de discussion comme la jalousie, la compétition entre mecs vis à vis des femmes ou du boulot, la façon d'écouter les autres, la manière de s'habiller, la pratique de tel ou tel sport, l'éducation de nos enfants, les rapports à notre corps, ne constituent pas seulement des occasions de raconter son histoire personnelle. Ils impliquent un autre regard sur les normes masculines, sur les phrases mille fois martelées et entendues depuis notre enfance, du genre: "les hommes doivent faire ceci ou cela, les hommes ne peuvent pas faire ceci ou cela, les hommes savent ceci ou cela...". Le problème demeure cependant dans un groupe de ne pas tourner en rond à trois ou quatre sur nos doutes et nos découvertes ; donc de nous confronter plus largement. C'est là à mon avis que se situera un des buts de notre revue Types/Paroles d'hommes. La médiation de l'écriture est souvent l'occasion d'une prise de pouvoir, mais aussi d'une volonté de communiquer plus largement, de mettre au clair. Des contacts entre différents groupes se développent également. Occasion de fête, d'échanges d'une autre nature que ceux créés par la parole.

Jean-Yves Sparfel
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MessagePosté le: 14 Oct 2013 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve aussi au passage une critique de livre dans le même esprit :

LE ROBOT MÂLE

de Marc Feigen Fasteau

Collection femmes

Edition Gonthier-Denoël (1980)

Dans ce livre, datant de 1974, récemment traduit de l'américain (1), je (on) découvre les éléments d'une critique des stéréotypes masculins, mis en relation avec les changements personnels dans la vie de l'auteur. En ce sens, je le considère comme un livre essentiel pour la réflexion des groupes hommes.

Pour ceux qui l'avaient déjà lu en anglais, il relate une expérience qui parait manquer d'originalité. Il ne fait que confirmer leur démarche. Pour moi dont le vécu d'une réflexion sur les rôles masculins et les comportements antiphallocratiques est plus récent, la lecture de ce livre a constitué une synthèse remarquable, une mise au point très accessible.

Qu'est-ce que le robot mâle ? C'est un être à part, différent des femmes, des enfants et des hommes qui, face à lui, ne font pas le poids. C'est un être fonctionnel, conçu essentiellement pour travailler... Il est prêt à entreprendre toute tâche qui lui est proposée dans un contexte de compétition, et rien ne le stimule mieux que la victoire. Son armure est virtuellement impénétrable. Ses circuits ne sont jamais brouillés, ni parasités par des interférences personnelles... Il respecte les autres robots mâles, mais il n'est pas intime avec eux. Il a du mal à connecter ses circuits internes avec ceux des autres. En fait, ces circuits demeurent pour lui un mystère, et il en confie l'entretien aux êtres du sexe opposé...

Sur ces créatures, le robot mâle exerce une autorité débonnaire et magnanime... Quant à ses servantes les plus belles et les plus laides, le robot mâle leur donne en récompense les fruits de son travail et les gratifie d'actes sexuels qui correspondent aux normes approuvées par les docteurs Reuben et Confort (2).

Cette ouverture du livre est comparable à la présentation d'un héros de science-fiction. Qui veut lui ressembler ? Qui lui ressemble ? Personne et tout le monde... Car ce robot n'existe pas ; mais il désigne de façon saisissante le rôle masculin. " Ce n'est qu'un stéréotype, une représentation idéale de le virilité, telle que la conçoit, à quelques nuances prés la majorité des hommes des États-Unis " explique Marc F. Cette philosophie domine notre vie, nos relations au monde. " Dans le stéréotype mâle, la virilité n'est pas une simple donnée biologique ; elle devient quelque chose qu'il faut sans cesse prouver et prouver encore, en sorte de quête sans fin. d'un " Saint Graal " toujours inaccessible. "

Le culte de la fermeté

A partir de ces grands constats, en reconnaissant que les stéréotypes mâles varient selon les " subcultures ", en évitant de recourir à des comparaisons directes entre hommes et femmes, Marc F.F. analyse, remet en cause l'idéal masculin. Pour y parvenir, il lui a fallu non seulement critiquer cette masculinité sur le plan intellectuel, mais aussi tirer les conséquences de cette autocritique dans sa vie personnelle. Ce souci donne au livre un aspect très concret : les exemples ne sont pas seulement choisis comme appui anecdotique à une thèse préconstruite. Ils sont tirés de la quotidienneté, de l'actualité politique et économique américaine, de l'expérience professionnelle de Marc. Ainsi vous saurez que Jhonson, Président des U.S.A., déclara, le lendemain du premier acte de guerre américain contre le Nord-Vietnam aux Journalistes : " Je ne me suis pas contenté de baiser Ho Chi Minh, Je lui ai aussi coupé le zizi ". Imaginez Giscard tenir de tels propos au lendemain du raids de Kolwezi ! (mais nos médias encensent la virilité d'une autre manière...). Ce détail apparais dans un chapitre consacré à la guerre du Vietnam et au culte de la fermeté en politique. Ainsi à propos de tous les thèmes abordés les exemples sont édifiants. Dans le chapitre " à la conquête du sexe ", Il cite un dirigeant d'entreprise affirmant : " la tendresse me donne envie de vomir ". Ceci appuie l'idée masculine très répandue selon laquelle avouer son désir, s'exposer à être refusé par une femme, est humiliant. " il n'y a pas de place dans l'idéologie mâle pour l'égalité face à l'amour ", en conclue l'auteur.

Le goût de la performance

Cet interdit : ne pas dévoiler ses émotions, en particulier à d'autres hommes, repose sur le tabou, la peur de l'homosexualité mais également sur l'obsession de la compétition. Ce refus de reconnaître sa propre vulnérabilité constitue le ciment de toutes les hiérarchies et des méthodes d'organisation du personnel dans les entreprises américaines (et françaises d'ailleurs !). Marc raconte des cas précis de mise en concurrence entre individus (dans une banque par exemple) dont l'objectif est essentiellement le maintien d'un esprit de compétition entre salariés. Ce souci d'exercer une domination se retrouve dans tous les secteurs de la vie de l'homme : dans le travail, dans la pratique du sport, dans l'exercice de la violence (verbale ou physique), dans le couple, dans le rapport aux femmes et aux enfants. Convaincu de sa supériorité sur la (les) femme(s), l'homme refuse de remettre en cause l'image de " puissance " qu'il s'est donnée. Treize chapitres dressent ainsi un portrait-robot de l'homme aliéné par les " valeurs masculines ". Cette idéologie portée par toutes les institutions : écoles, famille, patrie, médias, nous piège, dit l'auteur ; elle mutile en nous les richesses de la sensibilité, de relations plus égalitaires (et plus " interdépendantes " donc moins isolées) avec les femmes, de créativité.

Pas de simplisme dans cet ouvrage, mais une judicieuse mise en évidence de ce que nous pouvons nous attacher à transformer.

Il se conclue par un plaidoyer pour 1'" androgynie ", situation utopique qui tenterait de dépasser l'agressivité entre les sexes et l'individualisme au profit d'autres valeurs, d'autres comportements, d'autres institutions dans lesquels féminin et masculin seraient complémentaires. Pouvoir être doux et fort, simultanément ! perspectives exaltantes, non !

Jean-Yves SPARFEL

(1) " The Mâle Machine " - Mac Graw Hill - 1974

(2) Célèbres sexologues américains
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MessagePosté le: 14 Oct 2013 23:53    Sujet du message: Re: Etre homme Répondre en citant

Raskolnikoff a écrit:
[i]Les thèmes sur les femmes dans le forum, force est de constater, qu'à part Duygu, seuls les hommes y contribuent. Etrange paradoxe.

On dirait que ces forums sont interdits aux femmes!!!
A part le Bonjour de Marmara aucune femme n'intervient quoi qu’il en soit...
Rolling Eyes


Bon ce n'est pas si grave ainsi je passe pour une perle rare!
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MessagePosté le: 15 Oct 2013 10:18    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Bon ce n'est pas si grave ainsi je passe pour une perle rare!


Perle rare bien protégée dans son étui doré!!!
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MessagePosté le: 15 Oct 2013 21:03    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement la gente féminine n'est pas très présente, peut-être faut-il créer un forum "Mode, beauté, voyages, puériculture, cuisine, shopping et sorties" Confused

ou sont-elles tout simplement devenues...


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MessagePosté le: 17 Oct 2013 23:19    Sujet du message: Répondre en citant

murat_erpuyan a écrit:

yaziyi okumak isterseniz :
http://www.hurriyet.com.tr/yazarlar/24924446.asp



Murat Bey, "benden çok yasayacaksiniz"! Justement je voulais écrire sur cette exposition ici que vous avez placé l'article de Hürriyet.

Jeudi dernier, voulant profiter de la nocturne j'y suis allée mais vu la queue j'ai renoncé, tant d'attente pour voir quelque nu d'homme ne valait pas la peine (kedi eremedigi ete mundar der).
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MessagePosté le: 17 Oct 2013 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

murat_erpuyan a écrit:

yaziyi okumak isterseniz :
http://www.hurriyet.com.tr/yazarlar/24924446.asp



Murat Bey, "benden çok yasayacaksiniz"! Justement je voulais écrire sur cette exposition ici que vous avez placé l'article de Hürriyet.

Jeudi dernier, voulant profiter de la nocturne j'y suis allée mais vu la queue j'ai renoncé, tant d'attente pour voir quelque nu d'homme ne valait pas la peine (kedi eremedigi ete mundar der).

Finalement le nu masculin fait aussi bien que le nu féminin!

Mais faut répondre à la question : le nu masculin dérange-t-il plus que le nu féminin?
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duygu
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MessagePosté le: 17 Oct 2013 23:28    Sujet du message: Répondre en citant

Sinon, je commence à penser qu'il faut lire les chroniqueurs d'Hurriyet qui écrivent des choses intéressantes!

Par exemple, en relation avec le sujet d'ici regardez cette photo



puis allez lire cet article paru dans Hurriyet (j'exclus les non turcophones mais j'ai l'impression que de toute façon comme les femmes les non turcophones ne fréquentent pas ces forums).

http://www.hurriyet.com.tr/yazarlar/24918895.asp
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cengiz-han
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MessagePosté le: 21 Oct 2013 1:33    Sujet du message: Répondre en citant

Le point important à ce propos est la vision selon le sexe d'un fait :

Citation:

“Bu fotoğrafı gören erkekler genellikle aynı şeyleri soruyorlar: Korktum mu? Korunma ihtiyacı hissettim mi? Mutsuz oldum mu? Tipik erkeksi bir bakış bu. Diğer taraftan kadınlar bu fotoğrafa baktıklarında onların merak ettiği şeyleri hiç sormadılar. Çok yakın bir kız arkadaşım fotoğrafa bakınca güldü ve ‘Harika değil miydi? Bu ilgi seni çok gururlandırmış olmalı’ dedi”.


Et aussi la date ! Dans les années 50 d'Italie, une belle femme seule dans la rue suscite autant d'intérêt de la part des hommes, aujourd'hui la même fille pourrait-elle susciter autant d'intérêt, par contre dans un pays disons simplement conservatrice oui...

Quand vous séparez les sexes dans la vie de tous les jours vous provoquez des mentalités malsaines...
Telle est ma conclusion.
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cengiz-han
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MessagePosté le: 21 Oct 2013 1:56    Sujet du message: Répondre en citant

Ces photos peuvent-elles compléter la question posée par Duygu?

murat_erpuyan a écrit:
>

73
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Crying or Very sad

dans le topic
Memleketimden insan manzaralari / Ici c'est la Turquie

&

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