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Forums d'A TA TURQUIE :: Voir le sujet - Le film "Kuma" (Une seconde femme)
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Le film "Kuma" (Une seconde femme)

 
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Auteur Message
Raskolnikoff
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Inscrit le: 09 Oct 2007
Messages: 3474
Localisation: Somewhere in the world

MessagePosté le: 18 Juin 2012 0:35    Sujet du message: Le film "Kuma" (Une seconde femme) Répondre en citant


« Une seconde femme » d'Umut Dag, Le poids des traditions !


Ayse, jeune turque de 19 ans, est choisie pour épouser Hasan, le fils d’une famille turque installée en Autriche. Derrière ce mariage de deux beaux jeunes gens, se cache en réalité une vérité plus difficile à admettre. Fatma, la mère de la famille est atteinte d’un cancer et mourante. Elle souhaite trouver pour son époux et ses enfants, une femme et mère de substitution. La jeune Ayse semble parfaite pour ce rôle. Douce, délicate et pure, la jeune villageoise se retrouve du jour au lendemain dans un pays étranger, loin des siens, mariée de fait à un homme qui pourrait être son père.
Les filles du couple vivent extrêmement mal l’arrivée de cette étrangère dans leur foyer et ne cessent de lui faire comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue. Leur colère est amplifiée par l’affection que porte leur mère à cette intruse, quand elles-mêmes peinent à la satisfaire et à lui tirer quelques gestes de tendresse.



« Une seconde femme » est le premier long-métrage d’Umut Dag, jeune autrichien d’origine turque, élève de Michael Haneke. C’est le récit de traditions pesantes, principalement véhiculées par les femmes. Il évoque comment les femmes, davantage que les hommes, perpétuent le martyr de leurs consœurs.

Avec beaucoup de pudeur, le réalisateur capte les tensions mais aussi la tendresse au sein de cet étrange foyer où la mère prépare le lit nuptial qui recevra son propre mari et la jeune Ayse, exigeant du vieil homme qu’il prenne bien soin de cette nouvelle épouse. On assiste à la complicité entre Fatma et sa fausse belle-fille, sa remplaçante. La douceur de celle-ci, sa tempérance et sa façon d’accepter sans conditions ce mensonge qu’elle doit maintenir aux yeux de la société nous perturbent.

Toutefois, on perçoit une faille. Les regards énamourés d’Ayse envers Hasan, son supposé mari, et ceux très appuyés du collègue de travail de la jeune femme. On ressent avec beaucoup de force l’enfermement de cette « perle » comme le dit l’une des voisines de la famille. Malgré sa docilité, elle reste une femme, jeune de surcroit et qui a eu pour unique relation amoureuse, une union imposée avec un vieil homme de trois fois son âge.


Extrêmement fort, surprenant et émouvant, « Une seconde femme » est une belle entrée en matière pour ce jeune réalisateur. Le casting a également été très bien choisi. On ne perçoit jamais une fausse note dans le jeu de ces acteurs méconnus en France.
On attend déjà les prochaines œuvres d’Umut Dag !

http://www.terrafemina.com/culture/cine-et-sorties/articles/14143-l-une-seconde-femme-r-dumut-dag-le-poids-des-traditions-video.html


Berlin'de farklı bir kuma hikâyesi

ESİN KÜÇÜKTEPEPINAR
11.02.2012

(...)

UMUT DAÐ'IN İLK FİLMİ
Berlin'de 'resmi' olarak iki filmimiz var ama memleketimize dair öyküler ziyadesiyle mevcut. Festivalin yan bölümlerinden Panaroma'nın açılışını yapan Kuma, Avusturya doğumlu 29 yaşındaki Umut Dağ'ın ilk sinema filmi. 30 yıl önce göçeden işçi ailesinin oğlu olan Dağ, gelenekler içinde sıkışan kadınların dramını, aileye getirilen bir kuma üzerinden anlatıyor. Gelgelelim bu kez hastalığı yüzünden kocasına kuma getiren kadının kendisi. "Bu meseleye dizi ve filmlerde hep erkek açısından yaklaşılıyor ama yurtdışındaki Türk aileleri içinde kadın da toplumsal değerlere ve geleneklere bağlı yaşamak zorunda. Filmimde de öleceğini düşünen anne yerine geçecek ve ailesine bakacak birisini arıyor. Öyle görmüş, öğrenmiş. Bu nedenle olaya farklı bakmak istedim" diyor genç yönetmen. Kuma rolünde genç Begüm Akkaya adeta melekvari bir kabullenmişlikle ailede yerini alıyor. Akkaya, bu ilk filmindeki rolü için "Zor ama yönetmenimiz sayesinde sette zorluk çekmedik" diyor. Karakteri için de "Türkiye'deki köyünden Viyana'ya giden, ilkokulu ancak bitirmiş, ailesinin sözünden çıkmayan ve gayrısını da bilmeyen bir karakter. Bu nedenle her şeye katlanıyor" diyen Akkaya, şimdiye kadar birkaç dizi ve 72. Koğuş'ta rol almış ama yeteneğiyle sinemamızda daha çok rol bulacağı kesin. Kumaya gönülden bağlanan hasta eşi canlandıran Nihal Koldaş "Çevremizde sadece erkek değil kadın şiddeti de var" diyor. Avusturyalı yönetmen Michael Haneke'nin öğrencisi olan Dağ da filminde koca şiddetini, içinde bulunduğu batı toplumuna uyum gibi mühim meseleleri masaya yatırıyor. kendisi. "Bu meseleye dizi ve filmlerde hep erkek açısından yaklaşılıyor ama yurtdışındaki Türk aileleri içinde kadın da toplumsal değerlere ve geleneklere bağlı yaşamak görmüş, öğrenmiş. Bu Kumaya gönülden bağlanan hasta eşi canlandıran Nihal Koldaş "Çevremizde sadece erkek değil kadın şiddeti de var" diyor. Avusturyalı yönetmen Michael Haneke'nin öğrencisi olan Dağ da filminde koca şiddetini, içinde bulunduğu batı toplumuna uyum gibi mühim meseleleri masaya yatırıyor.

http://www.sabah.com.tr/kultur_sanat/sinema/2012/02/11/berlinde-farkli-bir-kuma-hikyesi
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Родион Романович Раскольников
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MessagePosté le: 19 Juin 2012 0:49    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un film réussi, bon scénario, excellente direction, acteurs au top niveau...

Et c'est très universel. Cette "mamma" capable de tout du moment qu'elle croit en quelque chose, tous les moyens sont bons, mari, fils et filles ne peuvent résister...

Donc il ne faut pas voir que la Turquie...
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MessagePosté le: 19 Juin 2012 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le terme Kuma et ses origines, j'ai cherché dans le "Uludag sözlük" sur le net (un dico en ligne).


"Eski Türklerde "Kuma" deyimi, çok eski bir Türk sözüdür. 1. ve başhatundan sonra alınan kadınlara "Kuma" denirdi. Hun ve Göktürk tarihinde babalar ölünce, erkek çocukların annelerinin kumaları ile evlenmeleri çok görülürdü. Bu husus, baba ölünce aileyi bir çatı altında toplama geleneğidir. Levirat denen "Kayın alma" da yaygındı. Eşi ölen gelin, kayınla evlenmekteydi. Böylece eşi ölen kadın ve çocukları sokakta kalmazdı"
(kaynak-Orhan Türkdoğan-Türk Ailesinin Genel Yapısı-sayfa 34)


Pour résumer en français, il s'agirait d'une pratique courante chez les turcs anciens. Les femmes épousées par l'homme après la "première femme" s'appelaient Kuma. Dans l'Histoire des Huns et des Göktûrk, il était courant que le fils épouse la Kuma après la mort du père, et cela permettait de maintenir la famille dans le même foyer. Le "lévirat" était également courant.

Lévirat : un type particulier de mariage où le frère d'un défunt épouse la veuve de son frère, afin de poursuivre la lignée de son frère. Les enfants issus de ce remariage ont le même statut que les enfants du premier mari. Durant l'Antiquité, le lévirat était pratiqué notamment par les Égyptiens, les Babyloniens, les Phéniciens, les Hébreux et les Xiongnu.
Le terme est un dérivé du mot latin levir, qui signifie « frère du mari ».
(Wikipédia)
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MessagePosté le: 25 Juin 2012 21:18    Sujet du message: Répondre en citant

Alors? Personne n'a vu le film à part Cengiz et moi???????
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