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Forums d'A TA TURQUIE :: Voir le sujet - Loi sur les génocides : les quatre fautes des députés frança
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Posté le: 10 Jan 2012 23:13 Sujet du message: Loi sur les génocides : les quatre fautes des députés frança
L'une des meilleures analyse sur le sujet :
Citation:
Qui a dit que l’union nationale n’était pas possible ? Tout dépend de la cause à défendre. S’il s’agit de l’intérêt et du destin de la France, il n’y a rien à espérer. Mais l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la négation des génocides, qui complète la loi du 29 janvier 2001 relative au génocide arménien de 1915, vient de le démontrer avec éclat : l’électoralisme, la démagogie et l’obscurantisme peuvent contribuer à rassembler largement la droite et la gauche.
Ces lois sont fautives à quatre titres. Tout d’abord, c’est l’aspect le plus spectaculaire de l’affaire, elles constituent une hallucinante et gratuite injure publique adressée à un pays allié, la Turquie, qui se trouve être de surcroît la plus solide des démocraties que compte le monde musulman. Cette manière de « regarder en face » l’histoire des autres est proprement insensée, d’autant qu’elle n’a pas même la vertu de la cohérence, dans la mesure où si l’on veut ériger le Parlement français en donneur de leçons de morale universel, il n’y a aucune raison objective de ne pas dénoncer par nos lois l’ensemble des massacres de masse perpétrés un peu partout au cours de l’histoire : il y a largement matière à nous brouiller avec la Terre entière.
Tout le monde en convient : le consensus des parlementaires français, qui foulent ainsi au pied sans vergogne les intérêts diplomatiques et économiques de la France, ne s’explique que par la surenchère électoraliste. L’intérêt général ne pèse rien, à l’approche des élections, au regard des 500 000 voix de nos compatriotes d’origine arménienne. Un tel cynisme confine à l’incivisme.
Par-delà la dégradation des relations franco-turques qu’elle provoque, ces lois dévoilent en outre le caractère irrésistible de la pente communautariste sur laquelle glisse désormais sans retenue la classe politique française. La repentance peut avoir un sens lorsqu’elle constitue un retour sur sa propre histoire, afin de reconnaître des crimes que l’on avait préféré ignorer ou minimiser pour des raisons politiques : si les parlementaires français avaient souhaité s’inscrire dans cette logique, ils pouvaient par exemple reconnaître le génocide vendéen, longtemps « victime » du culte national de la Révolution française, ou bien dénoncer les crimes de la colonisation. Dans la mesure où elles ne concernent pas l’histoire de France, les lois relatives au génocide arménien trahissent la véritable raison d’être des lois mémorielles, qui est de donner satisfaction aux lobbies communautaires. Rien ne semble pouvoir arrêter l’alliance infernale de l’électoralisme et du communautarisme : c’est pourquoi le rapport de la mission sur les questions mémorielles, présidée par Bernard Accoyer, avait vocation à rester lettre morte, tout comme l’appel du député Jean Glavany mettant en garde contre « la course folle du communautarisme ». Longtemps la tyrannie de la majorité fut considérée comme le mal démocratique par excellence ; nous vivons désormais à l’ère de la tyrannie des minorités capables de mettre en place un chantage électoral efficace. Il faut voir dans ce triste épisode l’annonce de l’ethnicisation générale du débat public qui ne manquera pas de se produire dans les années à venir.
La troisième faute des députés français est constituée par la négation caractérisée du principe de la neutralité idéologique de l’Etat. La loi sur la négation des génocides porte en effet gravement atteinte à l’indépendance du travail des historiens et, d’une manière plus générale, à la liberté d’expression. Que signifie, en effet, nier un génocide ? Ignorer ou contester qu’un massacre ait eu lieu ? Ou bien refuser d’attribuer le label « génocide » à un massacre de masse dont on reconnaît par ailleurs la réalité ? Si tel est bien le cas, Bernard Lewis - l’un des plus grands historiens du monde musulman, et de la Turquie en particulier, mieux informé sur le sujet que tous nos députés réunis – pourrait se voir condamné à un an de prison s’il venait à défendre ses thèses sur le territoire français ! La loi sur la négation des génocides relève d’une forme d’inquisition démocratique consistant à soumettre les questions scientifiques à la censure moralisatrice des parlementaires et des juges. Pourquoi, du reste, s’arrêter en si bon chemin ? Si l’on considère par exemple que le réchauffement climatique est porteur de graves dangers pour la planète, ne faut-il pas d’urgence garantir par la loi le consensus des climatologues sur le sujet, de manière à s’assurer, en les expédiant au cachot, du silence des « climatosceptiques » ? La veine obscurantiste inaugurée par nos députés pourrait avoir de beaux jours devant elle.
Le déclin de la France n’est pas seulement économique : le reniement de l’esprit des Lumières en constitue un autre signe fort, aussi inquiétant que la désindustrialisation. Il est humiliant d’entendre le Premier ministre turc, même si, bien entendu, la mauvaise foi se mêle à son propos, nous renvoyer à notre inconséquence : comment peut-on à la fois rappeler le caractère inconditionnel de la liberté d’expression dans l’affaire des caricatures de Mahomet et imposer par la loi une pensée officielle sur des questions historiques pour lesquelles il importe plus que tout de laisser la discussion ouverte ? La leçon a une portée symbolique d’autant plus grande qu’elle émane d’un pays historiquement francophile, qui doit pour une part au rayonnement philosophique et politique de la France le fait d’être aujourd’hui laïc et démocratique.
Enfin, et c’est peut-être la plus grave des quatre fautes, nos députés, par l’exploitation électoraliste qu’ils font de la mémoire martyre de nos compatriotes d’origine arménienne, s’assoient sur la seule exigence morale qui devrait, sur ce sujet, prévaloir : favoriser le rapprochement du peuple arménien et du peuple turc. L’enjeu mémoriel est de conduire les Turcs à reconnaître l’ampleur du drame vécu par les Arméniens. Ce n’est pas en jetant de l’huile sur le feu qu’on y parviendra, mais en incitant historiens turcs et arméniens à s’arracher aux passions nationalistes pour faire réellement de l’histoire. Il était devenu possible en Turquie, ces dernières années, de discuter la question du génocide. Le gouvernement turc s’est montré favorable à la constitution d’une commission mixte d’historiens – certes refusée par nombre d’Arméniens au motif qu’il s’agirait d’une ruse négationniste. Plutôt que de s’appuyer sur ces signes d’ouverture pour encourager les initiatives portant vers la réconciliation, la France, à travers la démarche balourde de ses parlementaires, choisit aujourd’hui de torpiller celles-ci et de faire régresser, en radicalisant l’opinion turque, la cause qu’elle prétend défendre. Seuls ceux qui veulent éloigner la Turquie de l’Europe et raviver la guerre des civilisations s’en réjouiront.
Et cet article est relayé par un site d'information réputé proche du pouvoir :
A 48 ans, il est actuellement membre du Conseil d’analyse de la société et chargé de cours à l’université Paris IV et a récemment publié Le deuxième humanisme – Introduction à la pensée de Luc Ferry (Germina, 2010). Il est également l’auteur, avec Pierre-Henri Tavoillot, de Philosophie des âges de la vie (Grasset, 2007).
Atlantico :Les députés discutent ce jeudi d'une proposition de loi pénalisant la négation des génocides. La France doit-elle vraiment légiférer sur ce sujet ?
Pierre Nora : La loi française ne doit faire aucune loi sur le passé. En 2006, Jacques Chirac l’avait d’ailleurs dit au moment où une loi sur la colonisation était présentée à l’Assemblée nationale. Son président, Bernard Accoyer, avait alors constitué une commission de réflexion sur les questions mémorielles. Le rapport publié concluait très nettement sur le fait qu’il valait mieux s’abstenir de légiférer sur le sujet.
Les politiques doivent s’intéresser à ces questions mais sans faire de lois. Ils peuvent proposer des commémorations, rédiger des résolutions, rendre des hommages, s’impliquer dans les programmes des classes, éventuellement voter des réparations financières. Le politique doit s’occuper d’agréer, d’orienter la mémoire collective de la Nation.
Valérie Boyer, la députée des Bouches-du-Rhône qui a introduit cette loi, est aussi vice-présidente du groupe d’amitié de l’Assemblée nationale avec l’Arménie. Comment peut-elle être indépendante en proposant un tel texte ? Pour Nicolas Sarkozy qui a déclaré être contre l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, c’est aussi un moyen de faire d’une pierre deux coups. Il empêche la Turquie de se rapprocher de l’Europe et il s’arroge 500 000 voix des Arméniens de France pour l’élection présidentielle.
Quel problème poserait une telle loi ? La justice n'est-elle pas un soutien pour le travail des historiens ?
Une loi figerait totalement toute possibilité de recherche. Pour reprendre l’exemple de l’Arménie, il est devenu presque impossible d’organiser un colloque avec des historiens turcs et arméniens. Ces derniers s’abritent derrière la loi de 2001 qui reconnaît le génocide : pour eux, l’affaire est conclue et il n’y a absolument aucune raison de discuter.
Pour les historiens, le mot génocide est à bannir. Sa définition a été faite à Nuremberg en 1945 d’une manière très claire : il s’agissait de reconnaître un massacre de masse obéissant à une décision. Il fallait aussi à ce moment pouvoir poursuivre les auteurs jusqu’à leur mort. Depuis, l’expression a pris une ampleur et un vague complet. Employons les termes "anéantissement", "extermination", "crime de masse" sans évoquer ce terme de génocide qui renvoie à une réalité historique bien spécifique. Une telle terminologie serait plus précise et ne véhicule pas d’idéologie politique.
Lorsqu’il s’agit de parler des massacres de masse, les historiens sont-ils unanimes ?
Un historien arménien qui parle de l’Arménie est toujours militant. Les historiens ne sont pas toujours objectifs. Ils ne sont pas non plus d’accord mais justement, ils en discutent. Avec une telle loi, si les massacres de Vendéens de 1793 sont qualifiés de génocide, vous ne pouvez plus discuter de cette question. L’affaire est alors jugée et il n’y a plus de possibilité de recherche. Il ne s’agit pas de nier mais de faire de la recherche.
Les lois punissent, elles empêchent les historiens de réfléchir. Nous avons par exemple tenté d’organiser un colloque sur le problème arménien à Science Po sur la question arménienne. Les Turcs sont d’accords, mais pas les Arméniens. Normal : l’affaire est jugée par la loi de 2001, c’est un génocide donc il n’y a pas lieu d’en discuter. Pourtant, discuter ne veut pas dire diminuer. Il s’agit de sortir les archives et d’étudier le sujet.
Quelle est la position des autres pays sur les questions de génocides ?
Les autres pays ne font pas de loi. La France est la seule à avoir fait ce choix. Le Parlement pouvait auparavant proposer des résolutions sous la IVème République. Comme il en abusait, la Vème République a supprimé cette possibilité. Depuis, toute volonté de résolution a été transformée en loi. C’est le cas de celle de 2001 sur le génocide arménien. Elle se compose d’un unique article : "La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915". Il n’y a aucun arrêté. Un tel texte relève de la résolution, pas de la loi. Depuis 2009, la réforme de la Constitution permet de nouveau de voter des résolutions, il faut s’en servir.
Inscrit le: 12 Jan 2008 Messages: 13627 Localisation: Paris
Posté le: 31 Jan 2012 20:03 Sujet du message:
Et celui-ci de Reuters :
Le Conseil constitutionnel saisi sur les génocides
PARIS (Reuters) - Cent trente-sept députés et sénateurs français ont saisi mardi le Conseil constitutionnel dans l'espoir de faire invalider une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, notamment celui des Arméniens par les Turcs en 1915.
Ce texte avait été adoptée le 23 janvier dernier par le Sénat, qui avait suivi l'Assemblée en punissant la négation d'un génocide d'un an d'emprisonnement, d'une amende de 45.000 euros ou des deux à la fois, provoquant l'ire de la Turquie.
Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan s'est immédiatement félicité de l'initiative des élus français.
"C'est ce qu'on pouvait attendre de mieux des hommes politiques français, je crois qu'ils ont fait ce qu'il fallait faire", a-t-il déclaré.
Il fallait que 60 députés ou 60 sénateurs déposent un recours devant le Conseil constitutionnel pour que ce dernier doive se prononcer sur la conformité de ce texte dans un délai d'un mois, ce qui suspend la promulgation de la loi.
Ils sont en fait 72 pour le Sénat et 65 pour l'Assemblée dont, fait notable, de très nombreux élus de la majorité. Cinquante-deux députés UMP et Nouveau Centre, contre 11 socialistes et apparentés, sont ainsi signataires.
"Il ne s'agit pas d'un débat gauche-droite puisque la loi a été votée par des parlementaires de la majorité et de l'opposition, et que la saisine du Conseil Constitutionnel a également été signée par des députés de la majorité et de l'opposition", soulignent trois députés UMP, Jacques Myard, Michel Diefenbacher, et François Cornut-Gentille.
Un rejet de la proposition de loi par le Conseil constitutionnel retirerait une épine du pied de Nicolas Sarkozy, dans la mesure où il permettrait d'apaiser les relations entre la France et la Turquie, très tendues depuis le vote.
HISTOIRE ET LOI
Pour les signataires du recours, "il ne s'agit pas d'ignorer les souffrances de nos compatriotes d'origine arménienne et de tous les Arméniens dans le monde".
"Notre objectif est de faire préciser par le juge constitutionnel les domaines sur lesquels peuvent porter les 'lois mémorielles' et les conditions d'exercice par les historiens de leur liberté en matière de recherche, d'analyse et d'expression", affirment-ils.
"Au-delà des questions juridiques, c'est un débat politique, au sens le plus noble, qui est ouvert. Il porte sur les rapports entre l'Histoire et la loi", poursuivent-ils.
Les opposants estiment que ce texte viole l'article 34 de la Constitution qui définit la loi et délimite son domaine et nourrissent de bons espoirs de succès, l'ancien ministre socialiste de la Justice Robert Badinter, qui fut président du Conseil constitutionnel, ayant abondé dans leur sens.
Les partisans de la proposition de loi affirment qu'ils veulent remplir un vide juridique, la France ayant reconnu par la loi deux génocides, la Shoah et les massacres d'Arméniens, mais que seule la négation du génocide juif est réprimée.
La Turquie, qui voit dans le vote français un geste en direction des quelque 500.000 Français d'origine arménienne à l'approche des échéances électorales du printemps, a menacé Paris d'une "rupture totale" des relations diplomatiques, sans toutefois mettre sa menace à exécution dans l'immédiat.
Lors de l'adoption du texte à l'Assemblée, Ankara avait rappelé son ambassadeur à Paris et annulé toutes les rencontres politiques, économiques et militaires prévues avec la France ainsi que l'autorisation accordée aux avions de chasse et aux bâtiments de l'armée française d'atterrir ou d'accoster en Turquie.
Emile Picy, avec Jonathan Burch à Ankara, édité par Yves Clarisse
L'Armenien est plus proche ,du peuple turc que d'aucun peuple dans le monde
il faut consolidé de bonnes relations ,mais ses tierce voix ne font que discorde,
l'armenie pour etre forte et avoir une économie croissante ,a besoin de la turquie ,et d'une ouverture sur la turquie ,au lieu de ressacer des faits de presque un siecle ,elle ferait mieu de regardé vers l'avenir
ABD eski Başkanı Reagan’ın danışmanı Fein: “Beyaz Saray araştı...rma yaptı, Ermenilerin 2 milyon Müslüman Osmanlı’yı katlettiği ortaya çıktı. Ermeniler, kendi arşivlerini açmıyor, çünkü bu gerçeğin ortaya çıkmasını istemiyor…” dedi.
ABD Başkanı Ronald Reagan’ın hukuk danışmanlığını yapan Bruce Fein, sözde Ermeni soykırımı iddialarını değerlendirdi. Ermenilerin bu iddialarının son derece asılsız olduğunu belirten Fein, Reagan’ın başkan olduğu 1981′de bu konunun Beyaz Saray tarafından araştırıldığını ve iddiaların asılsız olduğunun belgelendiğini söyledi. İşte sözde Ermeni soykırımı konusunda Fein’in açıklamaları:
“Osmanlı İmparatorluğu’nun azınlıklara karşı “müthiş” sayılabilecek bir özen gösterdiği gerçeğini unutmamak gerekir. Azınlıklar, kendi dini özgürlüklerini ve hayatlarını son derece rahat bir şekilde sürdürdü.
Ermeni terör çeteleri I. Dünya Savaşı sırasında Fransa ve Rusya ile birlikte Osmanlıları öldürdü. Bu rakamın 2 milyon civarında olduğu bir gerçek. Ermeni kayıplarının ise 500 bin civarında olduğu araştırmalarla kanıtlandı. Burada asıl önemli konu, Ermenilerin ihanetidir. Osmanlı da kendisini savundu. Özellikle ABD’de yaşayan Ermeniler, soykırım yalanı ile büyük getiri sağlıyor. ABD yönetimi de büyük paralar döndüğü için Ermenileri karşısına almak istemiyor. Ermeniler ısrarla kendi arşivlerini açmıyor. Çünkü yıllardır soykırım yalanı ile dönen getirimi kaybetmek istemiyorlar. Arşivler açıldığı anda gerçek ortaya çıkacak.”
Inscrit le: 09 Oct 2007 Messages: 3474 Localisation: Somewhere in the world
Posté le: 21 Mai 2012 23:51 Sujet du message:
medar69 a écrit:
L'Armenien est plus proche ,du peuple turc que d'aucun peuple dans le monde
il faut consolidé de bonnes relations ,mais ses tierce voix ne font que discorde,
l'armenie pour etre forte et avoir une économie croissante ,a besoin de la turquie ,et d'une ouverture sur la turquie ,au lieu de ressacer des faits de presque un siecle ,elle ferait mieu de regardé vers l'avenir
Tiens où est passé Medar le savoyard? je découvre ici des propos très sensés de sa part, et j'ajouterai également que les turcs eux mêmes devraient cesser de ressasser leur grandeur du passé en évoquant les jours "glorieux" de l'Empire (qui étaient loin d'être si glorieux en fait) et regarder l'avenir dans un esprit de fraternité avec les autres peuples de la planète, en faisant la paix aussi avec eux-mêmes, en faisant la leur la devise de la révolution française : liberté, égalité, fraternité...... _________________ Родион Романович Раскольников
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