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Yasar Kemal : Grand Officier de la Légion d’honneur

 
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MessagePosté le: 19 Déc 2011 1:45    Sujet du message: Yasar Kemal : Grand Officier de la Légion d’honneur Répondre en citant

Lors d’une cérémonie organisée à İstanbul au Palais de France, Yaşar Kemal a reçu de la main de Jean-Louis Georgelin, le grand chancelier de la Légion d'honneur, reçu la plus haute décoration honorifique française. Il était déjà nommé en 1984 au grade de Commandeur, désormais promu au grade de Commandeur il fait désormais partie des très rares personnalités à être élevé à la dignité de Grand Officier.

Dernière édition par administrateur le 23 Déc 2011 0:03; édité 1 fois
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MessagePosté le: 19 Déc 2011 1:49    Sujet du message: Répondre en citant

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MessagePosté le: 19 Déc 2011 15:45    Sujet du message: Répondre en citant

Yaşar Kemal a reçu la plus haute décoration française

Le général d’armée Jean-Louis Georgelin, Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, a remis samedi 17 décembre 2011 les insignes de Grand Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur à M. Yasar Kemal, en présence de Son Excellence M. Laurent Bili, Ambassadeur de France en Turquie. La cérémonie a eu lieu à 19h au Palais de France à Istanbul.

Cette décoration rend hommage au parcours littéraire exceptionnel de Yasar Kemal, à l’humanisme qui a imprégné l’ensemble de son oeuvre ainsi qu’à son engagement sans faille en faveur de la diversité culturelle et du dialogue entre les cultures.

L’Ordre National de la Légion d’Honneur, créé en 1802, est la plus haute et la plus prestigieuse distinction honorifique française. Il récompense les mérites exceptionnels de celui qui y est admis. Déjà nommé au grade de Commandeur dans cet Ordre en 1983, Yaşar Kemal fait désormais partie des très rares personnalités à être élevé à la dignité de Grand Officier.

Les insignes lui ont été remis par le général d’armée Jean-Louis Georgelin, Grand Chancelier, président du Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur, qui effectue une visite en Turquie à cette occasion.

L’Ambassade de France en Turquie est particulièrement heureuse de ce nouvel hommage fait par la République française à l’immense écrivain qu’est Yasar Kemal.

Discours de l’Ambassadeur à l’occasion de la remise des insignes de "Grand Officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur" à M. Yaşar Kemal, 17 décembre 2011

Muhterem Yasar Kemal beyefendi et madame,
Mon général,
Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux de vous accueillir au Palais de France pour une cérémonie exceptionnelle.

Ce soir, la France rend un hommage à un immense écrivain turc, une grandes figure de la littérature mondiale. Je vois dans cet hommage un signe de l’amitié entre la Turquie et France, un signe de respect pour la culture turque, un témoignage de cette proximité intellectuelle qui unit nos deux pays depuis des siècles.

C’est la première fois depuis bientôt 45 ans qu’un citoyen turc reçoit une décoration de ce niveau. Aussi, pour procéder à la remise des insignes de grand officier de la légion d’honneur à Yasar Kemal, le Général Georgelin, le Grand Chancelier de la légion d’honneur, nous a fait l’amitié de venir à Istanbul. C’est aussi la première fois qu’un grand chancelier vient en Turquie pour remettre une décoration. Je l’en remercie.

Mon général, c’est à vous.

Discours du Général Georgelin, le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, à l’occasion de la remise des insignes de "Grand Officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur" à M. Yaşar Kemal, 17 décembre 2011

Monsieur Yaşar Kemal,
Madame Kemal,
Monsieur l’Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,

C’est un grand honneur et un immense plaisir pour moi de me trouver en compagnie de vos amis, de vos proches et de nombreuses personnalités au Palais de France à Istanbul pour cette occasion exceptionnelle.

L’ordre national de la Légion d’Honneur, créé par Napoléon Bonaparte, est la plus haute distinction française. C’est un symbole fort de l’esprit de la révolution française qui a voulu substituer au privilège de la naissance, la reconnaissance du mérite. Qui d’autre plus que vous, Yaşar Kemal, dont la vie est un éternel combat pour la liberté et la justice, mérite un tel hommage.

La Légion d’Honneur récompense des femmes et des hommes, en France et dans le monde, pour leur courage ou leur action en faveur des idéaux de la Nation et des valeurs que nous pensons universelles, dans le respect de la diversité des cultures.

C’est pourquoi j’ai tenu, en ma qualité de défenseur de l’Ordre, à répondre positivement à l’invitation de l’Ambassadeur Laurent Bili pour remettre personnellement ce soir les insignes de Grand Officier à l’un des plus grands écrivains de notre temps, dont l’action courageuse et l’œuvre pour la défense des droits de l’homme et des minorités sont célébrées dans le monde entier.

En outre, les nombreux francophiles et les francophones de Turquie savent que la République française rend aujourd’hui hommage, non seulement à une éminente personnalité turque mais aussi à un promoteur infatigable de la culture française et de l’amitié entre nos deux peuples.

Conformément à la tradition, permettez-moi maintenant de retracer vos remarquables parcours personnel et professionnel, qui semblent tout droit sortis de l’un de vos romans.

Vous êtes né Kemal Sağdik Göğceli dans le village d’Hemite (appelé maintenant Göğçeadam) près d’Adana en 1923. Votre village regroupait les descendants des Turkmènes nomades originaires de l’Asie centrale, de Mongolie et de Transoxiane, sédentarisés de force par les ottomans. La famille Kemal, descendante d’une tribu kurde de grand lignage, obligée de fuir les bords du lac de Van pendant la première guerre mondiale, fait toutefois figure d’exception dans ce village.

Votre enfance dans cette province de l’antique Cilicie, dont Cicéron fut gouverneur et Saint Paul l’une des grandes figures, marquée par ces brassages de populations, les exodes et les tragédies, fait grandir votre intérêt pour les écrits folkloriques inspirés des épopées de la tradition orale populaire, chantées par des bardes locaux depuis la nuit des temps.

A l’école, que vous fréquentez à l’âge de huit ans, passé le choc de la découverte de l’écriture, votre énergie se tourne toute entière vers l’étude et vous pousse vers le collège. Si Le Petit Chose d’Alphonse Daudet est le premier roman que vous avez dévoré, le grand évènement de votre adolescence reste la lecture de Don Quichotte, qui vous poussera toute votre vie à écrire et à écrire encore.

Obligé d’abandonner l’école à la fin du secondaire, vous travaillez tour à tour comme manœuvre dans une usine de coton, contremaître, garde champêtre dans une rizière et écrivain public. Mais vous continuez à collecter les récits et légendes des Mont Taurus pour la préparation de vos premiers poèmes, et à lire tout ce qui vous vous tombe sous la main, des classiques grecs à Nâzim Hikmet, que vous admirez profondément, en passant par Gogol, Tolstoï, Dostoïevski, Balzac, Flaubert ou Stendhal, qui demeure votre écrivain préféré.

Puis commence le temps de l’écriture et des combats. Suspect de sympathies communistes, vous êtes arrêté pour la première fois à 17 ans puis vous passez une année en prison en 1950 pour les mêmes raisons. Pourtant, comme vous l’expliquez, « tous nos poèmes, toutes nos épopées et nos chansons témoignent d’une oppression séculaire et de l’amour de la liberté ». Vous ne faites pourtant que puisez votre inspiration directement à la source, dans les valeurs véhiculées par ces trésors nationaux immatériels.

En 1996, la Cour de Sûreté de l’Etat vous condamne à 20 mois de prison pour l’écriture d’un article intitulé Le ciel noir de la Turquie, dans lequel vous dénoncez le traitement de la question kurde par l’Etat turc. Comme tous les intellectuels turcs engagés de cette époque, vous aurez souvent maille à partir avec la justice. C’est d’ailleurs devant un tribunal qu’eut lieu la première lecture publique de votre première nouvelle « Bebek » (le nouveau-né), par un juge qui vous confia après l’audience avoir adoré l’histoire.

Votre installation à Istanbul en 1951 constituera un véritable tournant qui vous permettra de vous adonner entièrement à votre passion et à ce qui était votre vocation. C’est à partir de cette date que vous prenez le pseudonyme de Yaşar Kemal.

Vous écrivez des reportages pour le quotidien Cumhuriyet et vous obtenez le Prix Spécial de l’Association des Journalistes pour votre reportage Sept jours dans la plus grande ferme du monde. Vous publiez ensuite le recueil d’histoires Sari Sıcak en 1952 mais c’est votre roman Mehmed le mince (Ince Memed), paru en 1955, qui vous apporte la consécration nationale et internationale sur la scène littéraire.

S’ensuit une période de foisonnement littéraire puisque vous n’écrivez pas moins de trente-trois livres, nouvelles et romans, et toute une série de reportages entre 1955 et 1984, vous faisant pressentir pour le Prix Nobel de littérature dès 1972. Nourri des deux cultures kurde et turque, c’est en turc que vous écrivez, en le fécondant avec le parler populaire. Publié dans près de 40 langues, vous devenez l’un des écrivains les plus traduits au monde et, outre la « saga » des Memed, vos romans « La légende du Mont Ararat », « Terre de fer, ciel de cuivre », « La légendes des mille taureaux », « Regarde donc l’Euphrate charrier le sang », pour n’en citer que quelques uns, sont d’immenses succès mondiaux. Plusieurs d’entre eux sont adaptés au théâtre et au cinéma par les plus grands réalisateurs, Peter Ustinov, Ziya Metin ou Zülfü Livaneli.

Témoin des grandes transformations qui ont affecté les sociétés et les paysages ruraux de la Turquie dans les années cinquante et du basculement de votre pays dans l’ère industrielle, votre œuvre, ne connait aucune frontière temporelle ou géographique. Elle retrace avec force et dans un style unique les Monts du Taurus, la plaine de Tchoukourova (Çukurova) et la rude vie rude de ses habitants, les vendettas, les seigneurs locaux et les problèmes de la terre.

Figure incontournable du monde littéraire, engagé dans la défense des droits culturels et linguistiques des minorités en Turquie, vous contribuez comme nul autre, par la richesse et la diversité de vos écrits, à la diffusion de la littérature turque dans le monde entier.

Prix Varlık en 1956, Prix du Meilleur Livre Etranger en 1979, Prix Mondial Cinno del Duca pour votre contribution à l’humanisme moderne en 1982, Prix pour le Courage dans la réaction à la répression en 1996, Prix de la Paix du salon de la Foire de Francfort en 1997, Grand Prix culturel et artistique présidentiel en 2008, vous êtes docteur Honoris causa de nombreuses universités, Commandeur de la Légion d’Honneur depuis 1983 et Commandeur des Arts et Lettres depuis 1988. Enfin, en novembre 2009, vous avez participé à la réussite de la Saison de la Turquie en France, au cours de laquelle la Bibliothèque Nationale de France vous a rendu un hommage public. Yaşar KEMAL,

Pour votre immense oeuvre littéraire, votre défense courageuse du droit des minorités, de la diversité culturelle et du dialogue interculturel, au nom du Président de la République, nous vous remettons les insignes de Grand Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur./.

http://www.ambafrance-tr.org/spip.php?article2092
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MessagePosté le: 19 Déc 2011 15:47    Sujet du message: Répondre en citant

Allocution de M. Yaşar Kemal à l’occasion de la cérémonie de remise des insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur, 17 décembre 2011

Aujourd’hui est une grande journée d’honneur et de joie pour moi. Je remercie beaucoup la France qui m’a tant honoré. Je remercie également tous mes amis qui sont venus ici aujourd’hui pour partager ces moments avec moi.

Je dis toujours que mon maître est Stendhal. Le roman français du 19ème siècle est une base importante pour tous les romanciers. La France a été pendant de très longues années la fenêtre de la littérature des autres pays : le grand roman russe a été connu à travers le monde grâce à la langue française. Paris fut la ville de l’âge d’or de la littérature américaine. ‘Liberté, Egalité, Fraternité’ est bien l’aspiration commune de toute l’humanité. L’Union européenne avait fait ses premiers pas comme une union pour la paix qui entrevoyait que la diversité des cultures et des acquis constituaient la richesse des pays et qui la préservait jalousement. Et l’Union européenne insistait scrupuleusement sur cette vision. La France est présente dans l’idée même d’une Europe unie.

La France est en même temps le pays de plusieurs personnalités dont j’ai l’honneur et la joie d’être un ami.

Roger Caillois était un de ces amis. Nous avions presque le même tempérament. Il aimait les pierres, moi aussi. Il était un grand amateur de cerf-volants, et moi j’étais passé maître en la matière. Nous parlions de la même façon à propos des insectes et des oiseaux. Nous avions les mêmes positions sur pas mal de sujets mais malgré tout… Nous n’étions pas tellement sur la même longueur d’onde au sujet du rôle de la littérature.

Nous discutions du roman du 19ème siècle. Il me disait : ‘Tu mises beaucoup sur la littérature’. Je sais, je mise encore aujourd’hui beaucoup sur la littérature, j’en attends toujours beaucoup. Le roman, en particulier, est le plus grand art qui peut impacter les gens. Chaque lecteur recrée le roman à sa guise en le lisant. C’est pourquoi, d’ailleurs, l’effet produit est inéluctablement plus fort, plus profond.

Comme beaucoup d’artistes, je crois aussi que c’est la beauté qui sauvera le monde. Mais quand je regarde autour de moi, je ne vois que l’enfer. Et là, je me rappelle les conversations que j’ai eues avec Roger Caillois. Alors je me demande : à quoi sert cette chose qu’on appelle l’art, surtout de nos jours ? Je me demande si tous mes efforts n’étaient pas vains. Le monde, de nos jours, est un capharnaüm sans précedent avec tant de nouvelles possibilités inédites, mais il est en même temps plein d’impossibilités.

Dans certains pays, le sang coule à flot et les guerres, la plus grande honte de l’humanité, continuent.

La famine, une honte plus grande encore, perdure. L’avilissement et l’exploitation de l’homme par l’homme continuent.

Aujourd’hui, notre planète se tarit. La société de consommation transforme les hommes en des monstres avides et refoulés.

L’érosion culturelle, l’érosion tout court, la pollution de la nature, l’agonie de la terre, l’épuisement des valeurs humaines… se poursuivent à une vitesse incroyable.

L’art, l’art véritable se dresse contre l’oppression, contre la violence, contre la voracité de la consommation, contre tout comportement inhumain. Parce que pour moi, quelle qu’en soit la forme, la mission première de l’art, c’est la révolte. L’art met l’humanité en garde contre le mensonge, l’oppression, les guerres absurdes sans fin et contre tous les maux.

L’espoir, cependant, est une des plus grandes valeurs que possède l’être humain. Moi, j’ai toujours essayé de chanter les refrains de l’espoir. Et encore aujourd’hui je me raccroche fortement à mon espoir. Personne ne peut déposséder l’homme de la culture dont il est créateur et qui fait de lui un être humain.

Le vingt-et-unième siècle sera le siècle de la recréation de la nature, le siècle du perfectionnement des valeurs humaines et celui de l’établissement complet des droits de l’homme.

Et je crois sincèrement que les intellectuels et les artistes français marqueront de leur sceau ce siècle et exalteront une fois de plus les valeurs humaines créées par les hommes et qui font de nous des êtres humains.

Je vous remercie.
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MessagePosté le: 19 Déc 2011 17:25    Sujet du message: Répondre en citant

Quelle contradiction !
Yasar Kemal honoré mais pour grappiller quelques votes on réprime la contestation du génocide.
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