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Turquie-Israël : pour qui sonne le glas?
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murat_erpuyan
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MessagePosté le: 04 Juin 2010 10:38    Sujet du message: Répondre en citant

Tenez F. Gülen aussi critique l'opération d'aide à Gazza.

http://www.hurriyet.com.tr/planet/14931366.asp?gid=286
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Cyberturc
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MessagePosté le: 04 Juin 2010 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

murat_erpuyan a écrit:
"le cerveau fracturé par un coup de bâton en fer" oui oui, il n'avait pas de casque ce soldat il y est allé en t-shirt & short...

Tout ça laissons passer...

En effet, ne pouvant pas imaginer le pouvoir de l'état hébreu aussi bête j'ai tendance à me ranger du côté de narine... Tout ça c'est calculé...


Soit RTE et Bibi sont donc diaboliquement intelligents pour avoir concocté un plan pareil soit bigrement stupides et malheureusement je penche plutôt pour la seconde option même si j'ai émis l'hypothèse de la première.

Rasko, vous tenez exactement le même discours que mes parents et je diverge avec vous car j'estime que l'argument de défense d'Israël selon lequel les soldats Israëliens auraient été attaqués n'est pas du tout crédible. Non seulement, Israël ne veut pas entendre parler d'une enquête indépendante ce qui est déjà un aveu après on peut chercher à s'en sortir et à parlementer, mais le bateau était truffé d'observateurs étrangers qui ont attesté à ces scènes qui se sont déroulés durant l'intervention des militaires et tous ont corroboré l'attitude inacceptable d'Israël.

Le recours à un mensonge aussi grossier comme seul élément de défense, cela fonctionne quand on a les cartes en mains pour noyer le poisson. Lorsqu'on a prétexté une activité belliqueuse du Hamas pour justifier l'intervention dans la bande de Gaza, c'était déjà énorme puisqu'il suffisait d'aller faire un tour sur le site du Tsahal pour se rendre compte que toutes les activités hostiles du Hamas étaient postérieures aux raids Israëliens ce qui était quand même le point de départ du divorce.

Là c'était un peu "technique", l'opinion ne suivait pas trop qui avait fait quoi et pour quel motif ce que c'était etc.

Ici on a une histoire extrêmement simple à comprendre et forte de symboles : "un bateau parti pour secourir des pauvres gens totalement démunis, ses passagers tués en présence d'observateurs étrangers".

A présent, cela la vie des soldats menacés, la barre de fer sur sa tête "nue", refus d'enquête... on peut dire ce qu'on veut, pourquoi pas... mais il faudrait encore qu'on y croie...

Franchement, j'aurais préféré que cela fut le cas et qu'on ait pu dire que les soldats Israëliens auraient agi en légitime défense et tout le monde aurait été soulagé.

Ces mensonges répétitifs ne font qu'aggraver la situation.

Ne nous trompons pas, Israël est un petit pays et n'a pas droit à une seule défaite militaire. On comprend très bien que la manière forte soit son seul moyen de survie. Il n'a pas de positions à perdre s'il perd une position, c'est le pays tout entier qui est perdu.

Mais recourir à la force de façon aussi systématique pour tout et n'importe quoi et pour des actions qui ne concernent pas le champ militaire mais celui de l'opinion donne un résultat complètement inverse à celui escompté et fragilise la position d'Israël.

Il serait peut-être temps d'essayer la stratégie de la gentillesse, de l'honnêteté et de la compassion dans laquelle Israël serait naturellement enclin à exceller plutôt que le recours systématique à la force qui est en train de se retourner contre lui et le dévorer de l'intérieur.
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"C'est une maladie naturelle à l'homme de croire qu'il possède la vérité." Blaise Pascal


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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 04 Juin 2010 18:02    Sujet du message: Répondre en citant

Cyber écrit :
Citation:
Rasko, vous tenez exactement le même discours que mes parents et je diverge avec vous car j'estime que l'argument de défense d'Israël selon lequel les soldats Israëliens auraient été attaqués n'est pas du tout crédible.


Je pense que je n'ai pas réussi à me faire comprendre comme je voulais. Le fait que je cite l'article de Jerusalem Post et les déclarations de "Bibi" (comme vous l'appelez..ce cher Benjamin...) ne voulaient nullement dire que je prenais pour argent comptant les arguments d'Israël donnés par mes soins à titre d'information. Les gens clairvoyants sur ce forum, et notamment ceux qui interviennent sur ce post, vous Cyber, Murat, Cengiz et Narine notamment, arrivent en général à la conclusion d'une connivence entre les différents protagonistes pour arriver à leurs fins respectives et convergentes. C'est en somme, le scénario "Metal Firtina" et Bop.....J'ai moi même évoqué à multiples reprises le rôle dévolu à la Turquie d'Erdogan et consorts, MAIS évoqué surtout l'hypothèse d'un dérapage, sans tout à fait sous-estimer ce que vous craignez... Un dérapage contrôlé ou pas, d'Erdogan, aux fins de politique interne mais aussi pour renforcer en conjonction avec cet objectif, son rôle de leadership du monde musulman. Quant aux israéliens, j'ai insisté à plusieurs reprises sur le fait qu'ils s'estiment (pour moi à juste titre, car j'évacue le côté sentimental de la chose, j'en ai rien à cirer des islamistes martyrs qui l'ont bien voulu..) en droit de faire respecter le blocus contre une zone contrôlée par des terroristes (Hamas). Toute défaillance aurait été lourde de conséquence. De plus, l'Etat hébreu est fort, et la preuve en est faite à postériori de la position d'Obama. Je ne fais que répéter ici que dans les rapports internationaux, comme en politique en général, c'est le RAPPORT DE FORCES qui prime sur des considérations ethico-philosophiques. Les services de renseignements du Tsahal devaient savoir que Mavi Marmara transportait des éléments violents prêts à tout. C'est tout à fait logique et légitime pour un état de le mettre à profit. Ces éléments, dont certains appartiennent vraisemblablement à la mouvance Saadet (cf photo exhibé dans la manif d'Istanbul, avec Erbakan et Abdülhamit) mais néanmoins dans la mouvance islamiste et pro-Hamas en général servaient objectivement à redorer le blason fané d'Akp. Aujourd'hui Erdogan a fait une intervention "remarquable" à Konya en déclarant que Hamas n'est pas terroriste. Il y va encore une fois (et j'ai aussi à maintes reprises souligné ce fait) de la crédibilité de la Turquie dans sa lutte contre le terrorisme kurde. Qui croira les turcs maintenant dans le discours anti-pkk? L'éditorialiste de Wall Street Journal a raison dans ce sens là, dans l'article cité, en demandant ce que les turcs feraient si une coalition internationale "humanitaire" portait de l'aide au Pkk. Loin d'être "aveugle" comme le prétend Murat eu égard à mon antipathie anti-pkk et anti-akp (je dirai plus, je les vomis...si j'avais les moyens je fabriquerais des goulags à l'Est de la Turquie qui n'auraient rien à envier à ceux de mon éminent camarade Josip Djougachvili...alias Staline mais comme tout un chacun le sait personne ne me donnera en l'état actuel des chose cette jouissance!!!) j'essaye de regarder les différentes hypothèses en face sans aucun sentimentalisme.

PS. Bien sûr, il n'est pas exclu non plus que les USA d'Obama, désireux d'affaiblir dans une certaine mesure les positions israéliennes, mais ne pouvant les affronter de face, vu le poids du lobby juif notamment dans les médias, utilisent un franc-tireur aussi ambitieux que primitif comme RTE pour la "sale besogne". En tout cas, ils ont Gül en réserve....
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Родион Романович Раскольников


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sara-dz
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MessagePosté le: 04 Juin 2010 21:35    Sujet du message: Répondre en citant

bonsoir
avant de lire ce topic sur la flotille de ghaza j'ai lu beaucoup d'autres sur de différents forums et même j'ai vu parler du même sujet sur des médias algériennes, arabes et françaises et tous disent la même chose en ce qui concerne le peuple turc...il montrent toujours que les turcs sont tous avec palestine contre israel. là je vois qu'il y a des opposants.
je veux vous dire que votre président est très aimé et respecté ici en algérie pour son attitude, surtout qu'en algérie c'est le peuple qui veut que le président fasse et dise quelque chose et lui reste diplomate et ne dit rien. il y avait aussi des algériens sur la même flotille. il y en a d'autres qui ne sont pas allés et qui disent que s'il veut envoyer des aides une autre fois ça suffit de les convoquer et ils sont prets de mourir , et je connais plusieurs de ces gens, ils ne sont pas des islamistes, croyez moi...il y a parmi eux des gens qui sont musulmans par héritage mais ils détestent les juifs. là je vous ai donné le point de vue des algériens en ce qui concerne la flotille de liberté "bien sur pas tous les algériens" Very Happy
bref, l'armée israélienne a fait cela exprès pour voir la réaction de tous les pays pour voir si le temps est favorable pour commencer le projet de détruire la mosquée d'el aqsa ou pas encore
juste une note à la fin: je veux dire mon point de vue en ce qui concerne "hamas", que ce parti n'est pas un groupe de terroristes, c'est un groupe de combattants qui défend son pays
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 04 Juin 2010 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous rappelle, tout de même, Sara, que le mouvement Hamas est classé sur le liste des organisations terroristes par l'Union européenne, le Canada et les Etats unis, et il s'agit d'une organisation qui a pour objectif de détruire l'État d'Israël, qui prône des positions racistes à l'égard des juifs (je n'aime pas utiliser en pareil contexte le terme "anti-sémite", car les arabes aussi sont des "sémites"...) et, fondé par des gens issus des frères musulmans, organisation obscurantiste de sinistre mémoire, qui vise l'instauration d'un état théologique....Ils font fi des droits de l'homme, de la femme et des enfants, ces derniers étant lâchement utilisés par ailleurs comme chair à canon...Lors de mon séjour à Alger, j'ai eu affaire à quelques hurluberlus comme élèves dans la mouvance des fm....Ce n'était pas une sinécure...
Quant à la sympathie des turcs pour la "cause palestinienne", c'est tout relatif, et j'ai dans mon proche entourage, des amis turcs qui ont les mêmes positions que moi. Ces dernières années, les médias proches du parti au pouvoir et les multiples organisations désireuses d'en découdre avec le kémalisme, la laïcité et les élites éclairés du pays se sont employés à créer une image négative d'Israël et des juifs, mais cela reste confiné à certains milieux, tandis que dans les pays dits "arabes"
, comme vous l'exprimez d'ailleurs vous même, ce sentiments de haine vis à vis des juifs est beaucoup plus fort. Le monde arabo-musulman produit en série un grand nombre de charlatans désireux d'assouvir leur envie de leadership, sans en avoir souvent les capacité et les moyens, au nombre desquels Nasser, Kaddafi et d'autres -et récemment le pauvre petit Tayyip- qui en,trainent leurs peuples dans des aventures sans fin. Votre pays que j'ai relativement bien connu est aussi riche d'enseignement. Mon meilleur ami algérien, un opposant au régime de l'époque, est mort hélas dans un accident de voiture avec toute sa famille. Lors de mon séjour à Alger, entre 1977 et 1979, en prenant des risques démesurés, j'ai distribué la nuit des tracts et l'organe central "El djerida" du PRS (parti de la révolution socialiste) de Boudiaf que cet ami me transmettait. C'était une dérive de jeunesse, j'étais imprudent... Boudiaf, devenu président de la république, a été vite assassiné. Un de mes collègues, le poète Youcef Sebti, personnage haut en couleurs, agronome de son état, a été égorgé par les islamistes peu de temps après l'assassinat de Boudiaf. De mon très humble avis, ce qui manque aux arabes qui se focalisent injustement sur les juifs et Israël, comme s'ils exorcisaient leur propre mal, c'est leur unité, leur volonté de devenir eux mêmes sans haine, et de progresser dans la voie de la civilisation en, s'affranchissant de la tutelle des préjugés ancestraux.....
Les arabes ont beaucoup à apprendre de Mustafa Kémal Atatürk dont le président Bourgiba, en Tunisie, était une émule. Ce n'est pas en brûlant des drapeaux des pays considérés ennemis et en marchant dessus que les arabes vaincrons, mais en suivant les préceptes de la science et de la civilisation contemporaine, auxquels les juifs continuent de contribuer énormément.
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Родион Романович Раскольников
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murat_erpuyan
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MessagePosté le: 05 Juin 2010 0:33    Sujet du message: Répondre en citant

Le journal Vatan a traduit en turc l'édito de The Times

Türkiye bu soruya yanıt vermeli
The Times gazetesi başyazısında İsrail'in kanlı saldırısını eleştirirken Türkiye'ye de önemli bir soru yöneltti. İÞTE O YAZI :

http://www9.gazetevatan.com/turkiye-bu-soruya-yanit-vermeli/309266/30/Dunya
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MessagePosté le: 06 Juin 2010 9:47    Sujet du message: Répondre en citant

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2990



Participants de la Flottille : Frères musulmans, résistants et salafistes dans le lot

Les participants de la Flottille

Ci-dessous des informations tirées des médias des pays arabes sur les membres de la Flottille de la liberté". Plusieurs d´entre eux appartiennent aux Frères musulmans. Pour plus d´information sur le sujet, voir aussi la Dépêche spéciale n° 2986 du MEMRI : Al-Aqsa TV, Gaza, le 28 mai 2010 : "Plus encore que de rejoindre Gaza, c´est le martyre que recherchent les héros de la flottille" : http://www2.memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD298610


Egypte

Dans des sermons du vendredi, le Guide général des Frères musulmans Muhammad Badi a exprimé son soutien pour le Hamas, faisant à plusieurs reprises des déclarations favorables au djihad et à la lutte armée en Palestine, en Irak et en Afghanistan.

La délégation égyptienne de la Flottille comprenait deux membres du bloc des Frères musulmans au parlement égyptien : Muhammad Al-Baltaji et Hazem Farouq.

Al-Baltaji, secrétaire général adjoint du bloc parlementaire des Frères musulmans en Egypte, a déclaré lors d´une conférence tenue en mars 2010 : "Une nation qui excelle à mourir sera bénie d´Allah par une vie de dignité et le Paradis éternel." Il a également déclaré que son mouvement "ne reconnaîtra jamais Israël et ne renoncera jamais à la résistance" et que "la résistance est la seule feuille de route qui puisse sauver Jérusalem, réhabiliter l´honneur arabe et empêcher la Palestine de devenir une seconde Andalousie" [1].

Liban

La délégation libanaise de la Flottille , composée de six membres, était dirigée par l´avocat Hani Suleiman, qui avait également participé à une flottille de Gaza en février 2009. En 2006, il a signé un communiqué soutenant la résistance armée en Palestine, au Liban et l´Irak [3].

Les trois autres membres de la délégation libanaise sont les correspondants de la télévision Al-Jazeera. [4] L´un d´entre eux, Abbas Nasser, a travaillé pour la télévision Al-Manar du Hezbollah de 1997 à 2003 ; il a alors affirmé aimer son travail car il se sentait en famille, précisant que la chaîne correspondait à son "orientation religieuse et politique." En 2003, il a également travaillé pour la chaîne iranienne Al-Alam [5].

Hussein Shaker, aussi connu sous le nom d´"Abou Al-Shuhada ("père des martyrs"), faisait également partie de la délégation. Il plusieurs fois exprimé le désir de rencontrer "ses martyrs" (c.-à-d. des membres de sa famille tués pendant la guerre du Liban de 2006), et a dit que sa participation à l´expédition de la Flottille vengerait leur mort [6].

Jordanie

La délégation jordanienne comprenait des Frères musulmans de Jordanie, comme le chef de la délégation Wael Al-Saka, vétéran des Frères musulmans, [7] et Salam Al-Falahat, guide général des Frères musulmans en Jordanie de 2006 à 2008. [8] Dans une interview datant de l´an dernier, Al-Falahat a déclaré : "Nous, Frères musulmans en Jordanie, considérons la Palestine comme faisant partie des terres arabes et islamiques qui ne doivent pas être abandonnées ; au contraire, les défendre est un devoir national et jurisprudentiel... Nous considérons le mouvement Hamas en Palestine comme se trouvant à la tête du projet de libération arabe et islamique auquel appellent les Frères musulmans (...) Les Frères musulmans soutiennent le Hamas et tous les mouvements de résistance arabes de la région qui oeuvrent pour la libération." [9]

Egalement dans la délégation jordanienne se trouvait le journaliste Mohammed Abou Ghanima, ancien chef des Frères musulmans du bureau d´information jordanien et membre du bureau politique du mouvement. Abu Ghanima publie fréquemment des articles faisant l´éloge du Hamas et condamnant l´Autorité palestinienne. Dans l´un d´entre eux, il attaquait le président égyptien Hosni Moubarak, appelant les Frères musulmans en Egypte à renverser son régime, même au prix de milliers de martyrs [10].

Le journaliste Saud Abu Salam Mahfouz, membre des Frères musulmans au sein du parti politique jordanien le Front d´action islamique, est également directeur général du journal Al-Sabil, affilié aux Frères musulmans. Son fils, correspondant en Jordanie de la télévision du Hamas Al-Aqsa, a été arrêté en Egypte en 2008 [11].

Syrie

Le seul Syrien parmi les 700 participants de la Flottille était Shadha Barakat, envoyée comme représentante de l´Association civile de résistance au sionisme et d´aide à la Palestine , qui soutient la résistance armée en Palestine et en Irak. Son mari Ayman a déclaré qu´elle avait écrit une pièce sur le fondateur du Hamas, le cheikh Ahmad Yassine, et lui avait promis qu´en arrivant à Gaza, elle "projetait de se rendre chez [Yassine] pour humer le parfum de l´endroit où il a vécu". [12]

Yémen

Des militants actifs composent la délégation yéménite de la Flottille : trois députés du parti Al-Islah, parti islamiste proche des Frères musulmans [13]. Un autre député yéménite de la flottille, Hazza Al-Maswari, également du parti Al-Islah, a exprimé des sentiments anti-américains. En 2004, il s´est opposé à un programme yéménite de dialogue avec les prisonniers d´Al-Qaïda visant à modérer leurs opinions, et a récemment déclaré lors de la prière du vendredi : "Nous ne pouvons pas dire à des militants : ´Ne terrorisez pas les Américains´ ou ´n´attaquez pas leurs intérêts´. Ceux qui sèment la haine récolteront la haine."[14]

Koweït

Parmi les militants de la Flottille originaires du Koweït se trouvait le député salafiste Walid Al-Tabtabai, connu pour son soutien à la résistance armée en Palestine et en Irak. Il a dit : "Nous pensons que la résistance armée en Irak est légitime. Toute résistance contre un occupant est légitime (...)" [16]. Al-Tabtabai a également exprimé son soutien pour le Hamas, s´opposant au régime du président de l´Autorité palestinienne Mahmoud Abbas [17].


Autre activiste important originaire du Koweït : Osama Al-Kandari, professeur de Hadith. En février 2009, il a signé un communiqué de soutien au Hamas et au djihad en Palestine contre les "ennemis juifs." [18]

Bahreïn

Le cheikh Jalal Al-Sharqi, à la tête de l´Association des érudits musulmans dans les pays du Golfe, était aussi à bord. Auparavant, Al-Sharqi avait signé une pétition d´oulémas appelant à reconnaître la légitimité du Hamas, et à ne pas l´empêcher de se procurer des armes. La pétition a justifié la position des "combattants de Gaza" attachés au djihad "contre les Juifs" et au martyre [19].

Arabes israéliens

Le Comité de suivi des Arabes israéliens a envoyé quatre de ses membres sur la flottille, dont le cheikh Raed Salah, chef de la branche nord du Mouvement islamique en Israël. Il a fait des déclarations en faveur du Hamas, remettant en question la légitimité de l´Autorité palestinienne. Auparavant, Salah avait déclaré, lors de la Conférence des Palestiniens en Europe : "Nous sommes ravis de cette flottille de la liberté (...) qui dans quelques jours va briser le blocus imposé à Gaza la libre, Gaza la noble, Gaza l´héroïque. Dans le même temps, nous voulons souligner devant tous que la Flottille de la liberté annonce une autre flottille. Savez-vous de quoi il s´agit ? Il s´agit de la flottille ramenant les réfugiés palestiniens dans notre pays, nos plaines, notre mer et notre terre, nos champs et nos bosquets." [20]

L´Evêque Hilarion Capucci

L´évêque Hilarion Capucci se trouvait également à bord. Dans les années 1970, il a été condamné et emprisonné en Israël pour contrebande d´armes en provenance du Liban vers l´OLP, mais a ensuite été libéré, à la demande du Vatican. Selon les participants de la flottille algérienne, Hilarion aurait déclaré qu´il "attendait le jour où il pourrait rentrer en Palestine et entendre les cloches de l´église et l´appel du muezzin "Allah Akbar" sous le ciel d´une Palestine libre. [21]

Prêts à mourir

Dans leurs déclarations, les participants de la flottille ont évoqué la possibilité qu´Israël utilise la force pour empêcher le navire d´atteindre la côte de Gaza, affirmant que cela ne les arrêterait pas. Certains se sont déclarés déterminés à briser le blocus, même si cela devait leur coûter la vie.

Muhammad Al-Baltaji, de la faction des Frères musulmans au sein du parlement égyptien, a déclaré : "Les participants de la flottille ont deux objectifs : atteindre la bande de Gaza et briser le blocus, et dénoncer Israël s´il empêche la flottille de pénétrer dans la bande de Gaza, même au prix du martyre ou de l´emprisonnement." [22]

Le chef de la délégation algérienne, Abd Al Razzaq Maqri, chef adjoint du Mouvement algérien de la Société pour la paix, plus grand parti islamiste d´Algérie, a déclaré : "Les Algériens à bord n´écouteront que les ordres de leurs supérieurs, qui cherchent à briser le blocus. [Les options sont] le martyre, l´emprisonnement, ou de briser [le blocus]. "[23]

Le site du Mouvement donne pour titre à sa collection de photos de la flottille : "Photos de moudjahidine algériens." [24]

Le coordinateur de la délégation algérienne Ahmad Brahimi a dit au sujet de sa délégation : "L´Algérie est connue pour son soutien de la cause palestinienne depuis l´époque de Salah Al-Din Al-Ayyoubi. Nos pères ont donné leur sang et leurs vies pour défendre la Palestine (...) et nous sommes les fils de ces pères." Il a ajouté que le seul but de la délégation était d´atteindre la bande de Gaza, et qu´Israël ne pourrait pas l´arrêter [25].

Un autre participant, le procureur Fathi Nassar de Jordanie, a déclaré : "Les membres de la Flottille de la liberté sont fortement résolus à atteindre la bande de Gaza ou à mourir." [26]

Rami Abdou, représentant de la Campagne européenne pour mettre fin au blocus de Gaza, a déclaré que la plupart des participants étaient disposés à donner leur vie pour atteindre la bande de Gaza. Il a souligné qu´ils ne permettraient pas aux forces d´occupation de remorquer le bateau à Ashdod [27].

Ayman, mari de Shadha Barakat (délégation syrienne, voir plus haut), a dit que sa femme serait peut-être touchée au cours de l´entreprise, précisant qu´elle ne ferait "pas de trêve avec le sionisme" et que "depuis qu´elle est petite, elle rêve d´attaquer un Israélien." [28]

Les participants écrivent leurs dernières volontés

Lors d´une conférence de presse à Antalaya, en Turquie, les organisateurs de la flottille ont demandé à tous les participants de rédiger leurs dernières volontés [29]. À la suite de la conférence de presse, le député salafiste koweïtien Walid Al-Tabtabai n´aurait "pas hésité à écrire son testament, au mépris des menaces israéliennes." [30]

Le père du militant koweïtien Abd Al-Rahman Al-Filkawi a déclaré au quotidien koweïtien Al-Watan que son fils lui avait dit que le moral des participants de la flottille était bon et qu´ils "se sacrifieraient pour l´amour d´Allah". Il a ajouté que son fils leur avait "dit avant d´embarquer qu´il deviendrait martyr pour Allah" [31]

Notes:

[1] Ikhwanonline.com, 15 mars 2010.
[2] http://www.inbaa.com 11 août 2008.
[3] http://www.alwahdawi.net le 5 avril, 206.
[4] Al-Akhbar (Liban), 1er juin 2010 ; Al-Safir (Liban), 1er juin 2010
[5] http://www.nowlebanon.com , le 31 mai 2010 ; www.bintjubail.org 1er juin 2010.
[6] http://www.inbaa.com 11 août 2008.
[7] http://stocksexperts.net/archive/.php?t-11429.html , Al-Sabil (Jordanie), 31 mai 2010
[8] Al-Sabil (Jordanie), le 31 mai 2010.
[9] Al-Raya (Qatar), 23 septembre 2009.
[10] http://ziad-1937.maktoobblog.com/ 3 décembre 2008.
[11] Aljazeera.net , le 12 août 2009. Al-Sabil (Jordanie), 9 janvier 2010.
[12] Al-Watan (Syrie), 1er juin 2010 ; http://alfikralarabi.net/vb 1er juin 2010.
[13] http://almethaq.net , le 31 mai 2010.
[14] http://www.anti-war.com/ips/sultan.php?articleid=2649 , le 25 mai 2010.
[15] www.yemen-sound.com
[16] http://www.alarabiya.net , le 29 mai 2004; www.news.gov.kw , le 24 avril 2004.
[17] http://islamtoday.net le 7 mars 2010.
[18] http://www.islamway.com , le 7 février 2009.
[19] islamonline.net, le 16 février 2009 ; www.aqsatv.ps le 27 mai 2010.
[20] http://alsedeek.com/alsedeek , le 10 mai 2010.
[21] http://hmsalgeria.c4.ixwebhosting.com/ar/modules.php?name=News&file=article&sid=1669 , le 26 mai 2010.
[22] www.ikhwanonline.com , le 27 mai 2010.
[23] www.arab48.com , le 25 mai 2010.
[24] http://www.hmsalgeria.net/ar/gazza_live/
[25] http://www.insanonline.net , le 22 mai 2010.
[26] Al-Haqiqa-Dawliyya (Jordanie), le 27 mai 2010.
[27] http://paltimes.net/arabic/read.php?news_id=113072 , le 27 mai 2010.
[28] Al-Watan (Syrie) 1er juin 2010.
[29] http://www.aqsatv.ps/ar , le 27 mai 2010 ; alfikralarabi.net, 1er juin 2010.
[30] Al-Rai (Koweït), le 30 mai 2010.
[31] Al-Watan (Koweït), le 31 mai 2010.
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 06 Juin 2010 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

Un article du "Washington Post" insistant sur les liens d'Erdogan avec les organisations pro-Hamas et indiquant comment le PM turc a utilisé la flottille à ses propres fins :

Turkey's Erdogan bears responsibility in flotilla fiasco

Saturday, June 5, 2010; A12

WESTERN GOVERNMENTS have been right to be concerned about Israel's poor judgment and botched execution in the raid against the Free Gaza flotilla. But they ought to be at least as worried about the Turkish government of Recep Tayyip Erdogan, which since Monday has shown a sympathy toward Islamic militants and a penchant for grotesque demagoguery toward Israel that ought to be unacceptable for a member of NATO.

On the opposite page today, Turkey's ambassador to the United States makes the argument that Israel had no cause to clash with the "European lawmakers, journalists, business leaders and an 86-year-old Holocaust survivor" who were aboard the flotilla. But there was no fighting with those people, or with five of the six boats in the fleet. All of the violence occurred aboard the Turkish ferry Mavi Marmara, and all of those who were killed were members or volunteers for the Islamic "charity" that owned the ship, the Humanitarian Relief Foundation (IHH).

The relationship between Mr. Erdogan's government and the IHH ought to be one focus of any international investigation into the incident. The foundation is a member of the "Union of Good," a coalition that was formed to provide material support to Hamas and that was named as a terrorist entity by the United States in 2008. In discussions before the flotilla departed, Turkish officials turned down offers from both Israel and Egypt to deliver the "humanitarian" supplies on the boats to Gaza and insisted Ankara could not control what it described as a nongovernmental organization.

Yet the IHH has certainly done its best to promote Mr. Erdogan. "All the peoples of the Islamic world would want a leader like Recep Tayyip Erdogan," IHH chief Bulent Yildirim proclaimed at a Hamas rally in Gaza last year. And Mr. Erdogan seems to share that notion: In the days since an incident that the IHH admits it provoked, the Turkish prime minister has done his best to compete with Iran's Mahmoud Ahmadinejad and Hezbollah's Hasan Nasrallah in attacking the Jewish state.

"The heart of humanity has taken one of her heaviest wounds in history," Mr. Erdogan claimed this week. He has had next to nothing to say about the slaughter of Iranians protesting last year's fraudulent elections, but he called Israel's actions "state terrorism" and a "bloody massacre" and described Israel itself as an "adolescent, rootless state." His foreign minister, Ahmet Davutoglu, said in Washington on Tuesday that "this attack is like 9/11 for Turkey" -- an obscene comparison to events in which more than 2,900 genuinely innocent people were killed.

Mr. Erdogan's crude attempt to exploit the incident comes only a couple of weeks after he joined Brazil's president in linking arms with Mr. Ahmadinejad, whom he is assisting in an effort to block new U.N. sanctions. What's remarkable about his turn toward extremism is that it comes after more than a year of assiduous courting by the Obama administration, which, among other things, has overlooked his antidemocratic behavior at home, helped him combat the Kurdish PKK and catered to Turkish sensitivities about the Armenian genocide. Israel is suffering the consequences of its misjudgments and disregard of U.S. interests. Will Mr. Erdogan's behavior be without cost?
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MessagePosté le: 06 Juin 2010 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

Raskolnikoff a écrit:
Will Mr. Erdogan's behavior be without cost?


Il y aura probablement un coût pour tout le monde. Mais à y regarder de près puis en prenant du recul, on peut se dire qu'on était parvenu à mettre en place un système d'équilibre basé sur un certain nombre d'accords de principe de mécanismes de soutiens, d'alliances et/ou de couvertures. Dès lors que l'on enlève une ou plusieurs de ses clés de voûtes, cela déstructure tout le reste qui lui est implicitement connecté et c'est l'escalade. Sur ce plan, on ne peut pas dire que ce soit la Turquie qui ait ouvert les hostilités.

Comme chaque partie avait un élément "couvrant" l'autre, aucune n'en sortira gagnante si ce ne sont des parties tierces qui ont provoqué la situation et encore...
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MessagePosté le: 06 Juin 2010 14:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas compris pourquoi votre questionnement portait sur une notion de résultat. Vous aviez dit y a peu temps qu'il fallait plus s'intéresser au progrès réalisé.

Au regard des derniers événements, je trouve que le progrès de la Turquie dans sa quête de "neutralité active" est assez fulgurant.

Les Turcs ont maintenant la sympathie et le soutien du Hezbollah.
Les drapeaux turcs à côté de ceux du Hamas n'est-ce pas un progrès remarquable? D'autant plus que le premier ministre turc ne considère pas que le Hamas soit terroriste.



Pour revenir à la notion de "gains ou pertes", là encore les Turcs sortent gagnants puisqu'Israël à son tour va envoyer une flotille vers Chypre pour crier à la face du monde : Les Turcs arrêtez d'occuper Chypre du Nord.

Et comme on peut compter sur nos "frères musulmans", les pays arabes vont à leur tour envoyer un flotille commerciale pour briser l'embargo du Chypre Nord.

Vous voyez que les Turcs sortent gagnants.
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MessagePosté le: 06 Juin 2010 21:36    Sujet du message: Répondre en citant

murat_erpuyan a écrit:
Tenez F. Gülen aussi critique l'opération d'aide à Gazza.

http://www.hurriyet.com.tr/planet/14931366.asp?gid=286



Cumhuriyet - 6 Haziran 2010

Ankara- 2002 yılından beri genel ve yerel seçimlerde AKP’ye destek veren Fethullah Gülen’in, kaset olayında CHP Genel Başkanı Deniz Baykal’a mesaj göndererek “bizimle ilgisi yok” mesajı vermesi, Gazze olayında da Başbakan Tayyip Erdoğan ile ters düşmesi “Gülen cemaati ile AKP kopuyor mu” sorusunu gündeme getirdi. Parti kulislerinde, özellikle Ergenekon soruşturması sürecinde “Acaba gündemi Gülen mi belirliyor biz onun arkasına mı takılıyoruz” kaygıları dile getirilmişti.

Fethullah Gülen, son dönemde verdiği mesajlar siyaset kulislerinde yeni tartışmaları da beraberinde getirdi. Gülen, kurulduğundan beri genel ve yerel seçimlerde AKP’ye destek verdi.

Gülen’in, CHP lideri Deniz Baykal ile ilgili kaset iddialarının ardından Baykal’a “bizimle ilgisi yok” diyerek mesaj göndermesi ve üzgün olduğunu belirtmesi, AKP içinde şok etkisi yarattı.

Parti kulislerinde, “Baykal’ın partinin başından gönderilerek acaba hükümeti devirme senaryosunun bir adımı mı gerçekleştiriliyor” soruları, açıktan olmasa bile içten içe dillendirildi.

Partide ikinci şok yaşandı

Başbakan Erdoğan’ın Gazze konusunda İsrail’e yönelik çok sert açıklamalarda bulunduğu günlerde Gülen’in, Erdoğan ile ters düşen açıklamalar yapması parti içinde ikinci bir şok yarattı. Bu durum, “Gülen AKP’den desteğini çekiyor mu? Cemaat ile AKP kopuyor mu” sorularını gündeme getirdi. Parti kulislerinde, Gülen’in açıklamaları tedirginlik yarattı. Kulislerde, Gülen’in ABD, İsrail ve Türkiye’nin ilişkilerinin iyi olması yönünde bir bakış açısının olduğu, son gelişmelerin cemaat ile AKP arasında derin olmasa bile bir çatlağın oluştuğu biçiminde yorumlanıyor.

Özellikle Ergenekon soruşturması sürecinde Gülen ile ilgili kaygılar dile getirilmişti. Bazı partililer, “Acaba gündemi Gülen mi belirliyor, biz onun arkasına mı takılıyoruz?” diyerek endişelerini parti içinde dillendirmişti.
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MessagePosté le: 07 Juin 2010 2:03    Sujet du message: Répondre en citant

Si le contenu de l'article cité par Erpuyan sur les récentes positions de F.Gülen se vérifie -et les affirmations de Fatih Cekirge dans ¨Hürriyet" d'aujourd'hui et celles de Mine Kirikkanat dans "Vatan" vont dans ce sens- le pire est vraiment à venir dans le sens où" l'Etat hébreu considérant la Turquie désormais comme un allié d'Iran, utiliserait le Pkk comme sous-traitant". Dans ce cas là, on pourrait s'attendre à une intensification des actes terroristes sur le territoire turc, à un isolement croissant de la Turquie parmi ses alliés traditionnels, avec une période de trouble lourdes de conséquences. RTE entrainerait vraiment le pays au désastre dans sa propre chute. A l'hypothèse d'une action concertée de RTE avec ses anciens alliés, se substituerait donc le scénario de sa mise en disgrâce...
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MessagePosté le: 07 Juin 2010 9:18    Sujet du message: Répondre en citant

Raskolnikoff a écrit:
Si le contenu de l'article cité par Erpuyan sur les récentes positions de F.Gülen se vérifie -et les affirmations de Fatih Cekirge dans ¨Hürriyet" d'aujourd'hui et celles de Mine Kirikkanat dans "Vatan" vont dans ce sens- le pire est vraiment à venir dans le sens où" l'Etat hébreu considérant la Turquie désormais comme un allié d'Iran, utiliserait le Pkk comme sous-traitant". Dans ce cas là, on pourrait s'attendre à une intensification des actes terroristes sur le territoire turc, à un isolement croissant de la Turquie parmi ses alliés traditionnels, avec une période de trouble lourdes de conséquences. RTE entrainerait vraiment le pays au désastre dans sa propre chute. A l'hypothèse d'une action concertée de RTE avec ses anciens alliés, se substituerait donc le scénario de sa mise en disgrâce...


Je trouve réjouissant que pour une situation pareille, beaucoup, pour ne pas dire énormément, de gens en Turquie affichent une sympathie pour Israël victime des "alaturkalik" de RTE ce qui est rare pour un pays ayant un différend avec un Etat étranger.

On peut s'attendre aussi à ce qu'aux prochaines élections, il ait en face de lui une opposition plus farouche, mieux organisée et plus pressée de faire des coalitions pour lui barrer la route.

Si seulement les autres partis pouvaient être moins véreux, qu'ils affichaient une dynamique comparable à celle de ce gouvernement sans toute cette idéologie obscurantiste, je crois que les gens suivraient.
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MessagePosté le: 07 Juin 2010 10:54    Sujet du message: Répondre en citant

Deux articles du quotidien "Milliyet" à propos des prises de positions de F.Gülen, qui corroborent les soucis de ce dernier concernant les interventions extrémistes du PM turc comportant des risques sérieux de "couper" à terme les ponts entre la Turquie et l'Occident....

http://www.milliyet.com.tr/Yazar.aspx?aType=YazarDetayPrint&ArticleID=1247574

http://www.milliyet.com.tr/Yazar.aspx?aType=YazarDetayPrint&ArticleID=1247573

Titres des articles :

-Pourquoi Gülen a parlé?
-La Turquie navigue dans des eaux dangereuses.

Dans le quotidien "The washington post", Mary Beth Sheridan s'interroge: la Turquie laïque tourne-t-elle le dos à l'Occident ? et exprime les même craintes, en faisant toutefois la part des choses:

Turkey's foreign policy moves raise concern in West and at home

By Mary Beth Sheridan
Monday, June 7, 2010; A01

ISTANBUL -- The women wore veils. The men donned green Hamas headbands with swirling Arabic script. They gathered by the thousands in a sunny, working-class plaza in Istanbul, bellowing: "Damn Israel!"

The Saturday demonstration seemed incongruous with the image Turkey has long had in the West as a secular friend of Israel and the United States.


But in recent days, public anger has flared over Israel's bloody seizure of a Turkish-flagged aid ship headed to the Gaza Strip, which is under an Israeli blockade. The incident occurred as Turkey has been strengthening ties with Muslim governments in the region -- becoming more vocally pro-Palestinian and trying to head off new U.N. sanctions on Iran.

That has prompted worried speculation at home and abroad: Is Turkey turning away from the West?

Turkey's Islamic-oriented government says no. And some analysts say the question is too simplistic. With a growing economy and self-assured leaders, this NATO member is emerging as a regional power with a more independent foreign policy, they say.

"They want to be the big kid on the block," said Henri Barkey, a Turkey expert at the Carnegie Endowment for International Peace in Washington. "They have essentially a very inflated sense of their own importance."
'Zero problems' policy

Turkey's leaders have dubbed their foreign policy "zero problems with neighbors." The country has dramatically improved relations with such one-time rivals as Syria, which used to harbor Turkish Kurdish guerrillas, and Iran, once feared for its potential to export Islamist radicalism.

The new policy is based, in part, on expanding business ties. Turkey's former state-dominated economy has grown rapidly, with the emergence of dynamic export centers -- termed the Anatolian Tigers. Turkey's trade with its neighbors grew more than 20 times from 1991 to 2008.

The nation's ambitious leaders have sought to use their growing regional heft to play a bigger role globally. Turkey mediated between Israel and Syria, before Israel's brief war in Gaza during the 2008-09 winter ended talks. More recently, Turkish and Brazilian diplomats sought to send some of Iran's low-enriched uranium abroad for processing, in a deal aimed at averting new U.N. sanctions pursued by Washington.

Barcin Yinanc, associate editor of Hurriyet Daily News and Economic Review, said it was inevitable that Turkey would play a greater international role, given its geopolitical position and new stature as one of the 20 leading industrialized countries.

But previous secular governments, which launched the economic liberalization, moved more cautiously on foreign policy, Yinanc said.

"The difference with this government is they have an ideological color," she said.

That seems evident on the Palestinian issue. Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan has become an increasingly outspoken critic of Israel. He lambasted Israeli President Shimon Peres during a conference in Switzerland on Jan. 29, 2009, winning applause at home and in the Middle East.

Erdogan's picture was hoisted in the streets of Gaza after he accused Israel of carrying out a "bloody massacre" in seizing the Turkish ship. Nine activists on board, mostly Turkish, were killed when Israeli commandos opened fire. The Israeli government said its commandos fired after being attacked by the passengers.

Erdogan and his allies "have this affinity to Palestine," Yinanc said. "And basically their concrete constituency is a religious constituency, which is usually anti-Israeli."

Erdogan's Justice and Development Party has religious roots, but it also draws conservative entrepreneurs and liberals with its free-market policies and drive to pass democratic reforms in order to win entry into the European Union.

Turkey's relations with Israel have deteriorated dramatically, with Turkish leaders threatening to cut ties to a minimum.

A recent report on Turkey's zero-problems policy noted that it contained inherent contradictions, given the pervasive conflicts in the region.

"Ankara will not be able to improve relations with some players without hampering its ties to others," said the report, by a group of Turkish and foreign academics working with the Washington-based Transatlantic Academy. But it said that if the net effect in the region was positive, the policy would be "an asset to the EU and United States."

Historically, Israel and Turkey were close, sharing military aid and a suspicion of Arab countries. But with Turkey improving ties with its neighbors, it no longer needs Israel's support, analysts said.
Religious-secular divide

There is more going on, however, than just the Turkish government's realignment in its neighborhood. Its citizens are more connected to the world, including Muslim causes abroad. The government has become more sensitive to public opinion. And voters feel more empowered, particularly religious ones.

Since Mustafa Kemal Ataturk founded Turkey on the remains of the Ottoman Empire, the country has had an official policy of "laiklik" (secularism). The powerful, pro-Western military launched coups against leaders seen as straying from Ataturk's legacy. The army's power, however, has declined.

The country "was secular but in a forced way," said Barkey, the Carnegie scholar. "The majority of the population was far more conservative, far more pious than the authorities."

Sumeyye Cakir, a 25-year-old housewife wearing a pink, flowered head scarf, said that years ago she would have been afraid to attend a demonstration like the one in the Caglayan neighborhood on Saturday, organized by a small religious party.

"But now our government is more democratic," she said, standing at the edge of the crowd waving Palestinian flags. Loudspeakers blared a song with the refrain "Intifada, intifada."

Hifa Gulru Caglar, a 21-year-old Turk studying in Romania, drove 12 hours to take part in the protest. A visitor asked what contributed to the pro-Palestinian fervor, which wasn't as evident in the past.

"Twenty years ago, there was no Internet," Caglar said. "We had no access" to information from Gaza.

For all its newfound independence in foreign policy, Turkey is still strongly tied to the West. The European Union is still its biggest market. And Turkish troops have played an important role in NATO operations in Afghanistan.

"We are a country that wants to maintain its ties both with the West and East," Erdogan said in October. "There is no such thing as breaking from one side and shifting to another one."






L'image -ci dessus- accompagnant l'article est sans équivoque pourtant....
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MessagePosté le: 07 Juin 2010 11:33    Sujet du message: Répondre en citant

Je rappelle également, pour ceux et celles qui voudraient en savoir davantage, que les positions de F.Gülen sur le différend induit par la fameuse flottille, ont été publiées dans "Wall Street Journal" du 4 Juin:

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704025304575284721280274694.html?mod=WSJ_hp_us_mostpop_read

* MIDDLE EAST NEWS
* JUNE 4, 2010

Reclusive Turkish Imam Criticizes Gaza Flotilla

(L'imam turc reclus critique la flottille de Gaza)

By JOE LAURIA

SAYLORSBURG, Pa.—Imam Fethullah Gülen, a controversial and reclusive U.S. resident who is considered Turkey's most influential religious leader, criticized a Turkish-led flotilla for trying to deliver aid without Israel's consent.

Speaking in his first interview with a U.S. news organization, Mr. Gülen spoke of watching news coverage of Monday's deadly confrontation between Israeli commandos and Turkish aid group members as its flotilla approached Israel's sea blockade of Gaza. "What I saw was not pretty," he said. "It was ugly."

View Full Image
GULEN
Julie Platner for the Wall Street Journal

Imam Fethullah Gülen at his estate in Pennsylvania on Wednesday.
GULEN
GULEN

Mr. Gülen said organizers' failure to seek accord with Israel before attempting to deliver aid "is a sign of defying authority, and will not lead to fruitful matters."

Mr. Gülen's views and influence within Turkey are under growing scrutiny now, as factions within the country battle to remold a democracy that is a key U.S. ally in the Middle East. The struggle, as many observers characterize it, pits the country's old-guard secularist and military establishment against Islamist-leaning government workers and ruling politicians who say they seek a more democratic and religiously tolerant Turkey. Mr. Gülen inspires a swath of the latter camp, though the extent of his reach remains hotly disputed.

His words of restraint come as many in Turkey gave flotilla members a hero's welcome after two days of detention in Israel. Prime Minister Recep Tayyip Erdogan of the ruling Justice and Development Party condemned Israel's moves as "bullying" and a "historic mistake."

Mr. Gülen said he had only recently heard of IHH, the Istanbul-based Islamic charity active in more than 100 countries that was a lead flotilla organizer. "It is not easy to say if they are politicized or not," he said. He said that when a charity organization linked with his movement wanted to help Gazans, he insisted they get Israel's permission. He added that assigning blame in the matter is best left to the United Nations.

Mr. Gülen has long cut a baffling figure, as critics and adherents have sparred over the nature of his influence in Turkey and the extent of his reach. Leading a visitor on Wednesday past his front corridor—adorned with a map of Turkey, a verse from the Quran and a photograph of a Turkish F-16 jet over the Bosphorus—he portrayed himself an apolitical teacher. "I do not consider myself someone who has followers," he said.
________________________________
Born in eastern Turkey in 1941, Mr. Gülen became a state-licensed imam at 17, after three years of formal education and studies with Sufi masters. In a Turkey largely under the sway of a military-secularist establishment, he built a national organization of Islamic study and boarding halls, gaining support of many wealthy Muslims but at times running afoul of the law.

While in the U.S. in 1999 for medical treatment, he was charged in Turkey with attempting to create an Islamic state— anathema under Turkey's secularist constitution. He stayed in Pennsylvania, where he now lives on a 25-acre estate in the Pocono Mountains. Over the years, he said, he has left the estate twice.

Mr. Gülen preaches nonviolence, dialogue between Western and Muslim worlds, and an educational tradition that combines study of science and Islam. His newspaper columns, weekly Internet sermons and other messages have been collected into more than 60 books. His adherents number, by various estimates, three million to eight million.

Followers have established hundreds of schools in more than 100 countries and run an ------ company and an Islamic bank, Asya, that its 2008 annual report said had $5.2 billion in assets. They own Turkey's largest daily newspaper, Zaman; the magazine Aktion; a wire service; publishing companies; a radio station and the television network STV, according to Helen Rose Ebaugh, a University of Houston sociologist and author of "The Gülen Movement." She says followers donate up to one-third of their income to independent Gülen-linked foundations.

Ms. Ebaugh said Mr. Gülen doesn't sit on the boards of Asha bank nor any foundation or editorial boards of Gülen-sympathetic magazines, newspapers or television stations. In the interview, the imam said he had no financial interest in any holdings.

Mr. Gülen's detractors see him as a cult-like leader whose empire aims to train an Islamic elite who will one day rebuild the Turkish state. Soner Cagaptay, a Gülen critic who is a Turkey analyst at the Washington Institute for Near East Policy, says the Turkish police force may be largely influenced by the imam through Gülen sympathizers in key positions—effectively creating a counterbalance to Turkey's powerful military, a secularist bastion.

"I am not a leader of a faction or someone who would cause some state officials to follow me despite their official duties," Mr. Gülen said in the interview.

The U.S. has "immense ambivalence" about Mr. Gülen, said Graham Fuller, an ex-Central Intelligence Agency officer who is a resident consultant at the Rand Corp. in British Columbia.

"On the one hand they do perceive him as very moderate and doing many positive things," Mr. Fuller said. But Washington has long thrown its lot behind the secularist followers of Mustafa Kemal Ataturk, he says, viewing them "as the only narrative to what Turkish politics is all about."

The U.S. State Department declined to comment about Mr. Gülen for this article.

In 2007, U.S. Homeland Security moved to deny Mr. Gülen permanent-resident status in the U.S., rejecting his claim of exceptional ability as an educator. "The record contains overwhelming evidence that plaintiff is primarily the leader of a large and influential religious and political movement with immense commercial holdings," the government wrote.

Mr. Gülen won on appeal after getting 29 letters of support, including one from Mr. Fuller.

The imam disputed Homeland Security's characterization. He goes only so far as to provide guidance to those who ask, he said.

The 2002 election of the Justice and Development Party, or AKP, opened a new era for Mr. Gülen and those he inspires, given their common foe in the military-secularist establishment.

The AKP says it has no political ties to Mr. Gülen. The imam says critics have linked him, falsely, to Turkey's current and previous leaders. "I do not have and have never had any relationship with a movement that has political aspirations," he said. "I am just a Turkish citizen."

Last month, Mr. Gülen's followers founded the Assembly of Turkic American Federations in Washington, a lobbying and umbrella organization for some 180 local non-profit foundations around the U.S. involved in education and culture.

An English-language Turkish newspaper reported that Mr. Gülen has told his followers they couldn't visit him on his Poconos estate if they didn't first donate to their local congressman. Mr. Gulen denies making the remark.

Mr. Gülen said that for Muslims, benefiting their community is both an Islamic and humanitarian duty, and that he would be happy if those who respect him support their lawmakers in the name of democracy and humanitarianism.

"I hear that some people in the United States consider Turkey as sitting at the epicenter of radicalism," Mr. Gülen said. The new federation's lobbying would aim "to reflect through sincere, pro-dialog and open-minded people the true nature of Turkey's realities."
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