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L'influence du porno sur les jeunes

 
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Auteur Message
papatya
V.I.P
V.I.P


Inscrit le: 07 Juil 2006
Messages: 1446

MessagePosté le: 28 Juin 2009 23:07    Sujet du message: L'influence du porno sur les jeunes Répondre en citant

Si vous avez le temps d'écouter le débat, vous aurez l'occasion d'apprendre bcp de choses.

Citation:

Les jeunes, consommateurs et victimes

Qu’il semble loin le temps des aventures érotiques d’Emmanuelle et de ses images suggestives… Aujourd’hui, la société développe clairement une saveur pornographique, avec des consommateurs pornophages de plus en plus jeunes et, forcément, une vision de la sexualité totalement erronée.

Le raz-de-marée sexuel submerge aujourd’hui notre quotidien. Des publicités porno-chic à tire-larigot, le règne de l’image sur l’imaginaire des pré-adolescents, l’envie de faire comme les « grands » et une première appréhension de la sexualité et des rapports hommes-femmes qui passe au travers d’images pornographiques charriant violence, clichés et pratiques crues ne tournant plus qu’autour du génital et faisant abstraction de tout sentiment.
Les jeunes, pré-adolescents et adolescents, comme tout-un-chacun d’ailleurs, ont très facilement accès aux images et contenus pornographiques qui ne sont désormais plus qu’à portée de clic de souris. Internet a remplacé la télévision et certains sites proposent, gratuitement ou contre paiement, des séquences porno de qualité diverse. C’est l’univers du cybersexe.

La fabrication d’une génération perturbée
L’accès se banalise donc fortement, et d’après le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), près d’un tiers des 9 – 15 ans ont déjà visionné au moins une minute de film X, que ce soit à la télévision, sur internet ou même par téléphone portable. Autre tendance, entre 14 et 15 ans, huit garçons sur dix voient au moins un film porno par an, et un garçon sur trois en visionne plus de dix chaque année. Regarder du porno semble donc monnaie courante et d’après une étude européenne menée en 2003 auprès de 16.000 collégien(ne)s français(es), les filles seraient plus traumatisées que les garçons : 56% d’entre elles affirment que ces images les dégoûtent, 28% qu’elles les mettent mal à l’aise et 16% qu’elles les choquent ; en revanche, chez les garçons, 54% se déclarent amusés, 34% avouent que cela leur plaît et 12% qu’elles leur sont utiles.
« Bien évidemment, comme l’affirme le sexologue et directeur de l’institut de sexologie Jacques Waynberg, la curiosité sexuelle est normale à cet âge. Pour le puceau, il s’agit de voyeurisme polisson. Mais le principal problème, ici, est que la constitution de la sexualité ne se fait pas par l’imaginaire. Et l’impact peut s’avérer catastrophique sur des jeunes sans aucune expérience ». En fait, ces représentations sommaires et crues du rapport sexuel font illusion et, surtout, font mine d’être une représentation de la réalité. « Nous sommes en présence d’un substitut artificiel à la sexualité, poursuit Jacques Waynberg, la vision est tronquée, comme si, pour apprendre la langue française, nous ne lisions que des romans policiers. Dans le cas des films pornographiques, c’est identique. Tout le champ de la sexualité n’est pas dévoilé ». Conséquence : la fabrication d’une génération qui risque d’être « incapable d’avoir et de construire une sexualité pleine et riche ».

Le porno joue donc un rôle de substitut à une éducation sexuelle qui n’existe plus nulle part : l’établissement scolaire s’en dédouane ou aborde le sujet sous l’angle scientifique et biologique, la famille reste dans la majeure partie des cas hermétique à ces thématiques et les discussions entre copains se résument à des comparaisons de performances, réelles ou fantasmées.
« L’homme nage constamment dans l’épouvante, il est uniquement obsédé par la taille du sexe, précise Jacques Waynberg. Et son seul objectif, c’est de parvenir à remplir la béance féminine par la pénétration. Cela correspond au complexe bien connu de la castration ».

Le sexe, produit éphémère de la société de consommation
Dérives majeures de la pornographie, les pratiques sexuelles. Et puisque règne le diktat de la performance, l’homme doit correspondre à l’image d’un Rocco Siffredi, il devrait enchaîner les érections comme un infatigable étalon et pratiquer la sodomie dans ses rapports avec ses partenaires. « C’est une situation inquiétante, commente Jacques Waynberg. Le jeune téléspectateur d’un film porno s’identifie à des interprètes dont le métier consiste à faire du sexe et qui ne correspondent pas à la norme. Chez eux, il n’y a pas de sentiment. Ca développe forcément un complexe. Et puis les pratiques ne sont également pas la norme : la sodomie, le triolisme, les orgies. Femmes et hommes ensuite, s’ils sont trop influencés par cela, se demandent s’ils sont normaux parce qu’ils n’aiment pas ça ». La déferlante tout-sexe constitue donc un vrai danger et, selon l’anthropologue, psychiatre et sexologue Philippe Brenot, « le porno est le plus mauvais modèle qui soit en termes de sexualité : corps morcelés, gros plans sur les organes génitaux, cadences accélérées, violences des gestes et des mots… Cela génère de la dévalorisation de l’autre et de soi ». Le poids du sexuellement correct ne cesse de se renforcer et l’érotisme, lui, disparaît totalement des relations.

Par ailleurs, l’homme apparaît toujours comme le dominateur et la femme comme une créature dont l’unique rôle consiste à se soumettre aux envies bestiales du mâle, une partenaire jetable réduite à l’état d’objet. Du coup, les garçons, par ces représentations, ont tendance à classer les femmes en deux catégories : les « faciles » avec lesquelles on peut tout faire – illustration malheureusement bien réelle en est livrée par les « tournantes », les viols collectifs –, et les autres auxquelles on peut éventuellement s’attacher sentimentalement.

Certains spécialistes évoquent aussi aujourd’hui la « sexualisation de l’enfance ». Si l’âge de la première relation sexuelle se situe autour de 17 ans, les jeunes semblent vivre des expériences étonnantes de plus en plus tôt et le phénomène semble même se banaliser. Dans certaines cours d’écoles et de collèges, la tendance est à la fellation et à la masturbation, les vestiaires et les toilettes sont parfois sous haute surveillance et la mode est au « fuck friend », symbole d’un sexe consommé pour être immédiatement jeté aux oubliettes, à l’image d’un produit éphémère sans autre intérêt que le plaisir qu’il procure dans l’instant.

La pornographie, addictive et asservissante
Dernier aspect marquant dans l’actuelle société pornophage, l’impact des nouvelles générations de téléphones portables. Ces appareils deviennent, à l’instar des caméscopes ou caméras numériques, des moyens de plus en plus fréquents pour fabriquer son propre film amateur ou capter des scènes de sexe, à l’image du happy slapping et des actes de violence gratuite dont des séquences sont ensuite diffusées sur la toile.
Les jeunes générations s’emparent de ces outils et surfent sur une vague pétrie d’un exhibitionnisme valorisant et de la nécessité d’afficher, encore et toujours, le culte incontournable du phallus.
Voilà donc encore l’un des aspects du grand chapitre des dangers de la pornographie qu’Alexandre Soljénitsine assimilait à un asservissement de plus dans la société contemporaine : « On asservit mieux les hommes avec la pornographie qu’avec des miradors ». Affirmation reprise et confirmée par plusieurs études d’ampleur sur le phénomène de la pornographie dont certaines pointent essentiellement un danger majeur : le risque de la misère culturelle lié à la consommation à outrance, voire addictive, de la pornographie.

Les réalités sensorielle, émotionnelle et existentielle disparaissent au profit d’impostures et de leurres virtuels. Un nouvel ordre sexuel – né en 1953 avec l’avènement du magazine Playboy – se met au service d’une réalité encore bien plus concrète, sonnante et trébuchante : l’industrie du porno représenterait aujourd’hui un chiffre d’affaire annuel estimé à près de 60 milliards d’euros.

Alexis Fricker


http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Generation-porno/2041326.html
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Bir ulus sımsıkı birbirine bağlı olmayı bildikçe yeryüzünde onu dağıtabilecek bir güç düşünülemez.
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