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Turquie 2007, une année pour rien ?

 
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Auteur Message
Dendermonde
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Inscrit le: 21 Juil 2006
Messages: 18
Localisation: Citoyen, résident français

MessagePosté le: 25 Fév 2008 17:24    Sujet du message: Turquie 2007, une année pour rien ? Répondre en citant

Bonjour,

pour info, cet article du Courrier des Balkans

http://balkans.courriers.info/article9686.html

à +





Turquie : 2007, « une année pour rien »
Traduit par Vincent Doumayrou
Publié dans la presse : 10 janvier 2008
Mise en ligne : mardi 19 février 2008


Les premiers jours du mois de janvier ont été consacrés, comme le veut la tradition, au bilan du passé récent et à des vœux pour l’avenir, mais on ne peut assurément pas dire dans le cas de la Turquie que l’année 2007 ait laissé derrière elle de grands regrets. Si l’on regarde derrière soi, c’est plutôt l’impression de soulagement qui domine.

Par Fabio Salomoni

Des espoirs de réformes déçus

« Une année pour rien ». L’expression utilisée par certains commentateurs résume bien le sentiment de désillusion, qui fait suite à une longue série d’espérances déçues. Le premier semestre de l’année a vu le blocage quasi-total du processus de réforme, mais également des efforts pour appliquer les réformes déjà réalisées.

Le double rendez-vous électoral, pour l’élection du gouvernement et pour celle du Président de la République, a amené le gouvernement et l’opposition à se défiler, à éviter les questions les plus délicates et à détourner l’attention vers les polémiques personnelles ou à chevaucher sur la vague toujours porteuse du nationalisme.

De plus, la perspective d’un nouveau succès d’Erdoğan [le Premier ministre] a semé la panique parmi ceux qui s’étaient arrogé le certificat de « défenseurs de la laïcité et de la modernité », et dont les mobilisations ont conduit le pays au bord d’une dangereuse scission. Et la menace d’intervention brandie par les militaires a montré à quel point la démocratie turque est encore fragile.

Quand on regarde aujourd’hui le Président de la République discuter courtoisement avec le chef d’État-major des armées alors que Madame Gül, dont la tête voilée était présentée il y a quelques mois encore comme une menace mortelle pour la République, est complètement oubliée, ces jours où la rue criait au péril d’une « iranisation » du pays semblent plus éloignés que jamais.

Avec le recul des mois, il est encore plus évident que la question de fond qui pèse sur les épaules d’Erdoğan et de son parti n’est pas celle de son caractère islamiste présumé mais celle de savoir si la « démocratie conservatrice » dont l’AKP [parti islamiste modéré du Premier ministre Erdoğan] se veut le garant est suffisamment démocratique pour entraîner avec lui le processus réformateur.

Le gouvernement Erdoğan aura-t-il la force et la volonté de modifier les rapports entre l’État, sorte de deus ex machina de la scène turque, la société et la politique, ce qui renforcerait ces dernières et donc la démocratie et les droits fondamentaux ? Ou choisira-t-il au contraire la voie d’un compromis qui ne change rien aux grands équilibres politiques ?

L’AKP se présentait comme le parti qui défiait le système, mais il a progressivement, au cours de l’année passée, montré une tendance à en absorber les caractères et les comportements fondamentaux. On saura bientôt s’il s’agissait d’une nécessité liée à la perpétuation de l’état d’urgence ou d’un signe de pragmatisme de la part d’un parti qui cherche avant tout à consolider ses positions à la tête de l’État.

Il suffit d’ailleurs d’un regard sur l’opposition pour comprendre que c’est l’AKP qui reste pour l’instant l’objet le plus crédible des espoirs réformateurs. Malgré leurs attaques quotidiennes contre le gouvernement, les deux principaux partis d’opposition, le CHP social-démocrate kémaliste et le MHP nationaliste, n’ont jamais rien eu de significatif à redire à ses réticences à réformer. Quant au parti kurde DTP, il souffre évidemment d’une stérilité doctrinale qui ne l’a pas empêché d’être l’objet, jusqu’au lendemain de l’élection, d’une série d’attaques qui mettent en danger sa survie même.


Le vent du nationalisme

L’année 2007 a été l’année aussi où, dans les rues, on a senti souffler plus fort les vents d’un nationalisme plein de rancœur, qui se nourrit de nouvelles inquiétudes et de vieilles peurs jamais avérées. La phobie des étrangers, des minorités, du missionnaire chrétien, tout cela a montré que le nationalisme englobe des dimensions ethnico-politique et religieuse tellement entremêlées qu’on ne peut pas les distinguer.

Nombreux sont ceux qui en ont fait les frais. À commencer par le journaliste arménien Hrant Dink, assassiné le 19 janvier pour continuer avec les trois chrétiens massacrés à Malatya et avec une longue série d’agressions dans un climat social envenimé. À titre d’exemple, citons un fait divers récent, où une dispute entre un locataire et son propriétaire s’est tragiquement terminée par le meurtre de ce dernier, et s’est presque transformé en mini-conflit ethnique. La foule a en effet attaqué la maison du meurtrier, un Kurde, en lançant des slogans contre le PKK.

Le PKK et la reprise de la violence dans l’est du pays ont d’ailleurs maintenu la tension à un niveau élevé au cours des six derniers mois de l’année, au moment précis où l’on espérait un retour à la normalité d’après les élections. Le gouvernement a su gérer les pressions de l’opinion publique et résister aux tentations d’une intervention militaire à grande échelle dans le nord de l’Irak, et n’a accepté « que » des attaques aériennes spectaculaires surtout destinées à tranquilliser un public que de nombreux grands médias, pour ne parler que d’eux, avaient scientifiquement enrôlé dans la « mère de toutes les batailles ».

Dans ce contexte, il n’est donc pas étonnant qu’en 2007 l’opinion publique et les autorité politiques turques aient presque oublié l’Europe, phénomène lié entre autres à l’effet Sarkozy.


2007, année d’attentats

Cette année à oublier s’est achevée par l’explosion d’une bombe dans la banlieue d’Istanbul, explosion qui a tué une femme et fait de nombreux blessés.

Même l’année nouvelle s’est ouverte dans le fracas d’un attentat. À Diyarbakir une voiture piégée, déclenchée à distance par un téléphone portable, a explosé au passage d’un autobus transportant des troupes militaires. Le tout dans le centre ville, devant une école, peu avant la sortie des 700 élèves. Le bilan fait état de six morts, cinq élèves et le père d’un de leurs camarades, et de 67 blessés. Hier la police a arrêté un jeune homme dont on ignore encore l’identité, et qu’elle soupçonne d’être l’auteur matériel de l’attentat. D’après les sources policières, le jeune homme aurait été entraîné dans les camps du nord de l’Irak. Dans la soirée, un dirigeant du PKK a donné un entretien à la chaîne ROJTV et y a présenté ses excuses à la population de Diyarbakir en précisant que ce n’est pas la direction de l’organisation qui avait commandité l’attentat, mais des « groupes locaux autonomes ». L’explosion de Diyarbakir rappelle douloureusement au pays que, bien plus que dans les montagnes irakiennes, le problème kurde trouve son origine à l’intérieur des frontières nationales et que c’est là qu’il doit trouver une solution urgente.


La question kurde
Les dirigeants du gouvernement ont tenu à confirmer leur volonté de lutter contre le terrorisme et celle de continuer sur le chemin des réformes. Mais à quelles réformes Erdoğan pense-t-il ? Le Premier ministre, qui rendait visite aux blessés de Diyarbakir, a aussi rencontré des représentants très pugnaces de la société civile locale. « Que feriez-vous si vous étiez à ma place ? », a-t-il demandé. Et à qui lui proposait de commencer à autoriser l’instruction en langue kurde et d’ouvrir des instituts d’études kurdes dans les universités du pays, il a répondu catégoriquement : « Absolument impossible. Que ferons-nous si d’aventure d’autres groupes ethniques exigent la même chose ? »

Comme il est désormais impossible de prétendre que la langue kurde n’existe pas, les défenseurs de la pureté d’une société homogène se retranchent désormais derrière le fait qu’il serait impossible de reconnaître les revendications éventuelles des autres groupes ethniques du pays, à moins de sombrer dans le chaos et de dissoudre l’identité nationale.

Dans les prochaines semaines, le calendrier politique prévoit deux échéances importantes : le débat sur la réforme du tristement fameux article 301 du code pénal, qui pénalise l’offense à l’identité turque, et la présentation du projet de nouvelle Constitution, tous deux présentés comme imminents par Erdoğan. C’est seulement alors que l’on pourra savoir si l’année 2008 mérite l’optimisme dû à toute année nouvelle.
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krakor
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Inscrit le: 19 Juil 2007
Messages: 575

MessagePosté le: 25 Fév 2008 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

2008

Année de l'entrée à l'ére atomique, de la Turquie.Race turque, dominant en Turquie.

Smile
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Girsu
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Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 302

MessagePosté le: 25 Fév 2008 20:15    Sujet du message: Répondre en citant

Cela faisait un moment que je n'avais pas eu l'envie de nettoyer les vitres. Je veux dire, il y a plein de choses que j'ai un besoin vital de faire, avant. Mais la vie, toujours se charge de vous faire des signes. L'autre jour, mon fils a trouvé drôle de fermer une porte fenêtre, avec, de l'autre côté ma fille qui était en train de bricoler un truc avec de la terre. Ils ont trouvé hilarant de se faire des grimaces, nez collés à la vitre, mains terreuses et chippeuses contre les fenêtres.

L'avantage, c'est que cet après-midi, avec le soleil et tout, eh bien disons que j'ai constaté qu'il fallait vraiment laver la vitre.

oups, je me suis trompée de sujet.
Ou était-ce le sujet ?
Mais au fond, c'est quoi le sujet de cet article ?
A quoi sert de faire un article dont on se demande dès le titre, le but de l'article ?
Pour certains, on est à l'an 6.
Pour d'autres à l'an, allant.

Perso, j'ai trouvé que c'était une sale année. Mais en tout cas pas une année pour rien. C'est quand perd un jour pour dire que l'on a vécu une année pour rien que l'on commence à perdre un jour. Et perdre un jour, c'est déjà, vieillir, un peu.

Ce pays ne vieillit pas, ce pays se réveille.
Et c'est marrant, mais c'est comme quand je regardais ces traces kabalistiques sur mes vitres, ce petit bout de nez - hyper agaçant, fondamentalement - mais que je n'ai pu m'empêcher de rire. Mais chut... disons que comme d'hab, en pays peuplé de cons "nationalos" sur les bords dans notre "démocratie fragile" on a rien fait. Rien du tout. Okaye.
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MessagePosté le: 26 Fév 2008 0:46    Sujet du message: Répondre en citant

On dirait que ce soit disant journaliste est payé par AKP! J'en suis certain que ce n'est pas le cas, alors c'est occidental typique qui ne sait analyser les faits que par sa méthode unique ignorant que d'autres méthodes existent et qui pense détenir la vérité absolue.
Où encore un journaliste, là c'est fort probable, engagé, poussé par les forces qui veulent réaliser un BOP (Buyuk Ortadogu Projesi / Projet pour le grand Moyen-Orient) des Etats-Unis.
En peu de temps AKP, ivre de son victoire électoral a montré son véritable visage. En choisissant Gül comme Président de la République et celui-ci n'a trouvé qu'un professeur, apparemment aucun mérite hormis d'être la voix de son maitre comme Président de YÖK et enfin en lançant un projet de constitution qui essaie d'aboutir pour un laisser passer au turban signe d'un symbole politique.
Voilà l'AKP que ce journaliste fait un éloge pompant. Ce qui est aussi à signaler que le CI ne trouve que ça pour publier sur la Turquie.
Allez terminons en disant : Ah mon Dieu !
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