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Comment la diplomatie du "comme si" peut sauver les relation

 
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Auteur Message
Bomonti
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Inscrit le: 05 Mar 2006
Messages: 237
Localisation: france

MessagePosté le: 09 Oct 2007 0:08    Sujet du message: Comment la diplomatie du "comme si" peut sauver les relation Répondre en citant

Comment la diplomatie du "comme si" peut sauver les relations entre la France et la Turquie

.
Publié le 08 octobre 2007
Actualisé le 08 octobre 2007 : 08h02


L'analyse de Renaud Girard, grand reporter au service Étranger du Figaro.

S'il n'y avait pas la question européenne, la France et la Turquie, dont les relations diplomatiques remontent à François Ier et Soliman le Magnifique, seraient aujourd'hui les meilleurs amis du monde.

Sur tous les dossiers du Moyen-Orient, Paris et Ankara ont des vues similaires. Les deux pays se sont toujours méfiés de l'approche anglo-saxonne d'un « Grand Moyen-Orient » où l'Occident doit faire prévaloir sa vision de la démocratie, si besoin est par la force. Au début de l'année 2003, de même que la France s'était opposée, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, au projet anglo-américain d'invasion de l'Irak, le Parlement turc avait mis son veto à l'utilisation de son territoire par l'armée américaine. Comme l'Allemagne, qui est un partenaire primordial pour les deux pays, la France et la Turquie ne croient pas à l'efficacité des « changements de régime » importés de l'extérieur.

Sur le conflit israélo-palestinien, les Français et les Turcs partagent le même point de vue. Depuis toujours très attachés à l'existence et à la sécurité d'Israël, la France et la Turquie jugent que le gouvernement de Jérusalem a tort de bloquer la constitution d'un État palestinien viable sur les territoires occupés après la guerre de 1967. Les deux pays estiment que les accords officieux de Genève (délimitations d'un partage définitif de la Palestine mandataire, tracées en 2003 par des personnalités issues des sociétés civiles israélienne et palestinienne) fournissent le meilleur cadre pour l'établissement d'une paix juste et durable.



Comme les Français, les Turcs ne veulent pas d'un Iran doté de l'arme nucléaire, facteur qui relancerait une dangereuse course aux armements dans l'ensemble du Moyen-Orient. Mais, à la fois, la Turquie entend maintenir de bonnes relations avec ce voisin avec lequel elle entretient les mêmes frontières depuis 400 ans et d'où provient la majeure partie de son approvisionnement énergétique. Comme Paris, Ankara estime qu'un compromis diplomatique peut encore être trouvé avec Téhéran et qu'un bombardement de l'Iran serait une « catastrophe », à éviter à tout prix.

Les troupes françaises et turques combattent côte à côte en Afghanistan, et la France, qui tient en haute estime les capacités de l'armée turque, propose son implication dans toutes les grandes opérations internationales de maintien de la paix (comme au Darfour aujourd'hui).

Reste la grande question européenne. À première vue, le différend franco-turc semble mener à une impasse. Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, la France se refuse à aller au-delà d'un « partenariat privilégié » entre la Turquie, « pays d'Asie mineure », et l'Union européenne. Le premier ministre turc Erdogan (dont le parti AKP, islamiste modéré, vient de remporter brillamment les élections législatives) ne veut pas en entendre parler. Sa priorité reste l'adhésion pleine et entière à l'UE.

À Kouchner qui est venu lui rendre visite vendredi, Erdogan a répété qu'il comptait bien que l'Europe tiendrait les engagements qu'elle a pris envers la Turquie, lorsque Bruxelles a officiellement ouvert, en 2005, les négociations d'adhésion avec Ankara. Les autorités turques ont répété au ministre français des Affaires étrangères : « Nous avons besoin de temps, nous comme vous ! » En effet, les négociations d'adhésion ne comprennent pas moins de 35 chapitres.



La France ne s'oppose qu'à l'ouverture de 5 chapitres, parce qu'ils préjugent d'une adhésion pleine et entière : politique monétaire (l'euro), politique agricole commune, institutions, budget, politique régionale (subventions européennes aux régions les plus défavorisées). En revanche, Paris ne voit aucun inconvénient à ce que la discussion s'ouvre ou se poursuive sur les 30 autres chapitres (dont certains sont bloqués par Chypre, tant que la Turquie ne reconnaîtra pas pleinement ce nouveau pays membre). La France sait qu'elle a tout à gagner de l'adaptation progressive de la Turquie aux normes de gouvernance européennes. En Turquie comme dans les milieux européens proturcs, les experts n'envisagent pas la possibilité d'une adhésion avant dix ou quinze ans. À quoi ressemblera, économiquement et institutionnellement, l'Europe en 2020 ? Personne ne peut aujourd'hui le dire.

Voilà pourquoi, sans le dire, les Turcs et les Français, soucieux de ne pas laisser une décision lointaine envenimer leurs relations bilatérales présentes, sont en train de trouver un gentlemen's agreement. Les Turcs vont poursuivre leurs négociations et leurs efforts d'adaptation aux normes européennes, comme si n'existait pas l'épée de Damoclès d'un futur veto français. La France va renouer bilatéralement avec la Turquie, comme si le différend européen n'existait pas.

Une diplomatie du « comme si », destinée à « laisser du temps au temps », comme aurait dit feu le président Mitterrand...
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murat_erpuyan
Admin
Admin


Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 11178
Localisation: Nancy / France

MessagePosté le: 09 Oct 2007 0:23    Sujet du message: Répondre en citant

Comme l'accoutumé Bomonti a reproduit un article qui figure déjà dans les dossiers de ce site :
http://www.ataturquie.asso.fr/static.php?op=informations_turquie_pf_071008_2&npds=1

D'autant plus que nous ne voulons pas de topic copier coller d'un article entier, mais Salih Bozok, SelimIII, Bomonti ne font qu'à leur tête !

Par ailleurs chacun peut exprimer son sentiment sur cet article qui concernent la majorité des forumeurs puisqu'il s'agit des relations entre nos deux pays.

Et je lance le débat. Vu la position de son Président de la République la France souhaite mener une politique d'endormissent :
Oui allez continuons à ouvrir d'autre chapitre mais bon vous savez ne vous voulons pas dans l'UE.
Ainsi, la France gagne du temps, en empêchant que les sociétés françaises ne soient pas à l'écart des grands projets...
Et une fois ces projets acquis...
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Bomonti
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Inscrit le: 05 Mar 2006
Messages: 237
Localisation: france

MessagePosté le: 09 Oct 2007 0:35    Sujet du message: Répondre en citant

Oups sorry
Je n’avais pas remarqué que l’article, était sur notre site préféré

Prochain fois je fais attention promise jurée (haaaakkkkk ttttuuuuu)

Je pense tout le contraire de toi cher murat
Plus on avancera dans les négociations
Plus il sera difficile d’écarter la Turquie

A un seul moment je me suis dis « ah, ce coup ci, ils vont arrêter les négociations »
C’était lorsque la Turquie a fait la lettre en disant qu’elle ne reconnaissait pas la République De Chypre.

C’était une occasion inespérée pour les turcos septiques
Et ils avaient un sacré alibi
On ne peut négocier avec un état qu’on ne reconnaît pas

Et

Qu’ont fait les pays de l’EU ?
Ils ont continué à négocier avec la Turquie malgré ce problème.

Aujourd’hui je ne suis plus inquiet
La Turquie fera partie de l’EU
Dans
10 où 15 ans

Bomonti

Ps, regarde la carte des routes de l’énergie, tu verras s’il est facile de dire non à la Turquie ?
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murat_erpuyan
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Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 11178
Localisation: Nancy / France

MessagePosté le: 09 Oct 2007 0:45    Sujet du message: Répondre en citant

Sur ce ns sommes d'accord.

Mais je ne souhaite pas que les Turcs lachent la pression sans contre partie à l'égard de la France.

Et ceci pour le bien des deux pays. Car à l'heure actuel la France qui veut écarter la Turquie coupe en réalité à long terme la branche sur laquelle elle se trouve.

La présence dans l'UE d'une Turquie servirait en réalité les intérêts de la France, vis-à-vis de l'Allemagne et aussi des Etats-Unis. Pour vu que nos dirigeants voient un plus loin que le bout de leur nez...
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Scarlett
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Inscrit le: 12 Sep 2006
Messages: 178
Localisation: Ä°stanbul

MessagePosté le: 09 Oct 2007 9:17    Sujet du message: Répondre en citant

Les societes françaises n' ont pas besoin de l' Union pour s' implanter

ici : 425 societes françaises en Turquie a l' heure actuelle .
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murat_erpuyan
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Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 11178
Localisation: Nancy / France

MessagePosté le: 09 Oct 2007 10:39    Sujet du message: Répondre en citant

Certes, mais il y a encore de très gros projet en matière d'énergie, d'armement, de transport... Et aussi la probabilité de l'autour à l'Otan de la France...
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Salih_Bozok
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Inscrit le: 25 Nov 2006
Messages: 1441

MessagePosté le: 09 Oct 2007 10:45    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
l'autour à l'Otan de la France...


Tu veux dire "retour" je suppose...
J'espère me tromper, mais je ne crois pas que les dirigeants turcs aient suffisamment de c..ll.s pour dire "niet"...Nous avons pris l'habitude de les voir à quatre pattes à n'importe quelle occasion... Wink Wink Wink
_________________
« Le faux courage attend les grandes occasions... Le courage véritable consiste chaque jour à vaincre les petits ennemis. »
[ Paul Nizan ]
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