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Forums d'A TA TURQUIE :: Voir le sujet - Réponse d'un écrivain à Sarkozy
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murat_erpuyan Admin Inscrit le: 30 Jan 2006 Messages: 11192 Localisation: Nancy / France
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MAVI-KELEBEK Novice Inscrit le: 09 Oct 2006 Messages: 88 Localisation: PARIS
Posté le: 28 Avr 2007 11:34 Sujet du message:
C'est ce qu'on pourrait appeler une remise en place très cordiale... _________________ .: Efkarin Cana Yettiginde, Kapat Gözlerini, Vuslati Düsün, Sök Yüregini, Yüregime Sal :.
C* (¯`•Â¥•Â´Â¯) C*
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pasa Expert Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 167 Localisation: paris
Posté le: 28 Avr 2007 19:04 Sujet du message:
oui cet écrivain donne une leçon à ns !
le donneur de leçon de français aux immigrés prend une leçon de littérature!
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narine Spammer Inscrit le: 24 Jan 2007 Messages: 684
Posté le: 29 Avr 2007 16:30 Sujet du message:
Communiqué de la Maison des écrivains
Dans le journal gratuit '20 minutes' du 16 avril, figure une interview de Nicolas Sarkozy. Entre autres sujets, il y parle de l'université et prend pour exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus être prise en charge par les fonds publics, l'enseignement de 'la littérature ancienne' :
« Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications.Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’Etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. L’Etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places.
Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ? Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques.Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. »
http://www.20minutes.fr/article/151848/200...lectorat-si.php
Ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’UMP. Pour lui, l’Etat n’a pas à assumer le prix de la culture.
Son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. Il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains,en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’Education nationale
Tous les chefs d’Etat, jusqu’ici : Charles De Gaulle, Georges Pompidou,François Mitterrand comme Jacques Chirac ont, chacun à leur manière,exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. Ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art.
Dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre Appel Filières littéraires, une mort annoncée ?,la gravité de cette déclaration ne peut nous laisser d’illusions. Elle engage la communauté littéraire et éducative à se mobiliser.
26 avril 2007
Sarkozy est capable de dire que les documents historiques, ‘je les fais écrire à mon copain Dévedjian à l’assemblée national !’
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