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L'engagement politique des artistes !
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KOPUZ
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MessagePosté le: 30 Nov 2006 2:18    Sujet du message: L'engagement politique des artistes ! Répondre en citant

Lors de ma derniere participation a ce forum , j'ai lancé un sujet sur Yilmaz Guney . J'ai eu des reponses et points differents interressessant ! Mais malheuresemnt cela a tourné aux vinaigres ! Et du coup veto du moderateur .

Yilmaz Guney , ainsi que d'autre nom du cinema , de la Littérature et du monde la musique ont une ideologie politique contraire au pouvoir en place , aussi bien aujourd'hui que dans le passé . Yilmaz Guney a exprimé les injustices dans ces films , Orhan PAMUK lui a outre passer l'article 301 du code penal Turc . Etc ...

Est ce que denoncer une injustice , s'engager dans l'oposition prendre a partie un gouvernement , ou l'agissement d'un pays sur la non reconnaissance de ces minorités fait de ces hommes des ennemis de la republique ??

a ton le droit de critiquer ouvertement la republique Turque ??
N'est ce pas dans la critique l'agissement des hommes aux pouvoirs qu'on juge que la republique en elle meme ??

Les mentalités peuvent changer que si on a le courage des ces opignions , la realité n'est-elle pas de dire que dans notre pays il ya encore des injustices qui merité d'etre reparer ?

Dans le sujet de Yilmaz Guney , il a ete cité Ahmet Kaya qui a dit " Serefsizlerin vatani" , la remarque prete a polemique ! Mais a t on oublier la condanation du premier ministre Turque pour avoir insulté le pere de la republique Turque !!

La liberté d'expression serait unidirectionnel , certains peuvent d'autres pas ?

sur un autre plan KAYA a ete accusé d'avoir participé a des magnifestations du PKK, ( encore une fois je precise ce n'est point un soutien de ma part au PKK) d'autres artiste ont participe a des magnifestations du MHP , l'autre extrem de l'image politique TURC , le feodalisme culturel de L'Est de la turquie a ete aussi evoqué ! Pour ma part j'ai vu ma petite vie , des symboles d'un autre genre de feodalisme aussi , jusqu'a voire le symbole des loups gris se dresser dans les mariage , qui est un evement cultures et traditionel .

Quel interpretation faire des ces deux extrem , d'un cote le poing ou le V de la victoire et de l'autre le Loup ?
Quel jugement porté a l'engagement politique des artistes ?
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Salih_Bozok
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MessagePosté le: 30 Nov 2006 10:13    Sujet du message: Re: L'engagement politique des artistes ! Répondre en citant

KOPUZ a écrit:

Dans le sujet de Yilmaz Guney , il a ete cité Ahmet Kaya qui a dit " Serefsizlerin vatani" , la remarque prete a polemique ! Mais a t on oublier la condanation du premier ministre Turque pour avoir insulté le pere de la republique Turque !!

La liberté d'expression serait unidirectionnel , certains peuvent d'autres pas ?




En réservant ma réponse pour plus tard sur certains points que tu soulignes, tels que, par exemple, l'engagement politique des artistes....je fais remarquer deux points:

1- si tu évoques (cf citation ci-dessus..) la condamnation de RTE, il ne s'est jamais permis -à ma connaissance- d'insulter publiquement le fondateur de la République de Turquie. Cela aurait été autrement plus grave...Il a publiquement récité un poême "les mosquées sont nos casernes, les coupoles sont nos boucliers et les minarets sont nos baïonnettes.." considéré par le tribunal comme incitation à la violence d'une partie de la population contre une autre sur des bases religieuses. Sauf erreur de ma part, la Cour a estimé que ce poême de Mehmet Akif Ersoy, celui qui a écrit les paroles de l'hymne national, a été utilisé en dehors de son contexte à des fins politiques....

L'insulte à l'égard du fondateur de la République dépasse de loin toutes les limites de la liberté d'expression. Tous les turcs doivent leur existence en tant que nation souveraine et leur dignité, à la clairvoyance, au courage, et au génie de ce grand homme qu'était Atatürk....

2- Ahmet Kaya, par l'expression qu'il a utilisée "serefsizlerin ülkesi" (pays de ceux qui n'ont pas d'honneur, de dignité) nous a ainsi tous insultés, tous les turcs, tous ceux qui vivent sur le sol turc.. Cela est aussi incompatible avec la liberté d'expression, au même titre que l'attitude de certains jeunes nés sur le sol français qui ont sifflé "la marseillaise" lors du match de foot France - Algérie, à Paris.

Pour clore, provisoirement, ce chapitre, je rappellerai que c'est Mustafa Kemal Atatürk qui a enseigné à quel point il était important de respecter la dignité et l'honneur d'une nation, même ennemie.. Lors de son entrée au palais du gouvernement à Izmir, après la libération de la villle le 9 Septembre 1922, il a fait enlever le drapeau grec qui était étalé à ses pieds, en refusant de marcher dessus. A ceux qui ont fait remarquer qu'à ce même endroit, le roi grec avait marché sur le drapeau turc, il a répliqué :
"il a eu tort. Le drapeau, c'est l'honneur, la dignité d'une Nation..Personne n'a le droit de les piétiner..."
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KOPUZ
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:03    Sujet du message: PROTESTATION Répondre en citant

En lancent ce sujet avec modération, j’espérai me trouver face a des personnes avec qui j’aurais un échange d’idées et un débat sur le fond ! Malheureusement je me vois censuré par l’effacement d’un de mes textes avec un échange très courtois et un partage d’idée avec Salih Bozak !

A mon grand regret même à 2000 km de la Turquie je vois que certains n’ont toujours pas perdu les habitudes d’une fausse démocratie !

Je proteste et condamne de tel agissement, et regrette que certains n’aient point le courage de leur idéologie ! La suppression de mes écrits me réconforte dans l’idée que j’avais de la liberté d’expression chez les Turques ! Le vrai féodalisme est surtout celui de ceux qui se renferment dans leurs bêtises !

Le fondement du débat démocratique est dans le fait de savoir exprimer ces idées et de les défendre.

Sur de tel agissement je préfère, aller sur des forums ou peut vraiment avoir une vrai expression sur a ta Turquie, c’est une vrai dictature nationaliste !!!

TOUCHE PAS MON IMAGE DE FACHO= JE TE SUPRIME
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murat_erpuyan
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:24    Sujet du message: Là je suis très faché! Répondre en citant

Etant en déplacement j'arrive lire seulement les contris des forums. J'ai lu la première et m'appretais à engager le débat, evidemment j'ai lu celle de Bozok et la troisième avec accusation d'effacement de message.

Là je suis très faché, puisque ce n'est pas le cas.

Ici, seulement deux personnes, moi et le webmaster ont la possibilité technique d'effacer les messages. Lui il peut effacer seulement des injures grossières et moi sur le contenu.

Depuis 6 ans sur les forums de ce site je n'ai pas effacé des messages injurieux en ma personne. Mais il m'est arrivé d'effacer des messages, dernier événement date de peu, un extrémiste de droit ayant vite épuisé ses arguments avait lancé des injures et il est exclu des forums.

Sinon j'essaie de régler par le jeu des cartons jaunes et rouges les excès. Je ne peux tolérer ni moralement ni du point de vue de ma responsabilité des propos injurieux, diffamatoires, qui ne respectent pas la sensibilité de l'autre.

Les principes sont énoncées dans l'entrée du forum :

http://www.ataturquie.asso.fr/modules.php?ModPath=phpBB2&ModStart=viewtopic&t=3&t=3&sid=dc0e478661ec3f7acb5d63f0d1454165

Par ailleurs, par rapport à mes connaissances, les forums de ce site sont des espaces de libertés digne de ce nom.

Je suis deçu de ce genre d'accusation infondée...
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Salih_Bozok
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:24    Sujet du message: Répondre en citant

Hé....je suis aussi embêté que mon dernier message soit supprimé..mais honnetement, je ne pense pas qu'on y soit censuré..je pense qu'il y a eu un problème technique, Kopuz..
Mon message disparu disait en substance, que je m'étais en fait trompé sur l'auteur du pôeme qui a valu 4 mois de prison à RTE, mais que ce poême, effectivement écrit à l'origine par Ziya Gökalp, avait été "déformé" par RTE qui a ajouté les vers incriminés, et enlevé les strophes à la gloire de l'armée..le pôeme étant écrit en 1912 pour encourager les soldats turcs en guerre contre la Bulgarie lors des guerres balkaniques..
J'aurai du mal à retrouver le même style..mais tant pis, on fera avec et reprendra le dialogue..
Je disais bien "au temps pour moi..." car je me suis trompé d'auteur, en attribuant le poême à Mehmet Akif..
Voilà pour le problème de forme..
Pour ce qui est du débat de fond, nous le reprendrons quand la perturbation sera terminée sur le net..OK mon grand???
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KOPUZ
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:30    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis reelement en colere , M. BOZOK peut confirmer mon texte n'avait rien d'injurieux , c'est au contraire constructif !

Si cela est purement technique je presentes mes excuses ! et demande l'effacement de mon texte de protestations ! si ce n'est pas le cas je m'intiens mes accusations !

Cordialement

Sahin
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:41    Sujet du message: Répondre en citant

Bundan gayri ciddi bir katilmam olmiyacaktir bu foruma , bazlari gibi 2 kurusluk sakalarlan katilacam !
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:41    Sujet du message: Répondre en citant

Mais bien sûr, il n'y avait rien d'injurieux ni chez Kopuz, ni chez moi, et un dialogue courtois s'était amorcé...que..vlam...ça saute..Ca fout mal, quand on fait des efforts de part et d'autre et qu'on essaye de trouver un terrain d'entente à partir des positions de départ divergentes...en s'étalant sur des points de litige....
Mais je suis persuadé qu'il s'agit d'un problème technique..man débat avec Vlad, a également été effacé, et j'ai vite copié ma réponse quand le message commençait à bloquer juste avant que le serveur ne réponde plus!!!
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:44    Sujet du message: Répondre en citant

KOPUZ a écrit:
Bundan gayri ciddi bir katilmam olmiyacaktir bu foruma , bazlari gibi 2 kurusluk sakalarlan katilacam !


Hé..ho!! je suis en train d'expliquer qu'il s'agit très probablement d'un pb technique et j'use de mon clavier pour ça..et voilà ce que je trouve comme intervention de ta part...J'ai droit de me fâcher non??? Je me trouve sur la même galère que tous ceux dont les messages ont été effacés...T'es pas le seul mec!!!

NB.. Tu peux effacer toi-même d'ailleurs ton texte de protestation en cliquant sur (x) en haut à droite du message....Ce serait une bonne initiative....et occasion de reprendre le dialogue là où il a "sauté"...
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 0:53    Sujet du message: Répondre en citant

Hum Hum suite à une mauvaise manipulation de ma part j'ai planté la base de données et j'ai donc dû la restaurer avec ma dernière sauvegarde d'aujourd'hui vers 13h00 Rolling Eyes

Voilà donc désolé pour ceux qui ont posté mais personne n'a supprimé volontairement des posts donc pas la peine de se prendre la tête Rolling Eyes Idea
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 1:04    Sujet du message: Répondre en citant

bon une clope et verre de whisky calmeront les esprits eventuellement ! Very Happy

Si non les remarques sur la suite du debat pourrait aussi faire l'affaire si quelqu'un a un truc a dire
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 10:43    Sujet du message: Répondre en citant

verre de whisky!!!
quelle est ta marque préférée de ce breuvage éminemment "bourgeois"......
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MessagePosté le: 01 Déc 2006 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

il est evident que ça serait un "chivas" si le porte monnaie l'autorisé , mais bon un JB n'est pas de refus pour s'arracher les poumons !
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KOPUZ
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MessagePosté le: 02 Déc 2006 16:12    Sujet du message: Répondre en citant

Bon je reste un peu sur ma fin un peu ! un debat qui avait fort bien commencé est parti un peu dans les choux .
Je vais faire encore grincer des dents , mais bon il ne faut pas avoir honte de ce qu'on defend !

Moi meme j'avais entendu cette phrase de Kaya a l'epoque , mais je m'interressé peu a l'epoque a toute cette agitation .
Dans toute polemique , il y a deux partis "le pour" et "le contre" comme beaucou d'entre j'ai souvent ecoute les dires d'un point de vue , jusqu"au point où il faut prendre consience que pour se forger une opignion il faut s'interressé a tout les elements !

Je pense que l'engagement politique de certains artistes en turquie en contribuer a faire evoluer les mentalités . La pression de l'opignion public internationale y a aussi jouer un role !
L'implication de Y. Guney et d'ahmet Kaya ont contributuer a l'aboutissement d'une loi sur la librere pratiquer de la langue Kurde en Turquie.

Concernant la phrase je ne rapele plus exactement le contexte exacte dans la quel elle a ete cité . Je fais quelque recherche a ce propos et Je retracerai les certudes de l'elevement par apres !

en attendant suis tomber sur un sujet qui peut eclairer ce qu'est Ahmet Kaya !
Comme a son abitude une partie de la population ideolatre Kaya et d'autre le degnigre, cette constatation est valable pour tout les sujet et toute les situation . Ce qui est important c'est d'avoir une tolerance a l'expression et de se faire une opigion en connaissance de cose !

Voile le texte , qu'on peut voir sur le site officiel d'ahmet KAYA ,

ÇİLEDEN ÇIKMIÞ VATANDAÞ'LAR ÜLKESİ
Bundan birkaç ay evvelki Yılmaz Güney polemiklerini, durduk yerde sinemasını, kiÅŸiliÄŸini, hayatını “tartışmaya açmalarını” hatırlayın: Ne lumpenliÄŸi kalmıştı ortada, ne maçoluÄŸu, ne filmlerinin boktanlığı. Þükür, Çirkin Kral’ı kurda kuÅŸa yem etmeyen, devrimciliÄŸinin, sinemacılığının hakkını teslim eden kalemÅŸorlar da çıktı. Þimdi Güney’in son filmi “Duvar” Türkiye sinemalarında, naaşı hâlâ Fransa’da, Pere-Lachaise mezarlığında...

Ailesinin kararı uyarınca, Ahmet Kaya’nın da yeni adresi Pere-Lachaise: Yılmaz Güney’in yanıbaşı. Sadece onun deÄŸil, Ahmet Kaya artık Jim Morrison’ın, Oscar Wilde’ın, Paul Eluard’ın, Isadora Duncan’ın, Sarah Bernhardt’ın da komÅŸusu...

Yılmaz Güney üzerinde dönen saçmalıklarla hemen hemen aynı anlarda, Ahmet Kaya’nın “olay”ı vuku buldu. Magazincilerin gecesinde, Kaya, elinde ödülüyle aÅŸağı yukarı şöyle dedi: “Þimdi bir Kürtçe ÅŸarkı yapacağım, bu ÅŸarkıya da bir klip çekeceÄŸim. Bu klibi yayınlayacak yürekli arkadaÅŸlar olduÄŸunu biliyorum. Yayınlamazlarsa, Türkiye halkıyla nasıl hesaplaÅŸacaklarını da biliyorum...”

Avuçlarının içiyle masayı dövüp saÄŸ kolu kesilmiÅŸ gibi haykıranları, göğüs önde göbek içerde Ahmet Kaya’nın sakin dingin oturduÄŸu masaya doÄŸru ilkokul çocuÄŸu tadında cumhuriyet marÅŸları okuyanları, sunturlu bir küfür yemiÅŸ gibi Kaya’nın üzerine naralarla yürüyen cengaverleri hatırlayın. Kaya vefat ettiÄŸi gün televizyonlarda hep gösterilen bu görüntülerdeki çirkin, kibirli, gözü dönmüş milliyetperverleri, “çileden çıkmış vatandaÅŸ”ı bir kez görünce unutmak zaten kolay deÄŸil. Ahmet Kaya’nın provokasyondan bile sayılmayacak o davetine bile böylesine hindi gibi kabarıp, aslan gibi pençelerini çıkarıp ellerinde olsa adamı çatal bıçaklarla parçalayacak bu insanları, bu insanları bir anda böyle saldırganlaÅŸtıran zihniyeti, ideolojiyi her zaman her yerde bulmak, görmek mümkün. Örtüyü biraz kaldırmak yetiyor. Düzgün façanın altındaki falçata hemen çıkıveriyor. Zira mesele hudutları savunmaktan, istiklal korumaktan baÅŸka bir ÅŸey artık. Galiba sadece Muhsin Kızılkaya o romantik veda yazısında belirtti, Yeni Binyıl’da pazar günü: Ahmet Kaya’nın oradaki varlığı, bir takım siyasi tavırların, sözlerin, düşüncelerin ötesinde, orada bulunanlar için zaten hazmedilmesi zor bir ÅŸeydi: Sakallı, dağınık, esmer, “oralı”... “Saza Niye Gelmedin” hatırına o geceye kabul edildiyse, sazda cazda kalmasını bilmeli, layık bulunduÄŸu payeden ötürü müteÅŸekkir olmalıydı...

Benim sonum dünden belli...
Ahmet Kaya’nın ölümü, kulağımıza hemen onun en güzel, en hatıralı ÅŸarkılarını (neredeyse bütün ÅŸarkılarını), o ÅŸarkıları beraber dinlediÄŸimiz arkadaÅŸları, o anları, o sohbetleri getirdi. Ahmet Kaya, bir sürü baÅŸka ÅŸarkıcının, türkücünün aksine, çevreden, ÅŸartlardan, koÅŸullardan soyutlanamayacak biri çünkü. Ä°yi ÅŸarkıcı, iyi besteci, ama bütün içinde ifade ettiÄŸi ÅŸey, tek başına ifade ettiÄŸinden daha güçlü, daha anlamlı. Bu, onun için, baÅŸkaları için olduÄŸundan çok daha fazla böyle. Bir defa, kendisi zaten ÅŸarkılarını dışarıya, çevreye, hayata göre kurduÄŸu için. Bir devri anlamak, yerli yerine koymak için de Ahmet Kaya eÅŸsiz bir figür. Ahmet Kaya’yı tanıyabilmek için de devrin temayüllerine, ÅŸartlarına bakmak ÅŸart. Ya da bir dönemin ruhunu, psikolojisini, duygusunu anlamak için Ahmet Kaya’nın psikolojisini, duygusunu takip etmek yeterli.

Ahmet Kaya’nın hiç de normal olmayan ölümüne giden yolu katetmek için de ÅŸarkıları, ÅŸarkılarının bütününe yayılan tedirgin, tetik üstünde duyguyu görmek kafi. Mesela “Tedirgin” ÅŸarkısı: “Haramiler sarmış yolu / Güvercinler muhbir uçar / Telden tele ferman gider / Benim sonum dünden belli...” Ya da “Başım Belada”, ya da: “Firari umutların uzmanı olmuÅŸum / Bütün telsizlerde adım okunur / Beni bir çocuk bile vurur / Dokunma bana... fiÅŸlenirsin / Dokunma bana... sen de yanarsın...”

Nasıl hayatı “normal” deÄŸilse, ölümü de normal olmadı Ahmet Kaya’nın. “Sürgün Acısı” ÅŸarkısında anlattığı gibi yaÅŸanılan ayların, “yaÅŸadıklarım insanı kanser eder” nakaratı gibi bir hayatın nihayeti, ÅŸarkılarında öncelediÄŸi gibi oldu. Öyle bir sürecin ucuna denk geldi ki, bu ölümü ÅŸiÅŸmanlığıyla, çok içmesiyle açıklamak uygun düşmüyor, yeterli olmuyor. Bu biyolojik olguyu kabullenip çekilmek, sanki baÅŸka bir ÅŸeyleri, zihinlerin derinindeki bir ÅŸeyi saklıyor, gizliyor.

Polisiye hayat
Bir parantez: Ahmet Kaya’nın sık sık baÅŸvurduÄŸu, neredeyse hemen her albümünde en az bir ÅŸiirini ÅŸarkı yaptığı Attila Ä°lhan’a ilgisi, bu ÅŸiire baÄŸlılığı, onda kendinden bir ÅŸeyler buluÅŸu boÅŸuna deÄŸil. Attila Ä°lhan bu huzursuz atmosferin, belalı hayatın, “tedirgin bir balık gibi uyuyanlar”ın büyük anlatıcısıdır ne de olsa. 1940’ları anlatan romanının adının “O Karanlıkta Biz” oluÅŸunu, bir baÅŸka totaliter rejimin, 1980’lerin atmosferiyle örülen ÅŸiir kitabının adının “Korkunun Krallığı” oluÅŸunu düşünün. Bir sürü ÅŸey komik derecede birbirine baÄŸlı: Ahmet Kaya’yı “arabesk” deyip küçümsüyoruz, Ece Ayhan da Attila Ä°lhan’a “arabesk” diyor, Lale Müldür Ece Ayhan için “polisiye bir hayat yaÅŸadı” diyerek müthiÅŸ bir saptama yapıyor. Polisiye hayat. DoÄŸru, bir polis devletinde –hele Ahmet Kaya’nın verimli yıllarında, 80’lerde, 90’larda- mecburen, böyle bir hayat. Ayrıca, Ahmet Kaya’nın müziÄŸi bir yana, arabesk de hiç kötü bir ÅŸey deÄŸildir, yüzlerce güzel örneÄŸi var bir adım mesafede.

Cendere içinde bir liman...
Anahaber bültenlerinde her fırsatta vurguladılar: Ahmet Kaya’yı saÄŸcısı da dinliyordu, solcusu da, devrimcisi de, mürtecisi de, ülkücüsü de. Ahmet Kaya “baÅŸkaldırıyorum” diyordu, bildirilerden, militanlardan bahsediyordu, ama BMW’ye biniyordu. Olacak iÅŸ miydi yani?

Bu da bir ÅŸahsi parantez: Benim Ahmet Kaya’yla tanışmam da son model bir BMW’de olmuÅŸtu. Babamın patronunun arabasıydı, oÄŸlu bazen arabayı alıp turlardı, ben ortaokuldaydım, o lisede. Arif Susam’ın, CoÅŸkun Sabah’ın, Atilla Kaya’nın yanında, “BaÅŸkaldırıyorum”u, “Þafak Türküsü”nü dinlerdi bu çocuklar. Paralıydılar, ama devrin parlak gençleri gibi giyim kuÅŸamlarına, gittikleri “mekan”lara yansımazdı bu. “Harbi delikanlı” olayındaydılar, bitirimdiler, diskoya bara deÄŸil, meyhaneye, kahveye bilardo oynamaya, kağıt çevirmeye giderlerdi. Sonraları bir ülkücü arkadaşım “Sivastopol Önünde”yi baÅŸkasından dinlemez olmuÅŸtu; ses etmezdi ama, öbür ÅŸarkılarından da hoÅŸlanırdı, anlardık. Bir mürteci arkadaşımla sabaha kadar Ä°zmit Körfezi sularına bakıp Ahmet Kaya dinlediÄŸimizi, söylediÄŸimizi hatırlıyorum, benim elimde boÅŸalıp duran bira kutuları, onda uç uca eklenen sigaralar... Annesini kaybeden, babasına küsen, siyasi meselelerle de hiç iÅŸi olmayan bir arkadaşımın tek dayanağı “Þafak Türküsü” olmuÅŸtu bir dönem...

Bir çorba elbette, ama yılların ardından bakınca daha iyi anlaşılıyor: Yeni temayüllere, kitle iletiÅŸiminin “halkla iliÅŸkiler”e vardığı, insanların ÅŸirketlere, ÅŸirketlerin ürünlerine yakınlığı ya da uzaklığıyla deÄŸer kazandığı bir döneme uyum saÄŸlayamayan insanlardı bunlar. Þehrin dışındaki, gecekondulardaki, varoÅŸlardaki çocukların –hatta örgütlenme meselesine hiç bulaÅŸmadan- Ahmet Kaya dinlemeleri anlaşılır bir ÅŸey. Ama Ahmet Kaya ÅŸehrin merkezinde, küçük burjuvalar arasında, ilk bakışta egemenlerden çok da farklı görünmeyen bir sürü insan arasında da çok seviliyordu. Tabii bu cenahta da örgütlenme, toplantılar, bildiriler, afiÅŸler filan mevzubahis deÄŸil.

Vatan hainliÄŸine, ÅŸuna buna gelmeden, ÅŸunu söylememiz ÅŸart: Ahmet Kaya dinleyicileri, örgütlü veya örgütsüz, saÄŸcı veya solcu, “rahatsız” insanlardı. Adamdan sayılmaları için katetmeleri gereken yollardan, bütün o yollardan sonra olacakları “adam”dan, insanı teraziye vuran o deÄŸerlerden, maddi ve eÅŸitliksiz ölçülerden rahatsızdılar. DoÄŸal yerleri soldu. Ama burası Türkiye, bu çocukların da kimi mürteci, kimi ülkücü oldu, kimi delikanlılığın kitabını yazdı. Giderek solcu olma durumunun dışında genel rahatsızlıkların, ama çok insanda aynı rahatsızlıkların sözcüsü oldu Ahmet Kaya. Cendere içinde bir limandı, Zülfü Livaneli gibi pirüpak, beyaz, bembeyaz olmayan bir liman...

“ÇaÄŸ yangınına tutuldum...”
Karanlık adamdı. Ama aydınlıktan bahseden karanlık bir adamdı. Karanlık iliÅŸkileri, karanlık alışveriÅŸleri vardı sanki. Biraz da dağınıktı, önünü arkasını düşünmezdi galiba. PKK konseri hadisesi iki sebepten de olabilir: İçmiÅŸ kabul etmiÅŸ, içmiÅŸ sahneye çıkmış olabilir. Pek öyle görünmüyor, ama olabilir. Bize sorarsanız, gönlünün bir tarafında hep duran, ama neticede bir baskı oluÅŸturan, bir baskıdan kaynaklanan itelemelere maruz kalmıştır. Mühim deÄŸil. Ama mesela daha öncesinde Jetpa olayı var. Kendisine –çeÅŸitli meselelerden mesafeli- saygımızı, sevgimizi zedeleyen sponsorluk meselesi. Þöyle açıklamış Pakize Suda’ya: “Þimdi, benim yaptığım bir espri var. Aslında bunun içinde biraz gerçek payı da var. Solcu bir holding vardı da, biz yok mu dedik yani? Ne yapalım? Ne yazık ki bu ülkedeki zenginlerin hepsi belli bir tarafa aittir. Aslında Jetpa’yı biraz yanlış deÄŸerlendiriyorlar. Jetpa’nın içerisinde gerçekten solcu düşünen insanlar var... Gidin, ne takunyalı bir insan var, ne de başörtülü bir insan. Ayrıca o insanların öyle düşünmesi, gerçekten demokratik bir platform oluÅŸturmaya çalışan biz sanatçıları neden ilgilendirsin ki?” Ä°yi yine Ä°dris Küçükömer’den, “saÄŸcı solcudur, solcu saÄŸcıdır” kuramlarından girmemiÅŸ. Ya da Jetpa’nın küçük esnaflı, kızının okul parasını ortak sermayeye yatıran işçili reklamlarından... Ne diyelim: Türkiye gerçeÄŸi...

Ahmet Kaya’nın iyi aile çocuÄŸuna karanlığı, biraz da bitirimliÄŸinden. Geçenlerde bir abimiz diline “ÅŸerefsiz” kelimesini dolamıştı. Bugünlerde herkes birbirine “ÅŸerefsiz” diyormuÅŸ. RaÄŸbet görmesi normalmiÅŸ, bir defa aÄŸzı iyi dolduruyormuÅŸ. Sonra sık sık “ÅŸerefsiz” diyenleri, bu lafı en çok yakıştırdıklarını saydı: Nuri Ergin’den Ahmet Kaya’ya uzanan bir sürü isim. “Bunların hepsi aynı adamlar” dedi... Haklılık payı yok deÄŸildi abimizin, ama insaf payı da sıfıra yakındı...
Unkapanı, kurt kapanı: Belki bir sürü mafyöz iliÅŸkisi, “yüksek çevreler”den bir sürü dostu da vardı Ahmet Kaya’nın. Ama, Allah bilir, zorunlu, mecbur bırakılan ÅŸeylerdi bunlar. “Kırmızı uçlu pazarlıkların, aÅŸağılık pazarlıkların adı anılmayacak benle” diyordu ÅŸarkısında. Esasına bakarsanız, anılmıyor artık. Almanya uçağına bindiÄŸi andan itibaren anılmıyor. Ä°ki baskı arasında, doÄŸru ya da yanlış, ama onurlu bir tercih yaptığından, nihayet tercih yapabildiÄŸinden beri anılmıyor.

Onu o uçaÄŸa kimlerin bindirdiÄŸi de meçhul, o da bir röportajda bir ÅŸeyler ima ediyor, ama söylemiyor kim olduklarını. Ama korkmuÅŸ uçaÄŸa binerken, “ulan bunlar bizi aÅŸağı atacaklar” diye. Kim bilir kim onlar...
“Trajik bir figür” diyorlar Ahmet Kaya için. Haklılık payı var söylediklerinin, ama nerede durulduÄŸuna baÄŸlı: Karşıdan bakılıyorsa trajik olan o; onun tarafından bakılıyorsa, trajik olan baÅŸka birileri, baÅŸka bir ÅŸey. “Þerefsizler” derken kastettiÄŸi kimlerse, onlar mesela –bütün Türkiyeliler, bütün “Türk”ler anlaşıldı, ama deÄŸil elbette. Zamanımızın sahipleri, zamanımızın iktidar kapılarını tutanlar, “kan emici yarasalar”, tahtlarda oturanlar, o tahttan yayılan düşüncelere zihnimizde yer açan bizleriz trajik olan. Þarkı sözündeki gibi yine: “YaÄŸmurları biriktir anne / ÇaÄŸ yangınına tutuldum...”

“Malatya Malatya, bulunmaz eÅŸin...”
Ä°kisi de Malatyalı: Turgut Özal ve Ahmet Kaya. Ä°kisi de tam Kürt deÄŸil galiba. Ve herhalde ikisi de Kürtçe bilmiyordu. Mukayeseli bir araÅŸtırmanın mevzuu olabilecek bir ikili; abartmış olur muyuz bilmiyoruz, ama sanki Ronald Reagan – Bruce Springsteen gibi bir ikili. Ä°ki Malatyalının aynı döneme rastgelip dönem belirlemesi, dönemce belirlenmesi tesadüf herhalde. Ama 24 Ocak’la, 12 Eylül’le baÅŸlayan, bugüne uzayan, bugün hâlâ süren, devam eden, iliklerimize iÅŸleyen bir sürecin iki anahtarı, iki temsili figürü onlar. Birini sevmeyen doÄŸal olarak öbürünü sevecek diye bir ÅŸey yok. Ama ÅŸunu söylemenin de mahsuru yok: Öyle ya da böyle, buldozerin kumanda mevkiinde Özal varken, kondunun önüne dikilip de karşı koyan bir Ahmet Kaya vardı... Bir partinin külliyen kapatılıp vekilllerinin hapse tıkıldığı bir memlekette, bir ideolojik iklimde, Ahmet Kaya da payına düşeni böyle aldı. DGM kararı: 3 yıl 9 ay...

Bir soru iÅŸaretimiz de burada. Ahmet Kaya’nın PKK konserine çıkması, Apo’yu özlemesi, bunu dile getirmesi baÅŸka bir mesele, çok daha uzun tartışmaların, yazıların meselesi. Bizim görebildiÄŸimiz tek bir ÅŸey var: Bir baskıdan yıldı, baÅŸka bir baskının kucağına düştü. Ama bir tercih yaptı, yapmak zorunda kaldı. Ama o soru iÅŸareti: Neden 1993’te deÄŸil de, 2000’de çıktı o görüntüler? Daha önce kimlerin elindeydi de, hemen televizyonlara dağıtıldı? O birileri neden daha önce çıkarmadılar bunları ortaya?

“Hop tirina tirinam, cop tirina tirinam...”
“Amenna”, “Bir Acayip Adam” (Bir cebinde Das Kapital, bir cebinde kenevir tohumu: Suphi), “İçimde Ölen Biri”, “Adı Bahtiyar”, “Tut ki Gecedir”, “Dokunma Yanarsın”, “Metrisin Önü”, “An Gelir”, “YaÅŸamadın Sen”, “Kenar Mahalleli”, “Þafak Türküsü”, “Başım Belada”, “İçerden Çıkan Adam”, “Hani Benim GençliÄŸim”, “DaÄŸlarda Kar Olsaydım”, Neyleyim”, “Beni Tarihle Yargıla”, “Mahur”, “Veda Havası”... Bir sürü ÅŸahane ÅŸarkının bestecisi, söz yazarı, yorumcusuydu Ahmet Kaya. “Özgün”cülerde onun kadar “duyarak” okuyanı çok az, hatta yok neredeyse. Onun kadar duyuranı da: Hapishanenin önünde oÄŸlunu bekleyen bir annenin ÅŸarkısını dinleyip duygulanmayan bir Allahın kulu olabilir mi? Þarkıları en sıradan düzenlemelere bile mahkum olsalar, onun söyleyiÅŸinde sahici, inandırıcı, yakıcı bir ton oldu hep. Ä°lk albümlerindeki Osman Ä°ÅŸmen iÅŸi düzenlemeler, yine Osman Ä°ÅŸmen’le, giderek daha ince işçilikli, daha doygun olmadılar mı, ve giderek o eski ÅŸarkılardaki naiflik daha çok hoÅŸumuza gitmeye baÅŸlamadı mı? Telaffuzu, diksiyonu önemli deÄŸil; Amerikan hiphop’çularının Ä°ngilizcesini seviyoruz da, bizim Malatyalının mı ÅŸivesi batıyor?

“Yüksek sanat”tan deÄŸil, “iyi ÅŸarkı”dan bahsediyorsak, çok iyi bir ÅŸarkıyazarıyla karşı karşıyayız. Þiirleri ÅŸarkısının sözü kılabilmesi, ÅŸiirde güzel olabilen kimi kelimeleri ÅŸarkıda da eÄŸretilikten kurtarması ayrı maharet. Ne kadar rock olduÄŸundan da dem vurabiliriz tabii, ÅŸarkı bahsinde ne kadar deneysel olabildiÄŸinden, ÅŸarkıda absürdü, espriyi seviÅŸinden de (“AÄŸzı tıka basa dolu pastırma / İçe dışa baÅŸa kıça kar yağıyor” mesela, ya da “Gel Hadi Gel” ÅŸarkısı, ya da “Hop tirina tirinam / Cop tirina tirinam”...). Sloganlardan çok ÅŸarkıların adamı oldu Ahmet Kaya. Hakkını teslim edelim yeter: Müsabaka yapmıyoruz, o onu geçecek diye bir ÅŸey yok, ama iyiye iyi, güzele güzel demek diye bir ÅŸey var.

Þimdi Ahmet Kaya Pere-Lachaise’de, sevdiÄŸimiz baÅŸka insanların yanında. Burada saÄŸ olmasını tercih ederdik: Manipülatifti, bazen kaypaktı, ama bu ülkede konuÅŸması en lazım gelen insanlardan biriydi. Takdir-i ilahiden birkaç ay evvel çığlıklarla, hakaretlerle, tükürüklerle susturuldu. Kimine göre “dilinin belasını buldu”. Mesele orada zaten. Dil bu, belası olur mu? Halbuki provokasyonlarına daha çok maruz kalmalıydık, zihnimiz daha çok iÅŸlemeliydi, soru iÅŸaretlerinden korkmamalıydık. Tartışmalıydık, Yılmaz Güney gibi Ahmet Kaya’yı da, Güney’in sineması gibi Kaya’nın müziÄŸini de, Güney’in dönemi gibi Kaya’nın dönemini de. Tartışmalıyız hâlâ. Ama her ÅŸeyden önce, Yılmaz Güney’e lumpen deyip küçümseyenleri, Ahmet Kaya’yı tükürüğe ve cumhuriyet marÅŸlarına boÄŸanları, televizyonları, gazete manÅŸetlerini, üç satırlık haberleri, köşeyazılarını, haber bültenlerini, sorgusuz sualsiz “öldüğüne niye üzülüyorsun ki, vatan haininin biriydi” deyip o rahatlıkla geviÅŸ getiren vatandaşın korkak huzurunu tartışmalıyız.
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MessagePosté le: 02 Déc 2006 20:45    Sujet du message: Répondre en citant

Kemal Sunal. C'est l'artiste engagé que je préfère.
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