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La Malédiction de Constantin, de "Mine Kirikkanat"

 
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sultani
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Inscrit le: 17 Mar 2006
Messages: 996
Localisation: Grenoble

MessagePosté le: 25 Nov 2006 18:49    Sujet du message: La Malédiction de Constantin, de "Mine Kirikkanat" Répondre en citant

Mine Kirikkanat dimanche 19 novembre 2006
La malédiction de Constantin
Ca commence par un assassinat. Celui d'un militant kurde, dans une chambre d'hôtel, à Paris. Juste avant d'ouvrir à son tueur, il a caché sa maîtresse dans la salle de bains. Elle s'appelle Féridé. Elle est journaliste, correspondante en France d'un grand quotidien d'Istanbul. Elle n'a pas vu l'assassin, qui était seul. La même nuit, la terre tremble, très violemment, chez elle, en Turquie. Istanbul est ravagée, noyée sous les eaux. Il y a un million de morts, cinq fois plus de sans abris. Les deux tiers du potentiel économique du pays sont détruits. Les Américains, les Russes et aussi l'Union Européenne se penchent sur les malheurs de la Turquie comme un charognard convoite une proie sans défense. Car la Turquie, aujourd'hui comme hier, est un enjeu géopolitique de première importance.

A Istanbul, Féridé retrouve deux compatriotes, revenus comme elle précipitamment; mais pas pour les mêmes raisons. Sinan et Nejla sont attachés à la commission européenne. Le premier est diplomate. Le second homme de main. Pour éviter le démembrement de leur pays, ils vont utiliser les grands moyens, y compris les plus violents. Et c'est là bas, dans les décombres de la Corne d'Or, que Féridé apprendra à quel tueur elle a échappé à Paris.

"La malédiction de Constantin" raconte tout cela sous la plume très inspirée de Mine Kirikkanat, journaliste turque qui n'a pas que des amis. Elle dénonce depuis des années la corruption qui ronge son pays et qui est indirectement responsable de l'effroyable bilan du séisme de son roman. Avec "la malédiction de Constantin", paru chez Métailié, elle signe un remarquable polar politique d'anticipation, qui demain peut-être, deviendra réalité.

B.Poirette

http://www.rtl.fr/info/article.asp?dicid=492310

La malédiction de Constantin
Couverture du livre La malédiction de Constantin


Auteur : Miné Kirikkanat

Postface : Gilles Perrault

Traducteur : Valérie Gay-Aksoy Valérie Gay-Aksoy

Date de saisie : 02/11/2006

Genre : Romans et nouvelles - étranger

Editeur : Métailié, Paris

Collection : Noir

Prix : 20.00 € / 131.19 F

ISBN : 2-86424-590-6

* La présentation de l'éditeur

Féridé est la correspondante à Paris d'un grand journal turc, elle retrouve clandestinement son amant kurde dans un hôtel à Paris et échappe au tueur qui assassine celui-ci. Terrifiée, elle s'enfuit à Bruxelles et, à son arrivée, apprend qu'Istanbul a été secouée par un grand tremblement de terre et qu'un raz de marée a englouti une partie de la région.

L'aide internationale se met en place, et avec elle les services secrets des grandes puissances, agents de la rivalité entre les intérêts économiques de l'Union européenne et des USA. Féridé part à Istanbul à la recherche des siens et assiste à cette lutte géopolitique oit se joue l'avenir de son pays.

Sur un rythme de thriller, l'auteur met en scène avec maestria une intrigue aux multiples rebondissements, menée par des personnages attachants, dans une ville fantomatique sinistrée dont les survivants errent dans les décombres, s'affrontent violemment pour survivre ou retrouvent des solidarités élémentaires.

Écrit dans un style limpide et efficace, ce roman est une déclaration d'amour à la ville d'Istanbul et à son peuple, ainsi qu'une illustration claire des enjeux géopolitiques dont la Turquie est le théâtre.

Mine G. Kirikkanat est née à Istanbul. Elle a été correspondante de Cumhuriyet à Bilbao et à Madrid. En 1991 à Paris, elle a travaillé pour Milliyet et été éditorialiste de Radikal de 1993 à 2005. Depuis cette date, elle est éditorialiste à Vatan et contribue régulièrement au programme kiosque de TV5. Elle a publié 8 livres dont 2 ont été traduits en français. Ce roman a connu un très grand succès en Turquie.


http://www.passiondulivre.com/livre-24813-la-malediction-de-constantin.htm
_________________
"Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai" (A.R.)




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sultani
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Inscrit le: 17 Mar 2006
Messages: 996
Localisation: Grenoble

MessagePosté le: 25 Nov 2006 19:25    Sujet du message: Bir gün, gece- Epsilon yayinlari - Mine Kirikkanat Répondre en citant



Mine KIRIKKANAT, éditorialiste actuelle du quotidien VATAN, je la connaissais essentiellement par ses éditoriaux, à Milliyet, Radikal (dont elle a été "virée") et enfin Vatan..
Elle est partagée entre Paris et Istanbul, et ses écrits me font souvent penser à une âme soeur...J'ai pris tardivement connaissance d'un de ses textes courageux où elle s'est intérrogée avec un zest de provocation sur les raisons de la "laideur" de certains hommes turcs, ceux des steppes d'Anatolie qui ne mangent pas de poissons.. Partant du spectacle affligeant, de la llaideur de la vision qu'offrent les picniqueurs de Dimanche au bord de la mer,à Istanbul, qui font griller des poulets sur leurs BQ, et polluent le paysage, le paysage unique au monde de cette ville que nous aimons, avec leur détritus, voir avec leur présence, elle se demande s'ils seraient toujours aussi moches, avec leurs poils noirs, courts sur pattes et dandinant en caleçon blanc et torse nue, à côté de leurs femmes voilées, en mangeant du poisson au lieu du poulet...Elle fustige ce manque de culture de poisson, associéé au rafinnement et à la beauté..et cela lui a valu un procès intenté par les islamistes....qui a abouti à un non lieu...et à son licenciement de Radikal....en 2005.
Une année plus tard..en aout dernier, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le même constat en sortant de chez Mavi Kalem à Balat et me promenant parmi les picniqueurs de Dimanche au bord de la Corne d'Or....

J'ai lu son roman en turc..et j'ai eu du mal à le trouver dans sa nouvelle édition chez Epsilon, sa nouvelle maison d'édition...
"Bir gün, gece", le titre en turc qui veut dire "un jour, la nuit".
Depuis la sortie de son roman en traduction française, nous avons échangé quelques mails....Je lui ai écrit récemment pour évoquer un point que j'ai retenu dans son livre: absence de chats et de chiens de rue que j'aime tant à Istanbul, dans ce scenario catastrophe...Qu'adviendraient-ils d'eux si le scenario se réalisait par malheur?. Pour moi, ils font partie des autochtones, des éléments inséparables de "mon" Istanbul, plus que les hommes poilus, courts sur pattes, qui font griller des poulets torse nue, en culotte blanche, à côté de leurs femmes enturbannées, au bord de la Corne d'Or...et qui polluent la ville.

Je ne manquerai pas de souligner encore une fois le courage, le sens du courage chez Mine Kirikkanat..
Dans un récent éditorial, sur le courage, elle s'intérrogeait su le sens de ce mot.."De nos jours où des non-jeûneurs au ramadan se font taper dessus, et parfois assassiner, est-il plus courageux" dit-elle,"de faire l'apologie du jeûne ou le fustiger?"




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